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La traque aux chômeurs ouverte !...

Il faut être « un salaud de riche » pour avoir l’idée de faciliter les licenciements pour créer des emplois !… Epstein, qui avait besoin de jouir trois fois par jour pour résister à la mélancolie, était un exemple de consommateur de la jeunesse inexpérimentée. Il va manquer à la Jet Society et à Macron pour créer des emplois d’apprentissage.
Le président devient sanguin à présenter ses dernières ordonnances sur le chômage aussi saignantes. À contempler le couple, on dirait Ronald Reagan et Margaret Thatcher. Muriel Pénicaud, ancienne directrice des ressources humaines (DRH) de Danone a confiance. Son président ne fume pas, ne se drogue pas et n’est pas pédophile. Il est simplement contrarié ; Strauss-Kahn, Weinstein, Epstein, il craint l’amalgame pour le patron de sa banque, une nouvelle nuit de cristal, contre les sémites violeurs. Avec l’antisémitisme qui règne dans certains milieux d’extrême droite, Dieudonné aux aguets, on peut s’attendre au pire…
Lui-même met en place un hold-up sur les indemnités de chômage, en mettant hors-jeu patronat et syndicat dont c’était le rôle. Ses deux interlocuteurs habituels n’ont pu se mettre d’accord, et pour cause, Macron avait piégé la discussion en enjoignant impérativement aux deux parties, d’économiser un milliard sept sur le budget indemnisation.
Le but que poursuit Macron est à terme la disparition de l’indemnité de chômage pour un système d’assistance, comme aux États-Unis.

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On sait les MR-socialistes et les PS-libéraux friands de nouveautés américaines. La manière de Trump séduit Macron, le premier prend « la femme par la chatte », Macron voudrait la prendre par les sentiments de sacrifice « le chômeur coûte une fortune aux patrons et à l’État chaque année ».
Nous sommes en Belgique presque à l’heure française sur la question. Il suffit d’allonger le temps de travail nécessaire pour couvrir une période donnant droit aux indemnités de chômage et, sous prétexte d’égalité, de tendre vers un rétrécissement des taux d’indemnisation. Dans le nouveau système Macron, les travailleurs à temps partiel verront s’allonger considérablement le nombre de jours de travail nécessaire, le fait de travailler dix-douze heures par semaine n’étant pas suffisant pour atteindre 35 heures de travail minimum, il faudra dans ce cas, compter trois semaines ou plus pour que l’ayant-droit comptabilise une semaine de travail.
Mais c’est à un autre bastion que faute d’un syndicalisme prompt à la réplique, les libéraux, de plus en plus sûrs d’eux, s’attaqueront. Le patronat, en accord avec LREM, revoit le contrat de travail à durée indéterminée (CDI), qu’il a déjà fortement entamé dans son offensive pour un contrat à durée déterminée (CDD) et qu’il veut remplacer par des auto-entrepreneurs à la manière des Ubérisés, sans contrat du tout.
La sous-traitance évite à l’entrepreneur des charges de personnel, met les sous-traiteurs en concurrence pour diminuer les taux des prestations et n’est pas contraint de payer des indemnités de licenciement, ni des jours de carence pour les congés maladie.
L’ubérisation générale voilà l’objectif.
Le salariat fait de la résistance, évidemment. Les syndicats sont groggys ! L’offensive de Macron tombe pile pendant les vacances d’août, mois propice aux coups en-dessous de la ceinture. Les travailleurs belges sont protégés actuellement par l’absence de gouvernement, mais jusqu’à quand ? Un sadique comme Bacquelaine n’hésite pas à ronger son os en intérim, espérant se faire remarquer et engager pour la prochaine équipe, dans un moment où il ne peut pas serrer la vis, attendu qu’il est ministre sans capacité de nuire. Qu’il se contente de ramasser son blé, c’est tout.
Ce qui gêne le patronat tient à peu de chose ! Il y avait pour les personnels sous contrat une obligation de subordination, sous peine de licenciement pour faute grave. Avec des auto-entrepreneurs et des ubérisés, les obligations de subordination ne sont pas aussi tranchées. Un auto-entrepreneur est déjà précarisé avant de remplir un travail déterminé. La subordination, il a connu, c’est en grande partie à cause de cela qu’il tente autre chose. Pour se mettre au niveau des vrais patrons, il va souffrir.
Les économistes sont atterrés de la façon dont on s’y prend pour atteindre les plus fragiles, leur imputant le chômage de masse comme étant de leur faute. Cette ignominie semble partagée par les libéraux de l’extrême droite au PS.
Avec la précarité des pauvres comme garantie de prospérité des riches, la démocratie est bien malade.
L’Europe sociale n’existant pas, les fonctionnaires de Bruxelles suivent ces réformes attaquant directement le pouvoir d’achat des plus faibles, en légalisant les pratiques antisociales des membres de l’UE. C’est une politique dangereuse qui offre un boulevard à Salvini et Marine Le Pen qui ont beau jeu de dénoncer les outrances antisociales.

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