« Reynders… presque recasé ! | Accueil | La politique du dimanche. »

Dégoûté de la Belgique…

…de son gouvernement, de Sinardet et Delwit, de Di Rupo en couple avec De Wever, de Charles Michel et de Didier Reynders, qu’on entretient comme Léopold II entretenait des danseuses à Paris, au temps de l’Exposition Universelle.
Si ça continue, je mets la menace de Delwit à exécution, je déménage…
Un gouvernement pour la fin de l’année ? “C’est encore possible” plaisante 7/7 le magazine scout de la génération Philippe. Surtout que personne ne s’est risqué à parier que ce serait en 2019 ! En pleine déprime, encore un mot sur ce gouvernement fantôme, je vais, comme Bolsonaro avec Brigitte, plaisanter sur les slips de la reine Mathilde. En change-t-elle tous les jours ? Si on demandait à sa femme de ménage ? C’est une question de principe. Elle est trop dépensière.
Pourquoi se presser ? Les deux grosses vedettes Charles Michel et Didier Reynders seront aux manettes jusque fin septembre d’un gouvernement aux affaires courantes. Son chef est en réalité maître d’un gouvernement de pleine activité. La législature aurait donc une propriété jusque là inconnue, celle de prolonger son temps légal, par voie de nécessité.
La durée de la nécessité étant illimitée, on pourrait voter, par exemple, une législature sur deux, la deuxième étant d’affaires courantes. Le gouvernement de coalition libérale MR/libérale PS aurait la possibilité en deuxième période, de mettre en œuvre ce qui n’avait pu être passé dans la première, par défaut de majorité, celle-ci n’étant plus nécessaire.
Sans doute un autre et grave problème a été réglé par Charles Michel « à l’insu de notre plein gré ». Il s’agit des indemnités des ministres et parlementaires à leur départ. On sait que nos deux illustres vont quitter la vie parlementaire belge en même temps qu’ils entreront à l’Union Européenne. Dans les deux cas, ils sont de très anciens parlementaires (ils n’ont jamais travaillé), même s’ils entrent directement en fonction à l’Europe et que leurs traitements ne souffriront aucune coupure, l’État leur versera 480.000 € chacun, en plus de leur traitement de ministre. Un sacré pot de départ d’une Belgique généreuse envers ceux qui n’ont fait qu’y étaler leur haine du pauvre, leur manque de cœur et leur parfaite complaisance à leur égo. Ils s’aiment trop, ces deux-là, pour tenter de nous aimer !
Elle n’est pas belle la vie, 480.000 totos nets d’impôts ? On se rappelle ce qu’un autre goulu, José Happart, avait empoché en sortant de la présidence du parlement wallon. On en a la gorge sèche !
Ah ! ce qu’on est généreux avec l’engeance qui creuse les déficits rien que par sa seule présence !

1lkfdqq2u.jpg

Après septembre, Bacquelaine pourrait devenir premier ministre. On prépare déjà les lampions chez Coca-Cola à Chaudfontaine pour fêter l’événement.
Bacq pourrait même envisager de faire passer sa nouvelle marotte « sus au pensionné oisif », en le remettant au travail deux ou trois ans de plus. Les affaires courantes, vous connaissez la nouvelle méthode « l’état d’urgence permanent ». Ça passerait sans un pli.
Fin août, les chefs de file des sept partis encore en lice pour former un gouvernement fédéral (N-VA, CD&V, MR, Open VLD, PS, sp.a et Groen) se sont revus. Elio Di Rupo en a marre lui aussi. Depuis que son chef en libéralisme Charles Michel part discrètement sur ses chaussettes, l’homme de Mons se voit bien 16, rue de la Loi. L’ambition lui a fait perdre ses hauts le cœur à l’odeur du suint fasciste de Bart De Wever. Ils ont tous les deux participé à la réunion mercredi au Palais d’Egmont, chaise contre chaise, main sur la cuisse de l’autre, fusionnels comme les Macron !
Et ce n’est qu’un début.
Ils hésitent : baisers devant la caméra avec ou sans la langue ? Le bureau du PS s’est réuni sur la question. Di Rupo se dit prêt pour le sacrifice.
Le duo Didier Reynders-Johan Vande Lanotte a présenté la note sur la situation budgétaire du pays, une autre à MM. les postulants pour la formation du gouvernement, enfin la troisième, présentée au trésorier de la chambre, ne vous concernait pas. Elle n’était qu’une note de frais, dont le montant n’a pas été révélé. Secret d’État !
Vont-ils mettre de l’eau dans leur vin, avant de se toucher les parties nobles ?
Sinardet et Delwit se diront-ils « oui » à leur tour, devant l’officier de l’état-civil à Anvers ?
Unis, le déménagement à deux serait moins couteux au cas où Raoul Hedebouw deviendrait premier ministre, dans quelques législatures ?
Encore groggy de l’échec de la coalition coquelicot, le PS – nous dit 7/7 – doit faire avaler à sa base sa future alliance avec le MR, malgré la participation très probable d’Ecolo qui adoucit le suppositoire collectif anti-inflammatoire.
Dans ce contexte délicat pour le PS, montrer trop de relâchement des sphincters à l’égard de la N-VA, qu’il n’a cessé de fustiger, pourrait froisser son partenaire à gauche de l’échiquier politique. D’où la prudence des socialistes. Pour rappel, Ecolo ne participe pas aux négociations fédérales, refusant de s’asseoir à la même table que la N-VA.
Le PTB et le Vlaams Belang n’ont pas été conviés aux discussions. Circulez, c’est pas ici que ça se passe.
Le déficit de 7,5 milliard cette année, jusqu’à 10 milliards pour 2020 du peu glorieux personnage qui s’en va régner sur l’Europe, ne rend pas les choses faciles.
Au lieu de leur filer notre argent, on aurait dû demander que Charles et Didier nous remboursent le fric qu’ils ont fait perdre à tout le monde.
C’est complètement dégoûté que je termine cette chronique. Je vais finir par en vouloir aussi à cette partie de l’opinion belge nickelée sur nos deux cabochards qui risquerait de remettre le couvert pour faire élire leurs clones.

Poster un commentaire