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Des cerveaux fêlés ?

Nous sommes aussi contrôlés qu’une machine outil allemande sortant de l’usine. On passe des examens partout. On réclame des diplômes à propos de rien. Les filières sont censées placer chacun à sa compétence. Alors qu’on ne passe aucun examen pour être ministre en Belgique ! Voyez ce que ça donne avec Clarinval !
Même l’Europe sacrifie à cette éventualité, les commissaires européens ont un examen de passage, de pure forme, certes. C’est surtout la connaissance de l’anglais qui préoccupe l’UE..
En Belgique, on est dans le flou, non pas sur la capacité intellectuelle, ce serait prétentieux de juger des connaissances d’un ministre, mais sur sa santé mentale. Le ministre est-il équilibré ou bien a-t-il des perséides qui lui traversent le cerveau ?
C’est important pour la suite. Un corrompu, par ailleurs grassement payé par l’État, était-il fou avant d’être délinquant ? Une cervelle d’oison qui ne renouvelle pas les stocks de masques a-t-il l’esprit dérangé ?
On ne peut pas savoir ce qu’il y a dans la tête des ministres. Sont-ils stables ? Leur conformisme libéral apparent cache-t-il une fêlure, un manque, un vice, capables d’influencer leurs facultés, si bien qu’ils ne les auraient plus toutes ?
La gestion du coronavirus a montré de graves manquements. Est-ce que ces lacunes sont dues à la fatalité, à une mauvaise politique ou un dérangement organique de la matière grise ?
Ce n’est quand même pas rien, ce phénomène.
Je suis loin d’être rassuré. La science politique voue les ministres à traiter le citoyen d’abstrait. Mais quand on voit les mesures qu’ils prennent en déduction des objectifs, il existe chez eux un sentiment inégalitaire presque dans leurs gènes qui leur fait prendre pour normal qu’une femme d’ouvrage soit payée à 750 €, alors qu’ils sont eux, à plus de quinze mille !
Avec la circonstance aggravante que ce sont eux qui fixent leur salaire par la loi qu’ils proposent et qu’ils influencent fortement par pression politique, les barèmes des femmes d’ouvrage !
Les milieux éduqués sont-ils conscients de cette évidence ? Sinon leur crétinisation est un problème majeur dans une société bouleversée par la crise économique et le covid-19.
Traiter les autres de fous paraît facile. Il l’est en effet, quand on attaque les différences des conditions de vie dans les classes sociales. Les différences énormes ne peuvent être que l’œuvre d’un fou ou d’un tyran.
Et le moyen de changer les choses, quand il y a plus fous que les ministres : l’autorité européenne ! Si bien qu’ils peuvent par subordination devoir obéir à plus fous qu’eux.

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C’est dans cette atmosphère malsaine que le monde anglo-saxon se retire de l’Europe, laissant celle-ci à ses mœurs continentales. Livrés à nous-mêmes les craintes sur la santé mentale de nos classes possédantes pourraient s’avérer plus réelles, rapport aux traditions propres au continent européen, peu propice à la démocratie : les racines anciennes, les dynasties, les dictatures, ramenant l’Europe à la réalité des châteaux, les puissances locales et les empires financiers.
Les perspectives qui arrivent après corona, d’un pouvoir exercé par des esprits peu éclairés du siècle des lumières, pourraient faire disparaître la démocratie. La Belgique serait toujours conduite par les mêmes déséquilibrés, dans une sorte de paradis pour les uns et un enfer pour tout le reste.
Dans cette hypothèse, quoique la population belge soit une des plus passives d’Europe, nous pourrions nous trouver dans les conditions d’une explosion sociale.
La difficulté d’instaurer la volonté du plus grand nombre par le suffrage universel s’est compliquée de l’obstination des classe dirigeantes à camper sur des positions que seuls des esprits irrationnels et déficients peuvent encore défendre.
Le libéralisme à l’américaine, en raison de l’idolâtrie de ses chauds partisans belges, pouvait passer pour une forme raisonnée d’économie aux bénéfices réciproques. Trump l’a fait basculer dans l’autre camp, celui du seul intérêt américain en provoquant une guerre économique contre l’Europe.
Que nos dirigeants ne voient pas cela et poursuivent leur rêve américain, sans rien de ce qui faisait une alliance, procède d’un affaiblissement de l’esprit qui concorde avec des premiers signes de démence.
Cela revient-il à conclure que la politique actuelle est conduite par des gens de droite et que cette engeance a, presque à coup sûr, l’esprit dérangé ?
Je ne suis pas loin de le penser. Un homme de droite peinera à se défaire de ses privilèges aux impératifs de la raison. Un homme de gauche ayant chassé l’autre, peu avaler les grains d’ellébore restés sur le bureau du ministre, et souffrir instantanément des même troubles de l’esprit.

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