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Au malfaisant qui a voulu me fermer la gueule !

Dix-sept ans après l’explosion, Richard, votre serviteur, a failli périr à Tchernobyl … enfin, du virus dit de…
L’enflure qui a parasité mon ordi est peut-être un gras fermier du Wisconsin, un Kirghiz en mal de distraction ou tout simplement un gars de « cheu » nous, va savoir ?
L’engeance est connue. On la retrouve partout.
Au théâtre à la réplique de Cyrano sur scène : « Ah ! non, c’est un peu court jeune homme »… il se trouvera toujours un couillon dans la salle qui chuchotera pour les dix spectateurs les plus proches, avant que l’acteur ait repris son souffle : « On pourrait dire, oh ! Dieu, bien des choses en somme. »
Histoire de montrer quoi aux autres ?
Qu’il sait pardi, qu’il a la connaissance.
Ou alors le salopard lanceur de virus est un énergumène, une fine raclure dont on perçoit des souches très proches qui cassent les abris bus, tagguent les façades et emmerdent les pauvres gens. N’allez surtout pas croire que se sont des militants rentrés, des gens qui cherchent à s’employer dans l’altermondialisme et qui à défaut expriment leur ras le bol.
Non. Le propre de l’imbécile, c’est de commettre un acte gratuit, sans savoir pourquoi… l’expression de sa connerie, en quelque sorte. Comme la manifestation d’une allergie… par effet mécanique.
C’est un paradoxe d’être à la fois con comme la lune et assez intelligent pour inventer un machin capable de vous détruire à des milliers de kilomètres ?
Parce que le bouffi qui nous chie dans la gueule, doit savoir qu’un jour ou l’autre à force de bourlinguer en quête d’un sale coup, il finira éborgné par un étron d’un de ses confrères ! certitude absolue… Mieux, étendu raide par sa propre fiente revenue au bercail avec une mâchoire supplémentaire. C’est beau la connerie comme un feu d’artifice…
Tout ça pour écrire que depuis dimanche « voilà pourquoi votre fille est muette ».
Alors que la semaine s’ouvrait sur des coins à enfoncer.
Dimanche : Halloween poussé par les commerçants s’est révélé cette année un bide noir. Tant mieux. Qu’on nous foute la paix avec toutes ces nouveautés, carnaval, Saint-Nicolas et Père Noël, c’est suffisant. On affiche complet.
Lundi : La veille du 11 novembre. L’occasion de balancer que les commémos sont faites par ceux qui ne font pas qu’apporter des gerbes sur les tombes… qu’ils contrôlent la situation, quelque part… Si ceux qui sont morts dans la grande boucherie avaient été épargnés, peut-être bien que l’Europe sociale serait un peu plus avancée et que les ganaches qui fleurissent leur auraient balancé du même bras des coups de matraques sur la gueule.
Mardi : Préparation du Forum social européen à Paris. Histoire de voir des programmes altermondialistes et se rendre compte que le monde n’est pas fait que d’admirateurs du dollar.
Mais voilà. La machine s’est enrayée.
Dans l’aventure j’ai aussi perdu mes archives, mes photos, mes montages, tout, presque, comme à la bataille de Bosworth en 1485. Ça ne date pas d’hier.
Le fin phénomène, le hardi enfoiré qui a failli m’avoir est peut-être tout simplement un collectionneur de virus informatiques, un bon technicien au service d’un publiciste haineux, d’un besogneux de la bite au vent et de la liquette pour professionnelle qui ne me voyant pas monter au créneau le compte en banque à portée de son comptable, a défendu ses territoires comme un mac défend celui des putes qu’il contrôle.
D’autant que le virus Tchernobyl c’est un sacré dégueulasse, du genre Sida. La capote sur Internet n’existant pas, cette incroyable saloperie va jusqu’à essayer de tromper le spécialiste en faisant croire que le disque dur est irréparable !
Heureusement que le pote qui a remis le malade sur pied est un as à la hauteur !
Sans archive, sans royaume, sans sceptre, à poil sur un trône vacillant et en carton, je reprends donc le fil interrompu avec les moyens du bord, en espérant que les trois ou quatre « clients sérieux » de cette crémerie d’un nouveau genre ne se seront pas fait la malle, sans autre forme de procès.
Richard.

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