« Le travail rend con ! | Accueil | De la gôche à la gauche… »

De la frette à la frite !

Les maestros des partis croient encore à la démocratie représentative. Une crise de légitimité les remet en cause. Des deux De Croo, aux trois Michel, c’est trop. Y en a marre des dynasties. Le rôle de valet de la Chambre, que le système politique réserve aux citoyens, fatigue tout le monde. On voudrait tourner la page et faire quelque chose de plus sain. C’est impossible. Ces gens détiennent tous les pouvoirs. Moralité, nous n’en avons plus aucun.
Vous voulez un exemple ?
Le gouvernement compte faire voter la loi pandémie ce jeudi 29 avril. Le 30 avril, expirera le délai qui a été accordé à l’État, pour mettre un terme à la situation d’illégalité découlant des mesures restrictives des libertés. Annelies Verlinden , ministre de l’intérieur, ne déposera son texte définitif que le 29, puisqu’elle est en train de le peaufiner ce mercredi 28. Donc, le citoyen ne peut pas être mis au courant avant le fait accompli ! Et cette nouvelle loi, ce n’est pas rien, c’est elle qui nous conditionne à la vie de reclus que nous menons actuellement.
Voilà résumée la démocratie en Belgique ! Des mandats de cinq ans accordés à des gens dont on connaît les trucs et les ficelles pour rester au pouvoir et faire ce qu’ils en veulent ! On a beau passer pour des idiots, pas seulement pour Georges-Louis Bouchez et ses collègues, mais encore aux yeux des autres Européens, nous vivons un mauvais polar ! Nous sommes les témoins de notre propre cadavre. Mais les Fils-De veulent plus, ils nous veulent victimes et coupables à la fois.
Les sondages, comme les vieilles putes ou comme Pascal Delwit, remontent et descendent toujours le même trottoir. Malgré, la clientèle fidèle qui les dote richement, trafiquer les chiffres leur devient impossible. Ils vont devoir sortir du bois. On est curieux de savoir comment ils vont s’y prendre pour nous faire croire que nous baignons plus que jamais dans la démocratie ?

1aart1ay.jpg

En Allemagne et en France, moins d’un électeur sur sept déclare faire confiance aux partis. Le même problème se pose à toute l’UE. Le « déficit démocratique » de l’Europe est devenu proverbial. On ne sait, de Michel à von der Leyen, lequel des deux est à la CIA, peut-être les deux ?
A la Région Wallonne, Di Rupo et Borsus montent leur château de cartes, imperturbables au milieu des décombres de l’usine à gaz Belgique, en comptant sur des opinions favorables qui n’existent plus, comme Adolf, sur la fin, qui déplaçait sur les cartes d’état-major des divisions fantômes. Même les Russes dans Berlin, ce clown en déplaçait encore !
Entre théorie et réalité, attente des gens et réponse de nos magiciens, la réapparition de la pauvreté avec la crise économique va mettre tout le monde d’accord. Les bouchons vont sauter et ce ne sera pas du champagne.
Des mouvements politiques alternatifs revendiquent une démocratie plus directe et une responsabilité accrue des élus, partout en Europe. Dans une vraie démocratie Maggie De Block, Charles Michel et Sophie Wilmès devraient être entendus par un juge d’instruction et éventuellement inculpés pour non assistance à personnes en danger.
Richard3 observe autour de lui l’émotion palpable d’un mal être indistinct.
D’Alexander De Croo à Paul Magnette, les « grands » intellectuels pensent défendre facilement leur autonomie décisionnelle, leur propre pouvoir en somme. Ils imaginent une population résignée, à moitié analphabète. Ils ne croient pas que la démocratie représentative soit compatible avec la démocratie directe.
C’est là qu’ils se trompent.
Au lieu de voir qu’ils font fausse route, ils vont au conflit contre les citoyens !
Une constitution démocratique devrait prévoir des moyens légaux qui permettent aux gens de faire valoir leur droit « naturel » en toute circonstance.
En démocratie, le risque d’abus le plus grave dérive du législateur. La question est de savoir comment protéger les individus contre ce tort extrême qu’ils peuvent subir quand leurs représentants directs et le parlement, dépassent les limites de leur pouvoir.
La puissance souveraine originaire, y compris le pouvoir constituant, appartient et n’appartient qu’au peuple. Nos mannequins d’étalage sont en train d’échapper aux étalagistes. On n’est pas loin de la grande braderie…

Poster un commentaire