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Nidor, le penseur de Rodin.

Après le départ calculé de la N-VA de ce gouvernement des droites, la détestation du programme libéral pourrait prendre une pause avec le soutien de Di Rupo ; à condition que le démantèlement de la sécurité sociale et des coupes dans les pensions du détesté Bacquelaine ne se voient pas trop. Richard3.com est d’avis que le PS pourrait aider le système libéral en lui offrant des béquilles, avec l’idée derrière la tête d’une alliance après les élections de mai prochain, si par malheur, Charles Michel devait passer par un vote au parlement après son remaniement, ce qui semble de plus en plus probable aux dernières nouvelles.
C’est là qu’on s’aperçoit que le parti libéral est divisé. Il y a la fraction « rosée » représentée par Christine Defraigne, elle-même en ménage avec le PS à Liège et le pur jus de droite représenté par le petit Chastel toujours marqué par son passage à Charleroi dans le rôle de l’Armageddon du clan Van Cauwenberghe et agrémenté par Didier Reynders, dans la haine de tout ce qui n’est pas lui. Les deux larrons acquis à la conviction que le MR n’a, à l’avenir, que l’association avec la N-VA de possible. Il faut fuir le PS pour des raisons électorales, les deux chassant le même type d’électeurs, disent les stratèges amateurs du capitalisme mondain. Ce qui place Charles Michel entre les deux, lui qui, par tempérament et conseillé par Louis, aurait tant voulu rassembler toutes ses têtes pensantes à l’ombre de son vaste front dans une position centriste, c’est-à-dire qui ne conclut jamais, hésite toujours, reste dans le faux semblant, mais qui finalement ne sert que les intérêts du capital.
Nous voilà beaux, avec un gouvernement qui ne représente plus que lui-même, c’est-à-dire le grand capital et quelques Flamands parmi les éternels mirliflores de ce pays.
Pour remplir quand même la salle d’attente de mai prochain, le spécialiste en démocratie, Didier Reynders s’est répandu en prophéties sur La Première et le plateau du JT de RTL. Une réconciliation officielle avec la N-VA, lors des prochaines élections législatives n'est pas à exclure, selon Nidor.
La N-Va étant devenue bonne pour le service des banquiers et du patronat flamand, elle est donc définitivement blanchie. Reynders-Nidor veut n’exclure que les partis « extrêmes », le Vlaams Belang et le PTB/PVDA.
Le penseur ne classe pas la N-VA à l'extrême droite. S’il a lu la propagande raciste, le nouveau torchon que la N-VA répand en Flandre pour justifier son anti-Marrakech, Reynders en est aussi.
« La N-VA a dépassé le stade de la radicalisation, elle est aujourd’hui à l’extrême droite. Impossible pour un parti démocratique de gouverner avec eux », a tweeté Stef Vonk, président des jeunes socialistes anversois, Reynders n’en tient pas compte ! Quand il aime, peu importe s’il s’agit de vagues descendants d’Adolphe, ceux qu’il aime sont sanctifiés !
Comment justifie-t-il que la N-VA soit un parti compatible avec les gens « honnêtes » ? Par la statistique !
Richard3.com cite 7 sur 7 magazine « À la question de savoir si la N-VA est un parti d'extrême droite, Didier Reynders rétorque qu'il faudrait dès lors "estimer que, dans la province d'Anvers, 46% des électeurs sont des électeurs d'extrême droite": "Ce n'est pas mon sentiment et je fais encore la différence".
Ce raisonnement est effrayant. Si je comprends bien Reynders, il aurait été nazi en 1939 quand 80 % des Allemands l’étaient à l’époque!

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Voilà un curieux intellectuel qui n’a aucune règle morale !
Si c’est sa conviction en politique, l’intuition des Gilets Jaunes qui refusent une appartenance ou un chef est proprement géniale, tout au moins à l’encontre des responsables de caniveaux.
On a compris Reynders adore l’extrême droite flamingante. Comme en politique les détestations passent mieux que les adorations, il fallait au penseur un ours en peluche à déchiqueter. Ce sera en toute logique qu’il passera ses colères sur le PS, comme son ami Bart De Wever, dans une détestation commune.
Pourtant le PS se conduit en parti frère, puisque Christine Defraigne, l’adjointe des anciennes tribulations liégeoises de l’Ucclois, vient d’y convoler avec Willy Demeyer. Et Reynders de faire référence aux négociations entamées entre le PS et le PTB dans certaines communes.
Alors, Reynders, voyou ou honnête homme, girouette ou fin tacticien, arriviste ou homme de principe ? Richard3.com a fait son marché. Je changerais de trottoir si je le croisais dans la rue.

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