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Espèce… de quoi au juste ?

Ce n’est pas sérieux, je suis incapable de vous apprendre quoi que ce soit sur l’origine des espèces, vous en savez autant, sinon plus que moi. Les savants sont aussi peu avancés que nous, avec des dehors préoccupés qui signifient qu’ils savent, bien entendu !
L'évolution, selon Darwin, des espèces à partir d'autres espèces généralement éteintes, au moyen de la sélection naturelle, nous en avons un exemple vivant et un fossile. L’homme a pris dix centimètres sur cent ans et l’Argentinosaurus, l'un des plus longs fossiles découverts, avait 30 m de la tête à la queue, le jour où il s’est éteint.
Quant à savoir les origines de la vie, comme on dit, on se perd en conjectures. La science s’est arrêtée aux infusoires.
Par contre, si Darwin s’est avancé jusqu’à très près de l’inanimé pour nous faire savoir d’où nous venons, il reste très prudent sur la fin, puisque pour lui, les espèces ne meurent jamais, elles se transforment.
Ce qui est faux à l’étude des fossiles, science qui a fait beaucoup de progrès ces vingt dernières années. Il y a bel et bien des espèces qui se sont éteintes sans produire de successeurs. Elles ont tout simplement disparu, en-dehors de celles qui ont été absorbées par cousinage comme Neandertal dans Homo-Sapiens, tout simplement éteintes irrémédiablement à la suite de facteurs qui tenaient à l’environnement ou à leur génétique épuisée.
Je m’avance peut-être en prétendant que l’homme n’atteindra pas le gigantisme pour s’éteindre – peut-être eût-il été jusqu’à trois, voire quatre mètres ! – sans des facteurs qui tiennent à l’environnement et à sa submersion par l’effet de la surpopulation.
Des expériences en laboratoire sur des souris confirment qu’elles régulent les naissances quand elles sont confinées dans un espace déterminé.
Cette « sagesse » de l’espèce, nous ne l’avons pas.
Peut-être un facteur de substitution est-il en train de clôturer l’aventure humaine ?
Des études nous informent que des perturbateurs endocriniens seraient à l'origine d'une puberté précoce (accélération due au gigantisme) et d'une infertilité accrue qui signe le commencement de la fin.
La dégradation de la qualité du sperme et les cas de puberté précoce ont probablement des causes environnementales, mais elles sont difficiles à démêler, a indiqué le Service de Santé publique Français.
Entre 1989 et 2005, la concentration en spermatozoïdes a chuté de près d'un tiers ( – 32,2%), soit près de 2% par an, d'après des mesures réalisées sur près de 27.000 hommes.
Il est possible que cette baisse (avec deux "s" évidemment) ait débuté dans les années 1970, selon une étude réalisée de 1973 à 1992.
Ce phénomène n'est pas propre à la France, mais s’étend aux pays occidentaux (Amérique du Nord, Europe, Australie et Nouvelle-Zélande), nous n’avons pas de références qui porteraient sur les autres régions du globe.

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On cite diverses causes évidemment en pareil cas, toujours les mêmes : le tabagisme chez les femmes enceintes, une hausse de cancers des testicules, des facteurs nutritionnels ou métaboliques, la pollution atmosphérique ou des modifications de mode de vie (sédentarité, stress, chaleur, sommeil).
Et si c’était tout simplement la difficulté à définir l’espace nécessaire à la survie de l’espèce que la souris a parfaitement compris et intégré et dont nous sommes incapables d’en appliquer les effets régulateurs, dans les grandes villes notamment ?
Un accident génétique serait seul capable d’interdire la progression du confinement des populations massées sur des espaces de plus en plus réduit ?
Si la souris a un contrôle inné de sa progression démographique, nous sommes comme l’Argentinosaurus qui probablement en était dépourvu, dont la disparition est sans doute due à l’impossibilité de son cerveau de commander à un système nerveux situé à trente mètres de sa source de commandement. Si bien qu’un autre saurien carnivore pouvait commencer la dégustation du corps de l’animal sans que celui-ci s’en aperçût !
Voilà où je voulais en venir, la raison principale de notre disparition possible tient à notre bêtise, à notre incapacité de décrypter les signaux de notre corps, à notre insupportable suffisance. Nous sommes persuadés que nous échapperons aux contingences qui fait de ce monde ce qu’il est, grâce à notre intelligence et à notre système économique, le plus performant que nous ayons jamais imaginé !
Foutaise d’école, élucubration de jobastre, nous nous en apercevrons le jour où l’humanité ne pourra se survivre qu’en consommant les réserves de sperme que nous inoculerons à des ovules conservés dans des maternités spéciales. Ce sera le commencement de la fin et elle sera rapide par manque de transmission à des multitudes désormais infécondes.

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