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Ludovine et Sophie en campagne !

Dans cette affaire ukrainienne, il faut que l’on comprenne bien l’imbécillité de Jo Biden. On ne dit pas à un chef d’État qui masse deux cent mille hommes à la frontière de son voisin, que, quoi qu’il arrive, on ne proposera que des représailles économiques.
On ferme sa gueule si on a l’intention de ne rien faire ou dans le cas contraire, on envoie deux mille hommes à Kiev, en signe de soutien.
La suite est encore plus édifiante. Pendant quinze jours, le président américain nous a bassinés de ses certitudes téléphonées de la CIA, Poutine allait bien entrer avec ses chars en Ukraine. On se demande si le président russe n’a pas été obligé de sortir ses tanks, tant la CIA le pressait à cors et à cris.
De toute manière, comme le libéralisme est parti pour un monde de galeries marchandes et d’échanges « harmonieux », dans ce cas d’espèce, la classe pognon est d’accord avec la classe écolo islamo gauchiste : laisser pisser le mérinos. Les petits paniers en discount finiront par triompher de tout. On risque de fâcher Georges-Louis Bouchez qui incarne le rêve Disney, en revenant sur le tragique de l’Histoire, surtout quand on se défausse des moyens de se défendre !
Madame von der Leyen et ses boys ont été une fois de plus pitoyables. Elle n’a qu’un seul regard en permanence braqué sur Washington ! Qu’allait faire Biden ? Que va faire l’OTAN dépendant exclusivement des Américains. Alors qu’il s’agit bel et bien d’une affaire européenne !
Dans le genre, la Belgique doit être un condensé de la vie du petit panier de la ménagère aux gros porte-containers à quatre cents boîtes sur trois étages. Ils ne sont même pas assez intelligents pour avoir compris que leur mentor avec ses petits paniers aussi et ses porte-containers géants entretenaient la plus puissante armée au monde, qu’à côté d’elle, celle de Poutine c’est de la gnognotte.

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Il ne devrait pas leur échapper, quand on manque de militaires, pour ne pas se faire envahir par un roitelet armé jusqu’aux dents, il faut payer une dîme au suzerain que celui-ci évalue selon ses besoins et ses caprices. Il faut aussi être à sa merci et lever l’Host des grandes occasions, quand le suzerain part en découdre.
L’actuel ennemi de Biden, c’est la Chine. Poutine, c’est l’aimable guignol qui tient l’Europe en haleine et nourrit les esprits chagrins de faits-divers.
Et dire que ce sont ces fantoches, la bande à Bouchez et les étourdis de Magnette qui sont nos responsables et qui donne le « la » ! Nous vivons à l’ère de ces prétentieux inamovibles que nous secrétons, comme l’escargot sa bave sous la pluie !
Mais à la tête de ces gens, propulsés à des emplois qu’ils sont incapables de tenir, la cerise sur le gâteau, c’est encore Ludivine Dedonder, ministre belge socialiste de la défense !
Aucune vision de cette pacifique guerrière : la Belgique est "dans un rôle de dissuasion avec les pays alliés et si on se déploie, c'est pour protéger tous ces pays au pourtour de l'Ukraine".
Ciel ! la Belgique déploierait son armée quelque part entre Francfort et Gdansk, si les choses se gâtaient et on ne le savait pas ! « Mais vous ne devriez pas, Vladimir, envahir l’Ukraine. Ce n’est pas bien. Nous avons apporté dans nos petits paniers, tout ce dont vous allez manquer, pain, beurre, chocolat, gâteau sec. Vous ne voulez pas que les Russes meurent de faim tout de même ! »
Évidemment, la ministre le dit autrement, mais dans son raisonnement, tout y est !
La seule chose drôle qu’elle ait dite rapportée par la gazette, c’est ce qu’elle pourrait aligner pour faire mal à Poutine : 500 militaires, des F-16 ainsi qu'un navire, genre canonnière, muni d’un canon de petit calibre et d’une mitrailleuse de pont, tellement repeinte avec le reste du navire, qu’on se demande si l’engin va pouvoir tirer !
Le kremlin hésite, la ministre belge est tellement convaincante !
Pour l’heure, Ludivine, attend l’arme au pied, le masque à gaz en bandoulière, les ordres de l’OTAN.
Voilà bien l’Europe, son système économique englué dans le néolibéralisme, incapable de parler d’elle-même sans l’accord de Biden, sans armée, sans conviction, commerçante de la tête au pied et rien d’autre. C’est-à-dire quelque chose qui va disparaître bientôt, comme si cela n’avait jamais existé. Un monde rêvé qui ne s’est jamais concrétisé que dans les délires du MR. Une madame Wilmès, étrangère aux affaires étrangères, une Dedonder, prête à poser dans les magazines en tenue de parachutiste, avec leur petit panier sous le bras, leur « self your self » à l’égoïsme tellement visible, qu’il ne peut-être de ce monde.
C’est entendu, ils n’y seront plus bientôt.

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