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Quand Didjé fait la gueule !

Non, le flash de 2009 ne s’est pas reproduit à New-York. Ce jour là, le chauve le plus séduisant de Belgique contemplait le visage radieux de Carla Bruni et il y eut « quelque chose entre eux (les journaux) ». Dans le film « Un idiot à Paris » Jean Lefèvre est le bredin de village qui croit avoir engrossé la fille du maire, en la regardant intensément !
Malgré tout, il y a bien eu un événement photographique. Le premier ministre Michel aux Nations Unies, flambart et radieux attend de gloser à la tribune, derrière lui, Didier Reynders, grisâtre, le regard éteint, ronge son frein, jaloux et inutile. Il est ravagé par son second rôle, l’ambition visiblement contrariée.
C’était avant le discours du 30 septembre de Charles à la tribune de l’ONU. Reynders aura encore des moments difficiles d’ici la fin de la semaine.
Il aurait fallu un Alain Gerlache, conditionnel sans frein de Verhofstadt dont il fut pour un temps le bras droit bionique et libéral décomplexé, aux commentaires de l’image, pour nous faire avaler que Reynders était concentré sur ses dossiers et pas du tout contrarié.
Oui, mais Gerlache est aussi peu fiable qu’une VW qui passe le contrôle pollution.
Il faut comprendre le drame humain que les MR font semblant de ne pas voir, pour mesurer toute la détresse de notre ministre des affaires étrangères. Sans Charles, il aurait eu sa semaine de gloire à l’ONU.
Dans Didjé, il y a du Dominique de Villepin prononçant son fameux discours de la non-participation de la France à la connerie de Bush en Irak! Seulement pour notre ambitieux local, pas de tribune, pas de conférence de presse, rien que la corvée de porter la mallette de Charles Michel. Cela a dû lui rappeler sa jeunesse quand il portait celle de Jean Gol, tandis que le père de Charles, Louis, cirait les pompes de l’avocat liégeois.
Pas de photo dans un beau cadre sur le bureau, pour l’artiste, quand il sera interviewé au retour par des compères du MR d’une des deux télés nationales. Par exemple, celle où l’on voit Barak et Michelle entourant Charles et sa compagne du moment (non ce n’est pas Carla), elle aurait été si géniale avec Reynders et son épouse. Il avait une réplique toute prête « Nous au moins, on n’est pas à la colle ».
On me dirait que seul dans la suite du Novotel, Didier en aurait pleuré, que cela ne m’étonnerait pas et sans la consolation possible d’une camériste à forte poitrine. Elles se méfient depuis DSK !
Pour le reste, enfin réservé à la politique, on se demande ce qu’une délégation aussi importante que la nôtre faisait à l’ONU, sinon jeter notre argent par la fenêtre ?

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Tout le monde sait que la Belgique est à la remorque des USA et que Michel a trop le souci des Amerloques qui dépensent en Belgique et qui font vivre l’industrie, pour jouer son petit indépendantiste du dimanche. Son collaborateur, ministre des affaires étrangères, aurait trouvé le moyen de frapper les imaginations par une astuce à la Sophie Marceau, déjà ses cols coupés au ras de la pomme d’Adam !... On connaît mieux le premier ministre des Îles Fidji que le grand Charles.
Voilà une semaine d’inutiles frivolités qui va coûter cher aux contribuables.
Quant à défendre « des valeurs auxquelles la Belgique est traditionnellement très attachée », on peut faire confiance à un Michel, fils de son père. Ce n’est pas lui qui échangerait deux Colruyt pour une Anheuser-Busch InBev.
« En Syrie, nous avons deux adversaires : le président Bachar al-Assad et Daech. C’est ça qui fait la complexité de la situation », a bonni le Premier ministre depuis l’enceinte des Nations unies, en pensant secrètement à celui qu’il a dans le dos avec la sueur froide de quelqu’un qui se dit pourvu que Reynders ne soit pas tenté par le salafisme !
Le Premier s’est entretenu avec Daniel Craig, alias James Bond, des fois que l’acteur aurait quelques tuyaux pour neutraliser des ennemis rapprochés.
« La photo de la poignée de main entre les deux hommes a été publiée sur le compte Twitter des Jeunes MR accompagnée d’un message: «L’un est l’homme qui se sort de toutes les situations avec panache. L’autre est James #Bond. », le coup de grâce pour le Commandeur des croyants libéraux ! Et dire qu’il aurait pu être commissaire européen, loin du carnage où il se fait piétiner par son chef de file !

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