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Détour par le Tour.

Comme chaque année dès le début de juillet, je me laisse aller à écrire un petit quelque chose à propos du Tour de France cycliste.
N’ayant pas la soif d’Antoine Blondin, ni son style, et sachant à peine qui est Eddy Merckx, je manque de lyrisme par défaut d’un enthousiasme alcoolisé, d’où des propos acerbes qui tournent aisément à l’invective.
C’est souvent, je le reconnais, péjoratif. Ma nature paresseuse étant allergique à l’effort surtout sportif, j’ai toujours eu tendance à trouver la dépense physique extrême particulièrement stupide. Se faire valoir par les muscles d’abord et par l’intelligence pour une plus petite part ensuite, me dépasse !
…Et puis la rage que j’ai de rapporter tout à la politique fait le reste.
Serais-je en train de revenir sur mes préjugés ? Toujours est-il que malgré les chutes, celle d’hier dans la course vers Huy fit penser à un carambolage de voitures sur un circuit américain, le cyclisme couronne avant tout une mécanique (le vélo) qui ne pollue pas, qui est silencieuse et qui gagne du terrain sur tous les autres moyens de transport.
Alors, je ne sais plus qu’écrire comme je le fais traditionnellement, si ce n’est qu’il faut distinguer entre les sportifs : celui qui monte sur sa bécane pour se faire des sous et donc en vivre et celui qui trouve commode d’utiliser sa machine dans un but de promenade ou pour faire ses courses, comme le premier, mais avec une autre signification.
Il existe bien une autre catégorie de « sportif », celui qui suit le tour et qui se met à hurler au passage des coureurs pendant une petite minute, après deux heures d’attente au bord de la route.
Sinon, encore, celui qui ouvre le « poste » à l’heure de l’arrivée pour voir le sprint final, projet qui me paraît compatible à ma paresse naturelle.
Il faut savoir être bref, quand le sujet est mince.
J’avais tendance à l’oublier.
Laissons de côté le rapport du sportif avec le sale argent, ce qui pour moi gâte tout d’habitude, mais le vélo est un des sports les plus mal payés, alors pour une fois...

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Le Tour de France a le mérite de me rappeler que l’argent corrompt tout et de relativiser cette corruption dans ce sport, par rapport au foot. Quant au dopage, si ce sport en est atteint, les contrôles sont devenus efficaces. C’est toujours ça !
On ne peut pas en dire autant ailleurs.
Cette année, la visite des châteaux vus des toits et par-dessus les cheminées est quelque chose que j’ignorais et que j’apprécie.
Vous voyez, tout n’est pas perdu dans cette ganache insensible de Richard.

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