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Hélène et Pâris.

Pardon Artémise de t’entraîner dans les méandres de la politique ! Pouvais-je faire autrement après les élections municipales qui a étrillé les partisans de Macron, faisant de LREM un pantin exsangue et réduisant les ambitions du chef, à des parties de Jokari sur une plage du Touquet avec la belle Hélène ?
Ah ! la belle Hélène, on ne viendra pas dire que je persécute Brigitte Trogneux. Hélène, fille de Zeus et de Léda. Tout le monde souhaitait l’épouser, aussi épousa-t-elle tout le monde, avant de tomber bleue de Pâris-Macron.
Auparavant Hélène avait choisi Ménélas, roi de Sparte. À l’époque où Pâris rêvait d’être banquier chez Rothschild, alors que les vieux banquiers épousaient les régentes littéraires.
Les sources diffèrent, Hélène aurait été enlevée contre son gré, mais j’ai retenu la version romantique. Aphrodite l’aurait rendue folle d’amour pour le beau Pâris qui lui aurait promis l’Élysée ! Je suis persuadé que si Georges-Louis Bouchez avait eu un peu de lettres et d’esprit – ne dit-on pas qu’il est Bouchez à l’émeri – eût choisi la version bande dessinée dont on sait les Grecs inventeurs. La Belle Hélène ne serait jamais allée à Troie, mais seulement son apparence. Elle se serait dissimulée dans une cabine de plage au Touquet se déshabillant sans cesse, pour la joie des cabiniers contigus auxquels Pâris vendait des vrilles.

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La suite de ce récit antique pourrait entraîner mes derniers lecteurs loin des laideurs de la vie. Voilà pourquoi je laisse la Belle Hélène à ses jeux de plage pour me consacrer à la dernière « mauvaise nouvelle » pour le pouvoir français.
Macron et sa « forte » majorité ne représente plus rien. L’élection présidentielle qui le vit ceindre la couronne de laurier est passée. C’était un engouement passager, un feu de paille. Un vent frisquet de gauche stoppe son parcours.
L’abstention du deuxième tour des municipales en est la preuve, foi d’Yves Thréard du Figaro. Les abstentionnistes sont loin d’être les partisans de la REM fatigués. Un vote massif eût pu être pire.
Restent deux années du règne, celles où les réformes allaient aboutir et n’aboutiront pas. C’est devenu un cauchemar. Cette élection des municipales est un engagement de l’électeur pour l’écologie. Le vent nouveau vient des villes, faut-il s’en étonner ?
C’est à qui, des élus, plantera le plus d’arbres. Hidalgo en est à 170.000. On n’est pas loin de la forêt de Brocéliande au cœur de Paris.
Cette volonté de conduire les destinées de l’État, affectent surtout le pouvoir central. Que fera Macron pour répondre à cette envie de construire des villes à la campagne, comme Alphonse Allais ? Mac a reçu les 150 citoyens désignés par le sort pour proposer des réformes, 151 avec Edouard Philippe silencieux sur sa chaise. Les promesses n’engagent personne, aussi Macron promet beaucoup, le premier ministre, rien ! Est-ce un signe de départ ?
L’écologie n’est en aucune manière compatible avec la politique économique de la France, ni encore de toute l’Union européenne. La volonté du pouvoir est bel et bien de poursuivre le néolibéralisme, les accords internationaux et les traités de l’économie de marché.
Il faudrait que Macron change du tout au tout, quitte à dénoncer ses appuis, ses alliances, ses amitiés avec un monde clairement défini comme le coupable des pollutions.
Que va-t-il se passer ?
L’haut-lieu (comme on dit à Paris) jamais avare de paroles rassurantes va se lancer dans des affirmations la main sur le cœur : plus écologistes que lui est introuvable.
L’intelligence des peuples est dans ce vote. Les gens veulent un retour à un monde plus juste et plus social, mais en même temps, en votant Écolo, ils souhaitent rompre avec une gauche productiviste.
Pas rancunier, Ménélas convoqua tous les anciens prétendants de la Belle Hélène. Des alliances centre gauche-droite se formèrent pour éviter la vague verte. On cingla vers Troie.
Hélas ! le glorieux Achille perdit la vie au cours du siège. Édouard Philippe n’est pas encore certain de son sort. Ulysse mit cinq ans dont trois avec sursis pour rejoindre son havre de paix.
Comme c’est une légende, Il retrouva Pénélope, vierge, jeune et belle, son fils Télémaque à ses côtés, ses amants autour d’elle faisaient une haie d’honneur au retour du guerrier.
La belle Hélène, redevint amoureuse du vieux Ménélas, ouvrant ainsi le chapitre le plus invraisemblable de l’odyssée, tandis que Zeus tira Pâris par l’oreille.
C’est fou comme le monde n’a pas changé !

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