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Le cas Zemmour.

S’informer, c’est d’abord connaître des raisonnements qui ne sont pas nécessairement à l’identique des vôtres. Car, comment débattre pour ou contre et prendre parti, si par la censure ou même pire, par apriori personnel, on ne veut rien savoir d’un polémiste parce qu’il a une réputation fascisante ?
C’est le débat éternel à propos de « Mein Kampf » le livre culte des adolphins et qu’on a réédité en prenant la précaution d’arroser l’œuvrette du fou de propos avertis, prenant le lecteur nouveau pour un imbécile complet.
Après quelques jours au cours desquels j’ai entendu sur CNews, Zemmour dans des éditoriaux divers (il en a deux par séance), j’en ai tiré quelques réflexions contradictoires, signes de la richesse intellectuelle de l’homme, avec l’impression générale de sa sincérité et donc de son honnêteté, tant elle est rare dans les milieux de la presse et de la télévision.
Il est, finalement, tout ce que je ne suis pas, alors qu’il y a tout le long de son parcours des choses justes, bien décrites, contre lesquelles on ne peut rien parce que ce sont des faits.
Certes, il les manipule dans son subconscient, mais comme tout le monde le fait, dans la mesure où la conviction à défendre une thèse l’emporte souvent contre tout.
L’autre soir, Zemmour défendait les Républicains (USA) et assurait de sa conviction que Trump avait effectivement été « volé » dans l’élection présidentielle de Joe Biden.
Là-dessus, le voilà parti sur la bizarrerie du système électoral américain, permettant pas le biais des grands électeurs de considérer que certains grands États élisent un représentant du peuple pour un million d’habitants, alors que pour d’autres il faut100.000 habitants !
On a compris, Zemmour n’est pas de gauche. Il ne considère pas que l’égalité des citoyens passe par la parité complète entre les électeurs et qu’une voix doive être à égalité n’importe où dans le pays. Elle devrait avoir la même importance, selon qu’on habite à New-York ou à Buford dans le Wyoming.

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De même, l’élection à deux tours en France le ravit, car ce système permet d’une autre manière, mais pour un résultat identique, d’envoyer au Parlement beaucoup d’effectifs d’un Parti ayant moins d’électeurs. Il ne voit donc pas le danger d’un Parlement dont la configuration ne correspond pas au nombre d’électeurs par parti.
Ce n’est donc pas un démocrate, mais un Républicain bonapartiste qui n’en aime pas moins la France, l’esprit et la culture françaises, à sa manière. S’il aime les gens, c’est au compte-gouttes, sélectionnés « esprit pur français », sans qu’on sache bien ce que cela veut dire.
Il a, à propos de l’immigration, une foi absolue dans une politique de fermeture des frontières et d’une plus grande fermeté dans les condamnations de la délinquance « basanée ». C’est en cela qu’il touche au racisme et qu’il se fait condamner régulièrement. Il en va de la culture judéo-chrétienne qui fut la nôtre et de notre statut de « Blanc européen ». Dans ce sens, il est pour l’expulsion des musulmans préférant la loi de la Charia aux lois du peuple français.
Si l’on considère la transhumance qui s’opère entre l’Afrique et l’Europe, du point de vue strictement européen, il est évidemment temps de stopper cet afflux intempestif qui finira par submerger l’Europe. Où il a tort, c’est de ne pas voir en cette transhumance une richesse humaine possible, à condition de mettre les moyens pour en faire des européens avec notre culture et nos mœurs.
Où il a raison, c’est de ne pas trouver un tel esprit dans la gestion de l’Europe. Ces fonctionnaires et ces représentants des 27 pays ont peur d’aborder les questions sensibles, la limitation de l’immigration et la fermeture des frontières jusqu’à ce qu’on se soit mis d’accord sur une politique commune. Les communautés musulmanes qui ne s’intègrent pas par esprit de corps et qui refusent d’abandonner des coutumes et des mœurs moyenâgeuses amenées de chez elles, paniquent Ursula von der Leyen et terrorisent Charles Michel.
Alors qu’il faudrait une politique hardie, on assiste à un lamentable rabâchage d’excuse en tous genres pour les esclavagistes que certains de nos aïeux furent, en passant sous silence les premiers esclavagistes : les Arabes, bien avant la conquête de l’Algérie.
Après ce petit tour d’horizon, je suis plus que jamais de gauche, mais je me suis enrichi d’avoir entendu un homme de droite intéressé à nos destins communs d’Européens.

Commentaires

"Où il a raison, c’est de ne pas trouver un tel esprit dans la gestion de l’Europe. Ces fonctionnaires et ces représentants des 27 pays ont peur d’aborder les questions sensibles, la limitation de l’immigration et la fermeture des frontières jusqu’à ce qu’on se soit mis d’accord sur une politique commune."

Je crois surtout que la politique des bureaucrates européens et de leurs affiliés dans les Etats-membres est claire : les frontières sont ouvertes à la main d'oeuvre bon marché (la fameuse liberté de circulation des personnes des traités de l'UE) tant que cela peut aider à baisser les salaires de l'UE. L'exemple plus clair est fourni par l'Allemagne de Merkel. Dans les traités européens on ne s'occupe que des marchés, dont le marché de la main d'oeuvre. La politique commune existe, mais son application demande quelques équilibres dans la manière de répartir la manne de la main d'oeuvre bon marché sans susciter trop de révoltes, ici ou là.

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