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Un émonctoire du capitalisme ?

Que nous ont dit implicitement les 120 chefs d'États et de gouvernements depuis Glasgow, au chevet de la planète pour tenter d'apporter des solutions au réchauffement climatique ? Le système économique mondial est trop énergivore pour dégager des mesures efficaces contre le réchauffement.
Nous avons un aveu d’impuissance devant nous bien distinct, sous les pirouettes et les discours.
Après le fiasco de la COP 26 le peuple peut faire beaucoup, ne serait-ce que par contraste à ses dirigeants qui ne font rien. Par exemple, ne plus croire aux balivernes des partis politiques au pouvoir, tous solidaires du système d’exploitation de la planète et des hommes.
Mettre enfin à l’étude le remplacement du système économique libéral fondé sur le capitalisme, en abandonnant en priorité les noms d’oiseaux et les « communisss » attachés à toutes sortes de gens dont le seul tort est de dénoncer l’économie mondialisée de marché comme le premier responsable du réchauffement, pour ensuite se pencher sur ce qu’on peut envisager comme moyens efficaces de lutte à la fois contre le réchauffement et les inégalités.
C’est du moins ce que l’on pourrait faire à l’échelon modeste de la Belgique, sans se préoccuper de ce que les autres feraient avant de se retrousser les manches, parce que l’on sait bien qu’à jouer à « vas-y avant moi et je te suivrai », personne ne fait rien jamais.
Entraînées par Franz Vandenbroucke, ministre de la santé, les élites ont trouvé malin d’enfourcher le dada de la pandémie à la fois pour nous détourner de la COP 26 dans ses conséquences, mais encore pour réduire le peu de libertés qui restent.

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Mais que les bourgeois se rassurent, il ne sera plus jamais question d’arrêter les entreprises pour un confinement quasi général. Et même mieux, il y aura un consensus entre les Autorités et les gazettes pour rester strictement sur les commentaires des mesures prises par le fédéral et les régionales.
C’est ainsi qu’on est tous passés à côté du dernier rapport de l’OMS qui soupçonne, sans encore pouvoir en donner la preuve, que le Covid-19 est lié à l’élevage intensif dans les nombreuses fermes d’animaux sauvages, à peine réglementées, que l’on trouve en Asie du Sud-Est.
L’élevage intensif, l’Occident connaît aussi, puisque les traités signés par l’Europe dans le cadre des liaisons atlantiques avec les deux Amériques, il n’est question que d’import-export de « fabrication » de viande animale à des prix qui entendent des élevages en batterie gigantesques.
Il fut un temps au cours duquel Richard3 croyait au bien fondé des campagnes d’Écolo pour une consommation plus équilibrée en nourriture végétale plutôt qu’animale. À tout prendre, écolos ne vaut pas mieux que les partis avec lesquels il dirige ce pays, puisqu’il adhère aux grands principes de l’économie classique qui nous vaut l’impact du changement climatique sur de nombreux phénomènes météorologiques extrêmes.
Tout est lié. Seule la radicalité des mesures à prendre peuvent encore sauver des désastres. Plus la planète se réchauffe, plus les vagues de chaleur sont chaudes, plus les incendies de forêt se propagent rapidement et détruisent de plus grandes superficies et plus les orages et les inondations sont violents.
Spécialistes de renommées mondiales Katharine Hayhoe et Friederike Otto expliquent que le réchauffement climatique favorise et intensifie les événements climatiques extrêmes. Il est possible de chiffrer précisément ces catastrophes météorologiques.
Dans les années qui suivent, on pourra faire le compte de ce que coûte en vies humaines et en milliards de dollars la poursuite de l’économie libérale. Ce sera intéressant de savoir quand ceux qui crient « communisss » à chacune de leurs interventions pour esquiver des réponses directes, seront obligés de changer d’avis sous la pression des peuples plongés dans le malheur.
On voit d’ici les confessions déchirantes d’un Bouchez ou d’un Di Rupo, sinon eux, du moins leurs successeurs quand ils n’auront plus que l’alternative de changer l’économie de marché contre une économie comptabilisant la nature des besoins et les distribuant selon de nouveaux critères que le pouvoir de l’argent. Que je sache un système économique équitable n’est ni stalinien, ni « communisss ». Il sera autre chose que l’actuelle panier aux crabes, c’est tout ! Il sera ce que les peuples voudront selon les urgences et les nécessités.
Donner des délais, parler de date : les preuves et les données sont claires : plus vite nous réduirons nos émissions, mieux nous nous porterons.”
Dans la perspective d’un affrontement entre les élites et le peuple, le populisme n’est-il pas une stratégie politique inconsciente qui cherche à opposer le peuple aux élites, rejoignant ainsi sans le faire exprès, l’utile pour le nécessaire changement d’une stratégie consciente ?
Diable ! cela mérité réflexion.

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