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C’est fait !

Ils nous le jurent. Ils sont dans la dernière ligne droite. Pourvu que ce ne soit pas celle du grand prix du Japon et qu’une grue d’un kamikaze ne fasse pas des manœuvres au mauvais endroit.
On ne sait pas pourquoi, les journaux et l’opinion sont tellement friands de les voir au palais prêter le serment d’usage, que nos économistes se précipitent sur leurs calculettes pour faire une première estimation de la facture, sauf Callataÿ qui n’en est pas et qui fait la gueule !
Charles Michel est tout fringant. Papa doit siroter avec plaisir son whisky du soir. C’est quelque chose pour un vieux de voir son fils réussir, alors que lui n’a jamais été premier.
Car il sera premier le gamin, puisqu’il a joué un rôle central. Bon, c’était le seul parti francophone, c’était le moins que les autres le mettent en avant.
– Il est « capab »… le garçon, vous pensez, un avocat !
Il a senti une volonté très forte des autres. Son partenaire de parti qui voulait se tirer à une commission européenne, n’importe laquelle, tout pour ne pas en être, en est quand même. La volonté très forte de Didier Reynders est venue quand il ne pouvait plus faire autrement. Il sera vice-premier et aura un beau ministère, peut-être le même. Question voyage, il y a pris goût.
Ils ne sont pas encore en train de turbiner qu’on sait déjà que d’ici à 2020, les travailleurs qui n’ont pas 55 ans devront bosser jusqu’à 65 ans et ceux qui n’ont pas 50 ans en 2014, jusqu’à 67 ans !
Les contacts entre partenaires n’ont laissé aucun temps libre ce week-end. Il paraît que Charles est un grand bosseur. Madame, ces moments-ci ne le voit pas souvent. C’est la rançon de la gloire. Comment voulez parler d’amour à quelqu’un qui rentre à deux heures du matin et qui n’a pour tout sujet de conversation que le saut de l’index ?
Quand Charles a le nez dans ses papiers, c’est Reynders qui prend le relai pour affronter les journalistes. Il les appelle par leur nom, demande des nouvelles du petit dernier et s’inquiète de l’absence d’une coquine qui lui tirait les vers du nez.
C’est très charmant. Très convivial.

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Reynders a l’illusion dans ses speechs que c’est lui qui tire le coche au lieu des six chevaux des partis flamands. Puis le cocher sort de ses papiers et fouette l’attelage. Reynders retombe dans ses songeries. Dans ces mauvais moments, il pense à la catastrophe dans six mois, maximum, quand on s’apercevra que les Michel n’ont pas toutes leurs facultés mentales. Certes, Didier triomphera au MR, mais que sera devenu le cher mouvement réformateur ?
Ce qui est bon pour l’ego, les autres négociateurs n'ont pas voulu s'exprimer devant la presse. Seul Didier est habilité par dérogation spéciale.
Les autres n’ont pas fini avec lui.
Dans les jours qui viennent, la presse va camper devant le 16. Pourvu qu’il ne fasse pas trop mauvais. Presque tout le monde vient de l’ULB, le copier/coller va aller bon train. Les fautes d’orthographe seront mises sur le compte de la précipitation.
On aura pour deux dimanches à l’avance de Controverses et de Mise au point.
Le prochain débat se fera autour de la remise au travail d’intérêt général des chômeurs volontaires. Avis à Elio et Laurette futurs chômeurs fédéraux. C’est le moment de se rendre utile.
Tout aurait pu attendre encore quinze jours de palabres délicieuses. Mais Bart De Wever est attendu à Pékin. Voilà qui commence fort : même pas encore formé, le gouvernement passe par l’agenda du bourgmestre d’Anvers !
Une petite dernière : dans le cadre des restrictions budgétaires, si Charly fonctionne la semaine prochaine, est-ce que Di Rupo sera payé jusqu’à la fin du mois pour son intérim ?
Voilà qui n’a l’air de rien, mais avec les ministres et les chefs de cabinet en doublon, ces quinze jours qui viennent pourraient frôler le demi million de dépenses inutiles.

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