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Hommage à Tounet

A la demande générale et insistante de Tounet, je ne dois plus asperger le lecteur de mélancolie, mais d’eau laïquement bénite !
Merde (pardon, c’est la dernière fois), comment vais-je faire pour sortir des rangs des dépressifs profonds ? L’autre côté du Styx, sur les rivages de Tounet, les gens sont si bons, si beaux, que j’en ai le vertige.
Cher Tounet, cher croyant absolu, je veux te ressembler et, en tous cas, faire des efforts pour atteindre à ta route enchantée…
Rien que pour te faire plaisir, je vais dorénavant apprendre à aimer les gens, la vie, les fleurs, même les mouches vertes qui semblent si heureuses sur les crottes des chiens au mois d’août. C’est difficile, mon petit cœur est tout endurci. Dessine-moi un mouton, cher Tounet ?
Je nous vois dans l’étable sacrée à côté de l’âne et du bœuf… que le spectacle m’attendrit ! Je devine la couleur du ruban de ta houlette de bon berger : rose !
Après tout, pour une belle et saine démocratie comme la nôtre, gérée par des gens intègres et formidables, dans la courbe ascendante de notre plus beau circuit du monde, je trouverai bien les accents généreux qui conviennent à notre Patrie si mal aimée par moi depuis toujours.
J’ai donc pris ma carte au parti socialiste, comme toi, et réservé aux autres partis traditionnels une place en mon cœur.
José Happart a raison. Cet homme intègre, ce Robespierre fouronnais, ce Juste parmi les Justes de notre Parlement a été trop souvent malmené par la chienlit diarrhéique. On ne respecte pas assez le formidable travail de nos élus, « nos forces-vives » comme tu écris si bien dans ton enthousiasme de grand professionnel de la chose écrite. Et que disparaissent toutes ces infâmes tentatrices qui pensent nous pervertir par le management des couilles (oh ! pardon, ça m’a échappé !) de nos hommes politiques. Oui, Tounet, soyons purs en chassant ces infâmes créatures loin de notre vue et nous serons aimés de nos grands hommes.
J’ai pris également un abonnement aux meilleurs journaux du pays. Si tu as déserté les salles de rédaction, je sais que tu es resté de cœur avec eux tous, fidèle parmi les fidèles, dans une communion identitaire qui te fait aimer à la fois des journalistes talentueux et des actionnaires qui perdent de l’argent pour que survive la pluralité d’opinion que nous entretiendrons dorénavant ensemble, telle la flamme du soldat inconnu.
« Wallon et Flamand sont nos prénoms, Belge est notre nom de famille ! » Pardonne-moi, c’est trop. L’émotion me gagne !
Je suis donc tout à fait d’accord avec tous les Tchantchès de Wallonie, nous vivons une époque formidable dans un pays d’une grande humanité, avancé socialement, permettant un repos mérité aux vieux travailleurs et aux jeunes des indemnités considérables de chômage.
Merci à vous deux, Tounet et Tchantchès pour répandre la bonne parole.
Résultat, je suis un homme transformé.
Il était temps, aux fêtes de Noël, j’allais passer aux yeux de mes rares lecteurs pour un odieux pervers. Grâce à l’immense majorité des citoyens assidus aux lectures électroniques d’informations locales, les vrais Belges sauront démêler le vrai du faux.
Là enfin se puise la sagesse légendaire de l’esprit liégeois plus près du bonnet quand il est à la main, qu’à la tête.

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Du coup, j’ai autant d’admiration pour le président Di Rupo que pour les journalises qui proclament ses mérites. Elio est un type formidable, un des pères nobles de la nation. Il vole au secours des petits sans nuire aux classes qui dirigent notre pays à seule fin de nous procurer du travail et réduire le chômage. Les journalistes, enfin, parce qu’ils sont là pour informer le pays de sa grandeur, en vrais et grands professionnels.
Que les lecteurs dressent des arcs de triomphe à leur mérite !
C’est en lisant tes textes enthousiastes, cher Tounet, que j’ai compris le merveilleux d’être Belge. Rien que d’y penser, les larmes me montent aux yeux.
Oui, cher Tounet, avec toi, j’aime dorénavant la Belgique, Proxi-Liège, ma mère et mes voisins. J’attends de toi que tu me formes. J’ai besoin de connaître les belles choses de la vie que ma neurasthénie volontaire m’a fait perdre. J’attends que tu me montres comment serrer les mains illustres sans fatigue et sans durillon, comment garder le visage réjoui devant les personnalités qui écrivent notre histoire. Tchantchès et toi m’apprendrez à rester digne en conservant l’attitude respectueuse de l’homme plié en deux, à chanter les louanges de nos plus hauts dignitaires.
Je le dis avec toi sans honte, cher Tounet, Belge, que dis-je Wallon, que dis-je encore Liégeois, je crois désormais dur comme fer au Roi, au Parlement, à la gare nouvelle des Guillemins et en l’avenir d’ARCELOR ! Je crois aux vertus de notre Conseil Communal, aux échevins si courageux, à notre Bourgmestre si chaleureux, à qui tu consacres souvent des pages sublimes de vérité.
Je veux te suivre cher Tounet dans ta liégeoise attitude, vivre avec toi les grands événements de cette ville qui bouge, qui en veut comme on dit et qui reste cette Cité ardente dont tu es un des chroniqueurs écoutés.
J’aime les allées du village de Noël, la place Saint-Etienne, les vélos, la police, l’annexe future de la Justice au-dessus de la gare du Palais et même les drogués, car sans eux, point de démonstration de l’efficacité de nos Services communaux. J’aime surtout - que cela se sache - tous les gouverneurs, anciens, présents et futurs, de tous les partis dans la grande tradition liégeoise, si utiles dans les moments difficiles, si grands dans les moments d’apothéose.
J’espère entonner bientôt Li T’chant des Wallons avec toi, mais je n’en connais plus les paroles, qu’importe, j’écrirai à Tchantchès pour qu’il les publie.
Merci pour tout, cher Tounet et jusqu’à une de tes pertinentes interventions sur Richard III.

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