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Guerre fratricide au MR !

C’est comme si on était le soir du 12 novembre, les bulletins de vote par correspondance des militants du MR dépouillés et le nom du nouveau président connu !
Pourtant, il y a du rififi chez les Hommes !
Philippe Dodrimont, président de la fédération MR de Liège, au nom de ses douze mandats rémunérés en est sûr, Georges-Louis Bouchez est du même gabarit que Didier Reynders !
Dodrimont rejoint Jacqueline Galant et Bacquelaine.
Ainsi Geo-Lou à la belle gueule de Tariq Ramadan, un bagout VRP en aspirateurs, il est aussi le clone de Didier l’embrouille ! Il reprend à son compte les tenailles chauffées à blanc de la maltraitance du peuple, au nom du libéralisme !
Tout dépend du nombre de votants. Si c’est entre 156 et 198, la clé du local que Charles Michel tient au bout d’une ficelle, Bouchez ne sautera pas haut assez pour la saisir.
De toute façon, comme dit Chastel, c’est du provisoire. Dans cinq ans Georges-Louis sera obligé de la rendre. Charles sera de retour, ayant tourné la page glorieuse de l’UE.
Dans le cas d’un deuxième tour, Georges-Louis serait à trente jours de sa consécration. Ce ne serait que partie remise.

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Les concertations internes, avec indiscrétions garanties de Richard Miller, vont bon train. Les Réformateurs veulent éviter une ixième guerre des clans, genre Reynders et Michel. Raté ! Au lieu de deux clans, il y en a cinq !
Le club le plus macho des partis francophones, a déjà enterré Christine Defraigne et Clémentine Barzin, les deux sans-zizi.
Elles seront là pour l’ornement. Richard Miller aime la présence féminine. Il n’y a pas mieux pour agrémenter les lectures des accords de libre échange et dépouiller le courrier.
Titine et Mimine attirent les bas-bleus par le paradoxe de Fermi « S’il y avait des femmes MR intelligentes, elles seraient déjà présidentes ». Alors, elles espèrent !
Pour Richard, leur candidature, c’est la sous-merde d’un Chastel qui fait sous lui, dès que Charles lui passe une main dans les cheveux.
Miller voit le match Denis Ducarme – Georges-Louis Bouchez, terminé par KO debout d’un Ducarme sonné par la frappe du barbu.
Pourtant Denis en veut. Il est l’outsider et il enrage. Son ancienneté au parti n’est pas payante. Sa haine du voile l’a dévoilé. Les émirs sont des clients très convenables. Avec sa gueule d’enfant du désert, Geo-Lou crée l’équivoque « modern-style ». Ducarme fait plouc 1925. Il a l’air d’être le gérant du Rassemblement National, section Belgium ! Il a le melon enflé. Son physique le dessert. Il fait peur !...
En plus les deux hommes sont frères hennuyers. Mais, c’est Georges-Louis qui a ferraillé contre Di Rupo à Mons et qui en tire les bénéfices. Il ourle les vilénies et les coups tordus à la manière des Michel, d’un doigt fin. L’élite du parti en raffole.
Denis estime que ses opposants “jouent l’homme” et abîment le parti. “À mes amis barons, je dis : du calme !” ; Il est comme ça, Denis Ducarme. Il voit le parti abîmé, par les faiseurs d’embarras. Lui, c’est du solide. Il rêve de dépouiller les vieux et les chômeurs, comme Bacquelaine et Bouchez. Mais, il n’est pas l’homme des bosquets et du coin des bois. Ces victimes, les pauvres, il les taille en pièces, à grands coups d’estoc. C’est justement ce qui déplaît à Bacquelaine. Bouchez sera le renard du poulailler de la FGTB. Son candidat croit que sa haute intelligence servira à chloroformer les gens de peu, afin de les mieux étrangler sans souffrance inutile.
Les barons craignent le « style Ducarme ». Son idée “débat de fond” les terrifie !
M. Jeholet, réincarnation d’Alexis de Tocqueville, estime que les candidatures annoncées de Denis Ducarme et de Georges-Louis Bouchez pourraient faire du tort au parti. En effet, un parti sans programme, si ce n’est de palper du fric et d’envoyer des lettres d’amour à Donald Trump, intéresse le Belge moyen. Georges-Louis seul en piste saurait ourler son néant d’un programme fictif d’une belle tenue, mais avec Denis, argumenter devient périlleux.
Inversion des choses, Georges-Louis aurait dû s’appeler Ducarme et Denis, Bouchez. C’eût été « insight ». Qu’est-ce que vous voulez, ce n’est pas la première anomalie au MR !

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