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Je craque !

Les temps ne sont pas à la gaieté. Le confinement rend morose. Le gouvernement devrait faire quelque chose. Il y a encore quinze jours, il faisait rire. Aujourd’hui, il fait presque pitié !
Le Premier sinistre, de beau jeune homme, de Croo est passé à Bartholo, le vieux tuteur de Rosine dans le Barbier de Seville. Interpellé à la Chambre par l’opposition, il resta impassible sur son banc. Quand il s’est levé, on s’est dit : il va répliquer à Hedebouw ! Non. Il ouvrit la bouche pour parler de la cueillette des olives en Basse-Provence ou c’est tout comme.
Avant, ça faisait rire. Avec le confinement, ce sont jeux lamentables d’une bande de minables. On se sent étranger d’une terre sur laquelle on est né. C’est terrible de relire Camus, pendant les heures de confinement !...
Aux anciennes saisons, on avait la journée en rose assurée par les autres loustics du gouvernement. Ils faisaient potaches, enfants gâtés, gaffeurs, enfin tout ce qu’on veut. On riait par contagion comme au cinéma, quand le film n’est pas aussi drôle que les voisins le prétendent. Ils s’esclaffent et vous vous esclaffez par réflexe. Puis il y avait les comiques du sérieux à la Buster Keaton, Charles et Didier, nos danseuses de l’opéra. Nous les entretenions, comme jadis le corps de ballet, les vieux syphilitiques de la bonne bourgeoisie.
Vandenbroucke le sp de la santé, c’était Chirac dans Camping III, aujourd’hui avec l’âge, il fait plutôt Melina Mercouri dans Antigone. On se ficherait à l’eau à sa place. Est-ce une politique que d’aller pleurer dans les hôpitaux, comme si ces malheureux n’avaient pas assez de leurs propres larmes sans y ajouter celles d’un ministre !
Je laisse le plus grand comique de la bande pour la fin : David Clarinval. Oui, Clarinval, nouveau et déjà célèbre ! Confinés, nous le voyons en transgenre qui à force de prendre des œstrogènes, nous tourne des ballons sur le nez comme Beau Dommage, dans sa chanson « La complainte du phoque en Alaska ».

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Vous savez à quoi il me fait penser vraiment ?
Pour ramasser une merde coulante de chien sur un trottoir, jadis, on jetait un peu de cendre de charbon dessus, cela agglomérait les brens liquides, ainsi on en n’avait pas pour des heures à frotter la ramassette avec des vieux journaux « La Meuse ». C’est comme ça qu’il est devenu Clarinval, une merde liquide ! Par malheur, on n’a plus de poêle à charbon.
Si le confinement nous plombe, eux en deviennent atroces !
En maugréant, hier soir, on s’est dit qu’on allait voir Trump ramasser la pâtée. Au moins on aurait un moment de gaieté ! Il va tomber dans le vase et Biden en tirant la chasse, va évacuer dans le Pacifique cette grosse ordure avec les papiers gras et les capotes usagées.
Eh ! là aussi, la dépression gagne tout le monde. Trump revendique la victoire ! “Honnêtement, nous avons gagné l’élection”. Quand ce type emploie le mot « honnête » et ses dérivés, ça sonne tellement faux qu’on se retourne peur de se faire encapsuler par derrière. Il ira jusqu’à la cour suprême pour faire valoir qu’il est gagnant. Nous assistons en direct au naufrage de la démocratie américaine ! Notez que Biden, à part d’être « plus convenable » est un marchand de soupe professionnel aussi.
On gamberge au noir, rien qu’à savoir que tous les jours, Georges-Louis Bouchez baise les pieds de l’icône américaine dans son bureau-offertoire au MR.
On s’inquiète que l’humeur peccante ne soit pas du confinement, mais un ulcère à l’estomac.
Mais le plus beau, ce qui a tué à jamais mon ataraxie, est et restera à jamais la faute gravissime qui ne fait rire personne : la prévisibilité de tout ce qui arrive dûment sue et annoncée par tout le monde… sauf par nos responsables ! Enfin, l’autre inconscience meurtrière, celle qui rend fou : ils n’ont jamais réfléchi à aucune transformation du système économique, pourtant nécessaire et urgente, si bien qu’on se trouve ou admirer un truc qui vire à l’immondice ou passer pour un islamo-gauchiste.

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