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La stravaganza !

On croyait tirer l’échelle, après la faisanderie sur le toit glapissant son répertoire de fausses bonnes nouvelles pour 2020.
Que nenni !...
Restait encore un inénarrable, après que Didier et Charles se fussent tirés de la pétaudière Belgique pour détrousser de ses pouvoirs Ursula von der Leyen. Il restait GLB !
Georges-Louis Bouchez en sweet-shirt, pour tout dire inattendu, sait-il ce qu’il fait, l’avant-bras gauche tatoué jusqu’au coude au risque d’effaroucher ces dames en bleu qui détestent autant les barbus que les tatoués !
La gauche, je parle en son nom, n’a rien contre les tatoués, ni contre les barbus, c’est le grand principe que chacun fait ce qu’il veut de son corps, mais les libéraux et les MR en particulier, pas sûr !
Pour ceux qui ont un balai dans le cul (presque toute la clientèle de GLB) prononcer des vœux en débraillé, avec une barbe qu’il a empruntée à Tariq Ramadan et un tatouage complet d’un avant-bras, à moins que les piliers du temple libéral se fussent soudain libérés du joug des Michel et l’autre branquignol au col horizontal, Reynders, on peut dire que cette droite-là s’est émancipée des tricoteuses des œuvres libérales, pour applaudir GLB !
On se demande ce que Denis Ducarme prépare en contre-offensive, une entrée en caleçon chez le roi ?

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Quant au ministre Daniel Bacquelaine rallié opportuniste à GLB, toujours tiré à quatre épingle, les pompes cirées à la cire d’abeille, va-il tomber la veste en été et nous apparaître le nombril à l’air à ras du bord de la chemisette Coca-cola made in Chaudfontaine ?
En ancien des Bat’d’af, une clé de douze dans le falzar pour avoir l’air d’un mec à la zézette triomphante, Bacq serait-il le chouchou du futur gouvernement de GLB ?
Une chronique d’un début d’année doit commenter les vœux des élites.
Ceux du tatoué sont brefs, inodores et insipides. Le légionnaire GLB et son factionnaire à la pension par points, sont dans les sables chauds du désert de la concertation.
Bref, on en est toujours à supputer! Rien n’a bougé… depuis le point de presse des deux informateurs, jusqu’au point de Bacq. Rabiot de la perm’ jusqu’au 26 mai. Le caporal Bacquelaine pourra pêcher à l’aimant sur la Vesdre juste derrière l’usine Coca-cola, histoire de se faire des sous avec les capsules accrochées aux hydrophytes qui pullulent depuis l’extension de la fabrique à l’eau sucrée.
GLB ne veut pas revivre les échecs des prédécesseurs, même si pour lui, se sont ses anciens patrons. La Belgique aura donc réveillonné quatre fois sans un vrai gouvernement, bien dodu et bien élu. Chez l’ersatz Sophie Wilmès, à part les salaires toujours corrects, rien n’est légitime. Il paraît que c’est une illégitimité légitime aurait pu dire Delpérée, le nouveau baron « constipationnel », de la proctologie constitutionnelle.
Mais qui cela inquiète encore ? écrit un journaliste du Soir, qui n’a pas fermé l’œil de la nuit, pressé d’en finir avec l’article, en songeant qu’il gagne à peine deux mille balles par mois.
Est-ce qu’on a déjà vu un pareil mastic en démocratie ? Ils sont élus et on les paie pour faire un gouvernement, qu’ils ne font pas ! Un bon gestionnaire ferait une retenue sur salaires !
Comme pour une course à Longchamp, dix chevaux sont toujours dans la course. Vlaams Belang et PTB-PVDA sont non-partant. GLB a pensé consulter les confiseurs et les eaux minérales, un peu comme s’il n’était pas au courant que le plus près d’entre eux est à Garmisch-Partenkirchen, jusqu’au 15 janvier inclus.
On pense à gauche, qu’il aurait pu consulter ceux qui sont au boulot quand les autres se marrent. « Si on commence à consulter les ouvriers, où on va » a répondu Charles au téléphone. Le Tatoué en est resté sur ça. Il y a bien Carlos Ghons, disponible depuis hier. C’est encore trop frais, la pièce n’est pas tombée.
Tout ce qu’on sait, c’est qu’il y a un socle MR-CD & V ! Il est important de ne pas dire " arc-en-ciel/paars-groen ", évoquant pour le parti de Joachim Coens l’époque (1999-2007) où il ne pesait plus grand-chose et se trouvait dans l’opposition, pour la première fois depuis 40 ans.
Ce duo ne pèse que 26 députés pour 38 (sur 150) lors de la législature précédente ! Une association de battus peut-elle être la base de la prochaine coalition ?
C’est là que nos virtuoses vont se lancer dans le baroque et nous faire du Vivaldi !
Georges-Louis Bouchez se doit de manœuvrer en cachant son tatouage au CD & V, en gardant l’Open VLV à l’œil et en se rendant compatible avec les socialistes (il a déjà la tenue), les écologistes, et le bec, et le bec, alouette, alouette, ah !... Il nous plumera.
Une Quatre Saisons à la Vivaldi, entend-on déjà.
Mais Vivaldi a écrit une œuvre plus appropriée que GLB devrait connaître « la stravaganza », l’extravagance en français, si réaliste dans notre cas, que ce serait dommage de s’en priver.
Ou encore, comme c’est un programme à sept, demander l’autorisation à Disney d’appeler le gouvernement futur « GLB et les sept nains ».

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