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Votera, votera pas !

Sophie Wilmès et surtout Maggie De Block se sont trouvées coites face aux hôpitaux submergés de malades, privés de tout renfort et à court de matériel, en mars 2020.
Elles n’ont pas chanté ça sur tous les toits, mais cette carence est bien la conséquence du néolibéralisme qui a cru liquider l’État pour ne lui laisser que la peau sur les os.
Bon. On ne revient plus là-dessus. Le clown Bouchez fait ses pirouettes et chausse ses shoes pointures 72. Sauf que des promesses de rapatriement d’usines dans des branches essentielles des médicaments et du sanitaire ont été faites. On aimerait savoir où elles en sont ! N’avaient-elles pas juré que la santé échapperait au principe de la concurrence et de la rentabilité ? Des réformes structurelles s’imposaient et patati…
Là-dessus les gros-porteurs le MR, le PS et même Écolo sont repartis sur la Marguerita-4-fromages et donc à la remise en marche du gros moteur capitaliste, qu’ils vont dépanner.
La stratégie de communication, la même depuis vingt ans, n’a accouché de rien, dans la tradition du déplorable spectacle de la démocratie représentative. Ils en sont même à se moquer du dernier rempart de la Constitution, puisque Sophie Wilmès ne rendra pas son tablier au 17 septembre, sans qu’il y ait eu le moindre débat à la Chambre !
On a vu comment les deux grands syndicats FGTB-CSC se sont couchés pour rétablir vite fait le droit d’aller se contaminer dans les écoles dès la rentrée, puisque des mirifiques promesses et des investissements n’auront pas lieu, tout ça pour permettre aux ploucs de rejoindre leurs grand halls de tôle d’où se remplissent les coffres-forts de quelques particuliers, tandis que les caissières poursuivaient leur sacerdoce aux endroits de contagion et que les bambins couraient se moucher dans le même carré de tissu, en oubliant de se laver les mains.
Bouchez, Magnette et Nollet, complices, foncent vers la destruction du lien social dans la société : éducation, justice, santé, pour une annexe de l’usine à gaz, juste avant qu’elle soit dissoute, aux élections suivantes.

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Malgré tout ce qu’on raconte, le financement des pensions et de la sécu crée toujours problème, sur le temps, vous l’avez remarqué, que les dizaines de millions qui servent à payer le personnel politique tombent pile rubis sur l’ongle, recta dans la fouille de nos ardents.
Toujours pas soignée et délirante du libéralisme, Wilmès poursuit la privatisation en douce de l’État, à l’exception de tout qui fait sa pelote sur le compte des Belges. Qu'est-ce qui fait le charme de nos mandatés : le pognon.
En hyper déficit, elle se rattrape comment ? Dans les rentrées vite fait par des ventes du patrimoine et des économies sur le social. Adieu les promesses après le Covid, on entre dans le court terme et l’ubérisation.
Qu’est-ce qui donne envie de bouffer du Vivaldi ? Les écolos-socialos-libéraux, emballés dans le géo-populationnel du commerce mixte franco-flamand, ont encore seuls de l’estomac.
Ils resteront jusqu’au bout sur le pont à chanter la Brabançonne, tandis que l’eau arrivera à hauteur de leurs burnes et que Mathilde rassemblera ses cottes pour sauter dans la dernière barque avec Philippe et les enfants, l’héritière habillée en petit marin.
Même Di Rupo, qui avait du mal dimanche à se familiariser avec son nouveau dentier, éprouvait visiblement des difficultés à expliquer la grande entente avec Borsus (MR) à Vrebos. On est stable, pour ainsi dire à un niveau plateformisé, jargon qui se marie si bien avec les réformes néolibérales, qu’on aurait dit Bouchez bis. J’ai cru un instant que ce tête à tête avec Vrebos allait mal finir, l’autre posant la question qui tue à l’illustre Montois « Mais, Monsieur Di Rupo, comment se fait-il que les branches de vos lunettes disparaissent sous vos mèches ? ».
Heureusement, les deux ont en commun trop de choses pour en arriver là. Il y a des choses qui ne se disent pas.
Il est plus que jamais l’heure de se positionner clairement sur ce que nous voulons comme projet de société.
Bookmaker à la City, je ne parierais pas un penny sur ces toquards pour le grand prix d’automne. Ils se sont obstinés à refuser aux citoyens le droit de sanctionner leur engourdissement par de nouvelles élections. Ils pourraient le regretter, la situation dans deux ans, pourrait être pire.

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