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L’EUROPE INTERLOPE.

Bientôt pénurie de députés européens ?
Les Vingt-sept vont devoir passer des petites annonces : « Cherche d’urgence personnes honnêtes pour députation. Bon salaire avec possibilité d’extension. »
Après Eva Kaili, vice-présidente du Parlement européen, en tôle préventive pour corruption, c’est au tour de la présidente d’être sur la sellette. Roberta Metsola aurait été invitée par la viticulture française dans un hôtel 5 étoiles à Beaune, avec vins fins et cinq services à table, qu’elle avait accepté pour elle et son mari !
Évidemment, ce n’est pas de la toute grosse corruption, genre mallette de biftons avec le bonjour d’un Mohamed planqué au Qatar, mais quand même, c’en est bien une, modeste, mais qui vole un œuf, vole un bœuf, dit le dicton.
Nos deux « Innocent et Simplicie », lire Charles Michel et Ursula von der Leyen, ont tellement magnifié leur mandature qu’il eût été inconcevable à leur intronisation, que ces deux-là nous fassent le coup de la pyramide de Ponzi ou reçoivent pour prix de renseignements fournis, une enveloppe de Moscou. Ils ont mis la barre trop haut pour l’Europe du temps présent. Si bien que dans le troupeau, les moutons noirs se voient comme un nez au milieu de la figure.
Ce n’est pas qu’ils soient honnêtes, loin s’en faut ; mais, ces deux-là ont placé leur malhonnêteté ailleurs. Ils nous racontent des craques à propos de l’Europe grosses comme des maisons.
C’est un autre genre de malhonnêteté. Ils emploient une stratégie du langage qui montre à quel point ils nous prennent pour des imbéciles. Ils visent à nous conditionner à une Europe néolibérale par une sorte de chantage idéologique sur les marchés ouverts au monde, sans lesquels la vie et l’Europe perdraient leur sens, nous forçant d’adhérer aux valeurs dominantes – les leurs évidement. Nous n’avons plus qu’à accepter les normes imposées sans discussion possible.
Au diable les États souverains, la démocratie ne s’exerçant qu’à leur niveau. Nous voilà beaux avec nos votes tous les quatre ou cinq ans. Déjà que ce n’était pas terrible, mais à présent ceinturés et incapables de réagir face au parlement des 27, nos derniers endroits de rencontre entre le pouvoir et le citoyen ne sont plus que des chambres d’entérinement. Le changement par les urnes, devient de la franche rigolade.

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Les techniques d’inoculation de ces beaux masques, leur permettent d’exercer une emprise discrète pour camoufler la manipulation et nous faire croire que leur message, nous est acquis par conviction.
C’est à ce titre qu’on peut parler d’appareils idéologiques hors système démocratique.
Les prix du gaz et de l’électricité sont retirés aux États membres, le temps de travail, jusqu’à l’âge de la retraite, aussi, voire la France et Macron avec sa réforme « recommandée » par l’UE, ainsi que des détails de politique extérieure comme, par exemple, le pouvoir ou non d’envoyer des chars lourds à l’Ukraine, suivant la demande pressante du président Zelensky. Là c’est pire, l’interdiction vient de l’Europe, elle-même assujettie au pouvoir de l’OTAN, dont les USA tirent les ficelles !
Les deux mirliflores mettent l’accent sur les grands principes, transmués en une grande évidence sur l’indiscutable excellence des buts supranationaux, donc ne relevant pas de nos misérables opinions, mais sur l’absolue supériorité de leur point de vue de notre système social.
Leur discours idéologique se confond avec celui de la bourgeoisie qui proclame son idéal de liberté en ne se référant qu’à la liberté qu’elle vit, selon son optique et ses propres privilèges.
La mystification ne s’arrête pas là. La sélection des informations joue sur la façon dont nous réagissons.
On pourrait dérouler le script sans fin des artifices de leur langage. C’est celui du pouvoir, d’autant insistant qu’il est usurpé ; car enfin, le peuple n’a même pas voté pour ce parlement supranational et ses vedettes de la politique qui doivent d’être là sur proposition des chefs d’État.
D’évidence pour ne pas être déçu, il faut n’attendre rien de l’Europe, sinon des coups bas, des pressions sur les salaires, des admonestations sur la lenteur avec laquelle on passe à 65 ans, puis 67 ans de l’âge de la retraite.
Toute leur politique est là : changer l’opinion des citoyens par la manipulation des esprits sans trop toucher aux choses et, surtout pas, à l’équilibre social et à la hiérarchie.
En conséquence, les dominés ainsi conduits par le bout du nez, on ne saurait dire de quoi ils sont capables, quand ils allient la conscience professionnelle des producteurs robotisés par la perversité du pouvoir, jusqu’au fanatisme que suscite l’identification au chef admiré et craint.
Juste ciel, comme disent encore les derniers curés, s’ils nous mentent comme ils respirent, Charles Michel et Ursula von der Leyen, fort heureusement, n’ont pas le charisme minimum pour une identification maximale.

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