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Adam Smith dépassé !

L’art de rouler autrui, d’affirmer son caractère dominant, de prendre le pain de la bouche des autres, en y mettant les formes par un bon traité de commerce, étudié ensuite par nos plus hautes écoles, ne date pas d’hier.
Neandertal usait déjà de moyens d’échange, des monnaies comme des coquillages rares par exemple, ont été utilisés bien avant que l’homme eût un alphabet et des règles d’écriture.
C’est dire que le capitalisme est aussi vieux que l’humanité pensante et qu’il ne s’est amélioré depuis, que dans l’art de faire prendre des vessies pour des lanternes, à la majorité d’entre nous.
Par contre, le sentiment altruiste et le dévouement sans calcul pour plus faible que soi physiquement, plus pauvre financièrement, est beaucoup plus moderne et ferait la base même de tout rassemblement humain, si l’atavisme héréditaire de l’égoïsme n’avait pris le dessus sous forme de règles commerciales et droits de propriété.
Ces mauvais penchants, l’homme les a assemblés avec l’ingéniosité qu’on lui connaît pour les maquiller en actions généreuses, dans un patchwork qu’en souvenir de la Grèce antique, on a appelé démocratie.
Enfoncé Adam Smith, la première « main invisible » est aujourd’hui connue. C’est un roi babylonien ayant vécu en 1760 avant notre ère : Hammurabi.
Il régnait sur Babylone, une ville d’un million d’habitants, ce qui faisait de lui le roi le plus puissant de l’époque.
Jeff Bezos ou Bill Gates aujourd’hui n’ont pas besoin d’engager une milice pour défendre leur patrimoine, la société libérale le fait pour eux. Ainsi, sans qu’il n’y ait aucun lien entre Charles Michel et Bill Gates, ce dernier peut compter sur le dévouement sans faille de notre premier ministre pour défendre jusqu’à la mort, son droit de jouir des 70 ou 80 milliards de dollars de ses comptes en banque et activités diverses.
Hammurabi, bien avant Charles Michel, s’était posé la question de la défense de son magot.
Les gardes prétoriens coûtent cher et sont dangereux même pour ceux qui les utilisent. Ils ne sont pas sûrs. En cela, ce roi avait le flair. Mille huit cents ans plus tard. les légions romaines massacrèrent et remplacèrent plus d’empereurs que les ennemis de Rome,
Hammurabi eut un trait de génie. Remplacé son armée par un Code, c’est-à-dire une loi commune, permettant à tous les possédants de surveiller leurs magots par des artifices juridiques. Du coup, les petits porteurs se mirent inconsciemment au service du roi, comme Charles Michel est au service de Bill Gates.
Ce recueil des lois et décisions de justice est le vrai père de notre système capitaliste.
Il est toujours d’usage de nos jours.

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Surtout n’allez pas croire que nous sommes dans un État de droit, nous sommes bel et bien sous la tutelle d’Hammurabi depuis la nuit des temps, c’est-à-dire 1760 ans avent JC (ne pas confondre avec Jean-Claude Juncker).
La preuve, quand Bill Gates se déplace en Belgique, ce citoyen américain ordinaire est reçu par Charles Michel en chef d’État.
Pourquoi ce code est-il de facture tellement moderne qu’à côté Adam Smith passe pour un Neandertal attardé ?
Parce qu’un de ses premiers principes est de distribuer les pénitences non pas d’après la gravité des délits, mais d’après l’influence et les richesses de celui qui encourt une punition (De Decker doit aimer).
Il connaissait bien les hommes, le roi Hammurabi, pour avoir trouvé cela.
Il pensait d’une façon tout à fait moderne, que la nature des relations entre les citoyens, ce n’est pas la justice égale pour tous, encore moins l’altruisme, mais le donannt/donnant.
Voilà Hayek et Keynes surclassés dans leur compétition par Hammurabi. La Théorie générale de 1936 en réponse aux conférences de Hayek à Cambridge en 1930, est vétille à côté du Code du roi. Les deux économistes en conflit font penser à deux teigneux d’un bureau du MR !
Le plus mal barré de ces temps anciens à nos jours, c’est celui qui n’a rien à donner soit contre sa liberté, soit pour réclamer justice d’un préjudice commis à son encontre, puisque celui qui n’a rien, n’a pas non plus les moyens de se défendre.
La preuve, vous avez déjà vu un citoyen pauvre reçu comme un chef d’État par Charles Michel ?

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