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Zuhal encore !...

Ouvrir « le poste » aux débats du dimanche midi, c’est perdre son temps. Le chœur traditionnel des « pas mécontents d’être là » et la suffisance des économistes (particulièrement hier) donnent envie de gerber. J’ai eu pitié de Dominique Demoulin, posant et reposant la seule question valable « Alors, on va encore vers une crise, oui ou merde ? », avec sa corollaire « …c’est quoi ce sac d’embrouilles, personne ne réfléchit à un contre-système ? ».
La chiée de haut vol claquète, les « chers zauditeurs » attendent toujours la réponse.
Cerise sur le gâteau, après le journal, Pascal Vrebos flagorne Louis Michel. Ça m’a complètement ravagé. Je n’ai pas de mot… Cette prétention « boîte à outils » de Michel senior, d’expliquer pour les imbéciles que nous sommes, est exaspérante au plus haut point.
Vous prenez une poupée gonflable, vous introduisez dans son disque dur deux cents ans de poncifs bourgeois, et vous avez « celui qui a peur pour son fils » plus vrai que nature.
Je pense, il y a bien longtemps, quand il était encore grouillot chez Jean Gol, que c’est lui qui m’a fait détester la manière dont on élit la plupart des intrigants qui passent pour des représentants du peuple. Les libéraux pur jus du MR n’en finissent plus d’agonir les petits voleurs d’œufs, alors qu’eux ravagent le poulailler depuis toujours et qu’ils sont les premiers à plomber les comptes de l’État avec l’énormité de leurs indemnités et les avantages attenants. L’ex commissaire européen n’arriverait pas à hauteur d’un sous-chef de rayon du MAKRO ! Il ne vaudrait pas tripette chez Carrefour, s’il devait y gagner sa vie.
Le gros, vautré dans les coussins d’RTL avec le Vrebos dans le rôle de Jacques le Fataliste à poser des questions à son maître, a flanqué mon dimanche en l’air !
Sur l’autre trottoir à la RTB, c’était pire que chez Demoulin. Le décor y est d’un lugubre ! Le croquemort habituel était en vacances de Pâques. Il était remplacé par l’embaumeur fétiche de la morgue de Robermont, le sieur Alain Gerlache !
Il faudra que la direction de la RTBF s’informe sur la façon de faire une bonne émission, qu’Yves Calvi vienne donner une conférence privée devant le personnel et qu’enfin la RTBF se décide à ne plus jamais engager du personnel formé par l’école de journalisme de l’ULB !
Sinon, on ne pourra pas les sauver !
Complètement écœuré, j’ai mis un terme à ces horreurs et j’ai ouvert le journal papier.
Zuhal Demir serpentiluche de plus belle dans les gazettes. Depuis qu’elle affirme que les syndicats font du n’importe quoi pour le paiement des indemnités chômage, on voit ses fesses partout !
Certes quel est l’esthète qui s’en plaindrait ?
D’autant que cette belle plante ne dit pas n’importe quoi. Au point que son mac a repris la comptée derrière elle. C’est cinquante la demie heure et elle avale à partir de cent.
Merde ! c’est le tarif.
Le comble, c’est qu’elle a raison, la coquine.
Je me suis toujours demandé quels étaient les arguments qui prévalaient au paiement des chômeurs par l’organisation syndicale de leur choix ?
Qu’est-ce que le syndicat a de compétant pour la chose ?
Si ce n’est que cela a fichu en l’air le but d’un syndicat qui est de faire pression sur le banditisme organisé des gangs des partis. Si encore, le syndicat par ce moyen regroupait les chômeurs en une force furieuse et irrésistible ? Mais, il n’en a jamais été question !
Ce ne serait pas, par hasard, le PS qui aurait poussé à empailler le syndicat dès les années 50, dans le but de bureaucratiser et tempérer la force montante des Travailleurs ?
La grève générale en gilet flanelle et chaussons assortis au rond-de-cuir de la chaise percée du secrétaire général, vous voyez le genre aujourd’hui ?

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Les rez-de-chaussée des maisons syndicales aménagés en bureaux avec guichets « ouvert/fermé », genre grand-poste des années 60 ou façon mutuelle, des employés avec des plans de carrière, des délégués syndicaux et des secrétaires qui foulent la moquette des étages en escarpins, ont fichu en l’air l’idée de vider de leurs chaises longues, tous ceux qui profitent du travail des autres.
L’action virile aurait peut être conduit trop loin. Pas que les patrons et les rentiers qui l’auraient eu à zéro. Laurette un sein nu comme Marianne sur la barricade, vous rêvez, mes loulous ! D’abord elle n’a pas le bonnet (pas le phrygien, celui du sous-tif), ensuite, la concurrente Demir, plastique impeccable, attire trop l’attention.
Merde, sacrée Zuhal, c’est de la double pénétration en passe à trois !
Son Monsieur de Madame, Bart De Wever, l’a du reste compris, puisqu’il a jacté à s’écorcher le quiqui dans son idoine si particulier du Schipperskwartier : « Mme Demir avait mis le doigt sur un problème. Qu’est ce que l’on a comme contrôle. C’est un problème et il me semble une évidence que nous devons discuter du système de paiement de nos indemnités ».
Je ne vire pas N-VA, qu’on se rassure dans les chaumières. Les autres, nos coquins loyaux et vertueux de la démocratie sont unanimes contre De Wever, pour le coup. Même la poule-au-pot que la N-VA fait cuire depuis six mois, Michel en personne, se récrie. Non, non Bart… touche pas à ça !
C’est dire comme l’ondulante Zuhal n’a pas roucoulé pour rien.

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