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Un testé récalcitrant.

Ce ne serait pas la première fois que la Belgique serait représentée par un con. Quelques faits historiques tendent à dégager des personnages qui encombrent nos livres de superlatifs immérités d’histoire à la Pirenne. Certains n’avaient pas de cœur, d’autres manquaient d’opportunité, enfin une autre catégorie avait fait un mauvais choix. Dans cette dernière, Léopold III a le pompon. Il n’est pas près d’être battu.
Incontestablement, son fils Albert II relève de l’ironie d’Audiard « si les cons volaient, il serait chef d’escadrille ».
Ceci à propos des tribulations procédurières d’Albert II dans l’affaire de reconnaissance de paternité à l’égard de sa fille supposée Delphine Boël.
Qu’il soit sous la coupe de Paola ou fermement convaincu que Delphine ne soit pas le fruit de ses amours, Albert II a réussi à se mettre tout le monde à dos.
Il ne s’est pas rendu compte que la dynastie fût assez branlante sans lui, pour scier un pied de la chaise qui sert de trône à son fils aîné. Son cas relève d’un QI déficient.
Il n’est pas le père. D’accord. Delphine est une intrigante, une dingue en quelque sorte. On est attentif à son raisonnement. Mais alors après s’être soumis au test ADN, pourquoi s’obstine-t-il depuis à interdire qu’on en divulgue le résultat par toute sorte de moyens juridiques que la justice a toujours mis à foison dans la panoplie juridictionnelle à l’usage du riche ?
Il est le père. Que n’a-t-il ouvert les bras à sa fille et il y a longtemps qu’on n’en parlerait plus. Maintenant quoi qu’il fasse, il va passer aux yeux de l’opinion pour un beau saligaud. Il aura raté complètement des rapports qui auraient pu être affectueux avec un de ses enfants. Il aura perdu l’estime d’une parentèle qu’il récuse, de ses petits fils dont il n’aura pas l’affection.
C’est là qu’on s’aperçoit que c’est un con.

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Pourquoi cette chronique sur un sujet inusité, en tout cas rarement abordé ? Cette page d’habitude n’est pas particulièrement people ! Le sujet est assez particulier puisqu’il traite à la fois d’un fait-divers et de l’obstination de deux parties qui veulent ce que l’autre ne veut pas.
Quand dans un fait-divers, la sphère privée alimente la sphère publique, un phénomène de transmissibilité de l’une à l’autre se produit. Alors, cela nous concerne.
Un personnage de l’État n’est pas responsable de son milieu social, mais il doit assumer le fait qu’il en a subi l’influence.
Les caractères s’y forgent et s’y développent avant d’intégrer la sphère publique. La valeur du détachement des intérêts familiaux fera un dirigeant sous influence ou libre d’attaches.
Cela permet aussi de voir comme les médias servent les gens en place dans le cadre de la société bourgeoise conservatrice et comme ils desservent ceux qui les combattent en développant un engagement politique actif et contradictoire
Dans certains cas, savoir que dans la sphère privée, le dirigeant est un petit monsieur odieux ou ridicule peut donner des indications utiles de ce que seront les décisions prises dans la fonction qu’il occupe.
Se rend-on compte que la Belgique a été représentée pendant plus de dix ans, par un chef d’Etat qui conteste un arrêt du 16 mai 2019 de la Cour de Bruxelles décidant qu’il devait se soumettre à un test ADN ; mais que les résultats de ce test ne seraient pas publiés avant qu’une nouvelle audience ait été fixée. La fixation d’une nouvelle audience devant la cour d’appel dépend de la décision qui sera rendue par la Cour de cassation, qui doit estimer si les arrêts de la cour d’appel étaient conformes ou non.
Albert II a subi un test ADN le 28 mai 2019, et le voilà jetant à foison de l’argent à ses avocats pour que le public ignore les résultats !
Quel aveu de paternité !... plus clairement établi que n’importe quel test.
Quel manque de hauteur et de dignité !
Un « grand » homme peut être « petit ». On entre dans une réflexion philosophique qui a son importance.
Comment savoir si tous ces premiers plans, ces « grands » à toutes les tribunes, de la modeste estrade des conseils communaux, à la chaire de vastes hémicycles, sont des hommes d’état ou de pauvres types servis par une chance prodigieuse ?

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