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Halloween !

Faut-il tout dévoiler, comme ma conscience l’intime ? Oui, j’avoue mon incompétence sur les sujets que je traite. Mon inculture politique me fait confondre un bon libéral (Charles Michel) avec un mauvais (Didier Reynders). Ma haine est vive de ceux qui réussissent en dépouillant les pauvres. Je ne leur en veux pas d’avoir étouffé mon fric, mais je suis frustré de ne pas prendre le leur. Mon goût pour les « communisss », c’est ainsi que Lutgen et Deborsu appellent désormais le PTB, n’est rien d’autre qu’une foucade « populisss ». Je n’ai rien à cirer d’aucun parti, attendu que je cachetonne tous les mois au Vlaams Belang. Ma mission : noyauter le PTB (ils ne veulent plus que je noyaute le PS, les rosés se noyautent tout seuls).

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Mon enthousiasme pour Sophie Lecron et Sofie Merckx, pour leur courage et leur exemplarité, c’est du bidon. Je les mate parce que ce sont des femmes sexy et rien d’autre. Ma trahison de l’Opus Dei pour les Loges a permis de faire chuter le CDH. J’ai trafiqué le vin de messe, Alda Greoli se voit sous l’effet en Jeanne la papesse. Elle raconte à Benoît qu’elle s’est sentie prise par une tribade de Lasne, les urnes s’étaient transformées en burnes plantées d’un toys que Stormy Daniels animait pour un show télé de Donald Trump.
Dois-je encore descendre plus bas dans mon abjection scélérate ? Dois-je l’avouer devant tout le monde ? Oui, j’ai voté un soir de grande solitude pour le PS ! Oui, je suis un salaud ! C’était dans les années quatre-vingts et, pire, j’ai récidivé deux fois, busquintant Guy Spitaels par Busquin, alors qu’ils étaient aussi fripons l’un que l’autre, mouillés dans les affaires annexes à l’assassinat d’André Cools. Oui, l’ordure qui fit l’appoint d’une voix, c’était moi !
Enfin, c’est moi qui pour 1.000 dollars a exécuté Jamal Khashoggi, au consulat d’Arabie Saoudite à Istanbul sur l’ordre de MBS, Mohammed ben Salmane. Si nous sommes arrivés si nombreux au consulat, nous étions quinze, c’est que, nous voulions faire disparaître le corps en le mangeant ! Quatre kilos de barbaque par personne en deux repas ! Hélas ! on avait oublié les Alka-Seltzer à Riyad ! Les contrats d’armements avec l’Arabie sont tellement importants que le prince nous a assurés que Trump, Macron et Michel ne parleront plus de l’incident dès fin de semaine. Christine Lagarde du FMI a présenté des excuses au Prince. Elle ne vient pas à la conférence d’Arabie 2030 ! Une brochure sur la morale en politique paraît ces jours-ci à l’UNESCO de NY !
J’ai repris mes cartes de membre d’honneur au MR et au CDH, jumelées c’est moins cher. Je tire à la kalachnikov au club privé Benalla tous les matins sur des cibles « communisss ».
La justice, indulgente, a fait un paquet du tout et m’a condamné à cent heures d’intérêt général chez Richard Miller. Ce travail pénible a occasionné la mort de plusieurs chômeuses remises au travail, avant moi. Pascale Peraita, la dernière est dans un sanatorium en Suisse, victime des gaz nidoreux s’échappant des tuyauteries à chaque usage du propriétaire.

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J’en viens au motif de cette confession : parler de la propreté et de son héros, Ignace Philippe Semmelweis (1818 – 1865) obstétricien hongrois qui œuvra pour l'hygiène. Il démontra l'utilité du lavage des mains après la dissection d'un cadavre pour effectuer un accouchement. À quinze au consulat d’Arabie à Istanbul devant un évier minuscule à nous laver les mains, on a compris pourquoi. Dans les démocraties d’Arabie Saoudite et de la Belgique, les sanitaires, c’est la priorité absolue. Semmelweis ne m’a pas été révélé à un cours de médecine à l’ULg, mais « Dans de beaux draps » l’œuvre la plus immonde de Louis-Ferdinand Céline que j’ai dévorée avec délices. J’ai de l’admiration pour LFC depuis sa collaboration avec les nazis de Vichy. Dès que je sus que sa thèse de doctorat à la Sorbonne traitait de l’hygiéniste Semmelweis, c’était un devoir d’écrire une confession d’hygiène mentale ! Comme a dit Louis Michel « il vaut mieux être propre à l’intérieur qu’à l’extérieur. » Après l’horrible confession, il convenait d’aborder le côté pratique, la partie la plus infamante et choquante. Je suis en scatologie aussi dégueulasse qu’en dénis moraux. Tout le monde a connu l’envie pressante et la recherche de toilettes en urgence. Les discours des deux Michel me font chier ! Certains WC dans les bas-fonds, les troquets infâmes et les pissotières publiques, ont les sièges couverts de gouttelettes, souvenirs de l’utilisateur précédent. Dès lors, que faire? Se comporter comme si de rien n’était et procéder comme à l’accoutumée, ou bien tenter de faire son affaire accroupi, en équilibre précaire? « Notre monde est, à bien des égards, une planète de microbes. Comme tous ses habitants, nous portons en nous et sur nous nos propres forêts tropicales microscopiques, que nous échangeons en permanence non seulement avec notre environnement, mais aussi les uns avec les autres. Les microbes sont en effet abondants dans tout le corps humain, y compris sur la peau, dans la bouche, dans les yeux, dans les organes urinaires et génitaux ainsi que dans le système gastro-intestinal. La plupart des gens transportent jusqu’à un kilogramme de micro-organismes… Ces bactéries, champignons, levures, virus et parfois parasites vivent majoritairement dans l’intestin. » (Slate magazine) Refusant d’encore contaminer les autres, j’ai choisi la constipation ! Il ne me sera plus nécessaire de grimper sur le siège des toilettes pour m’y accroupir, uriner par des poussées vers le bas contribue au prolapsus des organes pelviens. La petite goutte d'urine qui reste dans le caleçon, la poignée de porte sale qu’on ouvre avec les dents, quand on a les deux mains prises à remonter le pantalon : c’est fini !...
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– Monsieur, réveillez-vous ? – Hein quoi ! – Vous vous êtes endormi sur ce banc. – Sur quel banc ? – Voyons, sur lequel vous êtes. ! – Moi, qu’est-ce que je fais là ? – Voulez-vous que je vous conduise aux urgences ? – Non, je rêvais ! – Vous êtes sûr ? – Oui, je rêvais que je volais à moi-même mes propres ailes ! – Vous rêviez que vous voliez de vos propres ailes ? – Non, je rêvais que je les volais ! – Je ne comprends pas ! – Ce n’est pas grave. Personne ne me comprend. – C’est halloween ! – Oui, c’est cette foutue connerie qu’on ne voulait plus en Europe qu’on a fourgué aux Amerloques, qui nous la revendent beaucoup plus cher, normal quoi ! – Je vois que vous allez mieux. Je vous laisse.

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