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Défécation.

Il doit y avoir quelque chose qu’on a manqué. De tous les personnages qui se sont lancés dans la politique, depuis la nuit des temps à nos jours, aucun n’a jamais confessé qu’il s’était trompé, qu’il avait commis une erreur quelque part.
Le bonheur des peuples est tellement évident, les gens sont tellement épanouis… que cela se devrait voir ! La paix et l’harmonie devrait régner et selon Candide « tout serait au mieux dans le meilleur des mondes ». Or, rien de pareil. On prie tous les matins le dieu américain, mais Biden reste sourd, son prédécesseur parlait trop pour le même résultat.
En écrivant ces lignes qui se voulaient, au départ, parfaitement honnêtes et n’ayant pas trouvé ce quelque chose que nous n’avons pas vu à la gloire de la démocratie, nous nous laissons aller à l’ironie, victime de l’observation d’une Belgique des chefs, particulièrement malheureuse, redondante à tous les échelons.
Nous voilà insatisfaits, mais incrédules à l’énoncé des faillites, des incuries déguisées en triomphes, des catastrophes maîtrisées, sinon contrôlées.
Au-delà de la géographie tortueuse, linguistiquement imbuvable de ce malheureux pays, des rendez-vous douteux dans l’usine à gaz de la rue de la Loi, nous avons bien vu comment le politique pouvait dire tout et son contraire, rien qu’au sujet de la pandémie.
Non seulement les vérités péremptoirement annoncées sur le virus sont fausses, mais l’efficacité dans la lutte contre ce danger mortel le fut tout autant. Pour la bonne raison que des scientifiques aux chefs politiques, l’art était de rassurer les populations avec l’accent de la vérité, tout en ne sachant pas grand-chose sur la prophylaxie, les méthodes à employer et les confinements.
Évidemment rassurer les populations, c’était d’abord le moyen de se rassurer soi-même et dans cette confiance jouée, faire croire que tout était sous contrôle, alors que rien ne l’était.
La farce continue aujourd’hui, on sort du tunnel… on va sortir du tunnel, bref la pandémie n’est pas entrée dans le tunnel sous Cointe. Il s’agit d’un tunnel dont on est ou n’est pas sorti, encore.
Quant aux inondations, c’est bien simple, on avait tout prévu, les barrages, les bassins de rétentions des eaux, les stations d’exhausse, sous contrôle depuis 1928, date des grandes eaux.
Comme cela ne le fut pas et que les inondations dépassèrent les prévisions les plus pessimistes, il devenait évident que l’erreur n’était pas dans les estimations « raisonnables » mais dans la faute due à l’exceptionnel, donc imprévisible.
Nous ne pouvons rien contre la nature (discours des journaux et des personnels responsables).
Cela fut dit juste une semaine ou deux, afin de calmer ceux qui pataugeaient dans ce qui avait été leur maison, espérant sauver un souvenir. Ils auraient été infréquentables dans leur détresse. Voyez-vous, en ces temps de barbarie, qu’il s’en révélât des barbares, allant jusqu’à molester les « hauts placés » ?

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Les hautes eaux ont complètement bouleversé la technique de tout magnifiquement contrôlé avec un minimum de dégâts. Ce fut donc un repli stratégique, celui d’en dire le moins possible et de n’aller sur les lieux que dans des endroits sûrs, avec une police discrète en faction éveillée derrière chaque monticule d’appareils électroménagers inutilisables.
Elio Di Rupo passé maître dans le numéro de politicien mondain, se fit une douce violence pour être vu, le chandail sur l’épaule, prendre un air catastrophé, comme s’il venait de perdre son petit ami.
Un qui se croit être au-dessus des politiciens médiocres, c’est Georges-Louis Bouchez. Il ne peut pas s’empêcher de critiquer, de récriminer, de fulminer contre les communistes et même contre les rouges, suivez son regard, puis contre les libéraux, etc.
Ce n’est pas qu’il va se faire des ennemis dans son propre parti, c’est déjà fait.
On serait presque tenté de le mettre au défit tout de suite, tant il est assuré et le seul à avoir une solution pour tout. C’est le monsieur bricolage capable de recoller à la colle de son inventions tous les tuyaux de l’usine à gaz, toutes les conneries de Ducarme à Lallieux, de Magnette à Hedebouw.
Il fatigue depuis une publicité payante sur Facebook où il écrit noir sur blanc, Georges-Louis Bouchez est avec Georges-Louis bouchez.
L’hiver venant, tout va se traduire par une accalmie dans l’invective. La désignation du grand responsable, parmi les pairs de la haute bourgeoisie de direction, se fera au printemps, quand on rouvrira le tunnel sous Cointe grâce à la persévérance de Georges-Louis. Avant cela, on aura Halloween, les réveillons, la foire d’octobre et un briefing pour d’autres éventuelles déconvenues, mauvaises décisions diverses et enterrement de la pension à1500 euros. On parlera peu des déficits de la Région Wallonne, de la connerie coûteuse de la fédération Wallonie-Bruxelles. Peut-être aura-t-on une réflexion sur les selles d’un De Croo, pour que GLB nous parle des siennes ?
Il lira notre avenir dans le moulé et la couleur de ses fèces et le pays sera heureux !

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