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Avec les excuses de Richard…

Après les excuses que Verhofstadt a présentées à Ariel Sharon au sujet des fonctionnaires belges des années 1942-1945 qui auraient, par erreur, envoyé des innocents à la mort alors que les vrais Belges étaient à Londres ; après les excuses d’Anne-Marie Lizin au sujet d’une minute d’égarement au cours de laquelle elle aurait envoyé par erreur une lettre à une juge au tribunal de Liège, sans avoir jamais eu l’intention de faire pression sur quiconque ; qu’il me soit permis, chers lecteurs, de présenter au nom de Richard III les excuses que j’aurais du vous présenter depuis longtemps pour mon manque de tenue, les fautes d’orthographe d’inattention, mais qui ne sont pas pour autant excusables, les photos de femmes aux gros seins pas toujours de très bon goût et surtout, pour avoir traité les Belges moyens de cons !
Je m’adresse à mon ami Léon pour l’avoir accusé de trahir l’idéal socialiste en adhérant au PS, version « temps moderne », alors qu’il ne s’agissait pour lui que de rester compétitif au niveau de l’emploi, et de l’avoir, par la même occasion, traiter de Belge moyen (voir plus haut), pour lui offrir mes excuses et l’assurer de mon amitié.
Je prie ma chère Myriam, à jamais perdue et loin de mon coeur, de bien vouloir m’excuser d’avoir une seule seconde penser qu’elle aurait pu devenir ma maîtresse ! Cette dame digne et inaccessible ne cessera de hanter mes rêves et je lui vouerai jusqu’à ma mort des sentiments qu’elle n’a pas voulu accepter.
En ma qualité de sujets de Sa Majesté, moi, sieur d’York, présente publiquement mes excuses à la Famille royale britannique pour les sarcasmes, dénigrements et lazzis dont je les aurais abreuvés, ainsi qu’à tous les monarques, présidents à vie, radjahs et conducators, de même aux dictateurs et aux despotes pour les avoir salis plus que les autres.
Je souhaite que le Président Bush, accepte mes excuses pour toutes les ordures que je n’ai cessé d’écrire depuis la guerre juste et sainte d’Irak Richard mettra un point d’honneur à servir dans l’armée US pour la suivante, mettant au service de la démocratie et d’une juste cause, son art de la guerre et l’expérience de ses nombreux crimes.
J’adresse des excuses au peuple russe, souvent critiqué, pour sa guerre en Tchétchénie, et au peuple Tchétchène pour sa guerre contre le peuple russe.
Je tiens à ce que Saddam Hussein sache, depuis qu’il est prisonnier que ma compassion lui est acquise et que jamais plus, avant qu’il ne soit fusillé comme il le mérite, je n’aurai une parole blessante à son encontre.
Enfin, Richard exprime ses regrets et ses repentirs à lui-même pour s’être sous-estimé dans certaines circonstances où, selon toute apparence, il était de loin supérieur à son rival, si bien qu’il s’est fait souffrir inutilement.
J’adresse, évidemment, à toutes mes anciennes relations féminines qui m’ont odieusement trompé, comme à toutes les saintes que j’ai trompées ignominieusement, mon admiration sincère et mes absolus regrets.

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Je voudrais présenter aussi mes excuses aux membres de ma famille qui ne m’ont pas fait confiance et que j’ai terriblement déçus. Je voudrais leur dire, combien leur rancœur tenace, leur méchanceté gratuite et leur bêtise profonde me touchent et me vont droit au cœur. Résolu à les en aimer davantage, je ferai tout pour les rendre plus heureux encore en me conduisant comme ils le souhaitent, n’ayant que pour but celui d’être conforme à l’image qu’ils ont de moi : ma tante Cory qui me hait depuis que j’étais dans le ventre de ma mère la duchesse d’York et mon oncle Michel qui s’est empressé de coucher avec ma première femme, la douce Elmyre.
Je me suis tant acharné sur le parti socialiste que je ne saurais trop présenter à son président, le camarade Di Rupo et aux membres du bureau, mes excuses sincères. Au sujet de la fameuses lettre à la magistrate qu’Anne-Marie Lizin aurait écrite, il s’agit d’un faux. J’en assume toute la responsabilité. La preuve ? Je crois m’être trompé dans l’orthographe du nom et signé Zinzin !
Je réserve pour la fin mes excuses les plus expresses aux deux créatures que j’ai sur les bras, pour n’avoir pas eu le courage de les départager, l’une étant mon oiseau des Iles et l’autre ma relation avec l’Est de Europe. L’Europe à quoi je voue au passage une grande admiration. Je voterai la brillante Constitution sur laquelle Elio ne veut pas que les Belges se prononcent.
Là-dessus, le devoir accompli, je vais dormir et rêver de Myriam.
Demain matin, c’est promis, je retirerai les excuses que j’ai faites. On ne se refait pas.

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