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Question de principe.

Les gueulantes sur le social du Mouvement Réformateur, depuis que leur leader est chef du gouvernement flamando-belge, seront-elles encore longtemps acclamées par les pensionnés de ce fichu pays ?
N’y a-t-il pas une limite à l’excès de confiance à partir de laquelle cela devient du gâtisme ?
Si l’on en excepte les dignitaires du royaume touchés par l’âge et qui baignent dans le confortable, les fameuses mesures sociales de Charles et Louis acclamées à Pairi Daiza font pschhhhit !
Les 2 % de rabiot pour les plus misérables d’entre les pauvres pensionnés, le 1 % de « rattrapage pour les anciens retraités d’avant 95 – qu’entre parenthèse toucheront aussi les gros calibres – répandus au mégaphone, bramés comme les cerfs les jours d’accouplement, par le Bruce Willis de la politique de Bart, seront largement bouffés par la nouvelle TVA de l’électricité qui passe à 21 %, plus quelques bricoles, de-ci, de-là sur les accises et autres gisements, juste de quoi relancer le pot.
Faut-il encore rappeler les mille et une petites manières de fouiller dans les poches des plus pauvres ? Ce gouvernement est de la pire espèce, le genre qui donne peu d’un côté, pour reprendre beaucoup de l’autre. Et dire que la presse unanime ironisait sur le gouvernement kamikaze, il y a juste un an! Voilà qu’elle n’en dort plus de bonheur ! C’est louche, non ?
La politique se mène tambour battant comme une pub de poudre à lessiver. Les bébés de Séguéla déboulent dans nos chaumières. Ils savent comment vendre ce qu’ils ne veulent pour eux à aucun prix.
La fatuité d’un Bacquelaine pour mettre le « petit vieux » par terre et on aura fait le tour des nouveautés.
On reste stupéfait devant l’imposition de base des petits salaires et des petites pensions. Le public sait-il que le pensionné entre mille et mille deux cents euros le mois est déjà fiscalement ratiboisé de cent euros d’imposition tous les mois ? Autrement dit, on lui prélève chaque année un mois environ de pension, vérifiable facilement Tour du Midi !
Une mission de la vraie gauche : porter la bonne parole dans les homes. Pas dans les maisons de retraite à 2.000 tout compris, dans les mouroirs du CPAS, là où l’Administration rafle carrément les petites pensions pour assurer un dernier toit à la misère. Même eux doivent ristourner à l’État. Le va-et-vient du fric des pauvres est d’un grotesque !

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Compteraient-ils ces vampires, sur la faiblesse des personnes âgées physiquement et mentalement, pour qu’elles soient compréhensives à leur égard ?
L’emmerdant c’est que le cri poussé par l’injustice ne passe pas.
Qu’importe les plaisirs, dit le travailleur après le turbin, mais dans cette vie merdique il faut se délasser coûte que coûte et n’importe comment.
Ainsi va pensant l’électeur excédé « qui n’a rien à se reprocher ».
Voilà pourquoi, dirait Molière, votre fille est muette et que les « révoltés » le resteront à leur compte et à leurs corps défendant.
Nous sommes des emmerdeurs, autrement dit des populistes !
D’accord. À choisir son camp, je préfère m’adjoindre aux emmerdeurs qu’aux salauds.
C’est une façon de voir ?
Non. C’est une question de principe !

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