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Bush... une guerre de trop !

Le temps fraîchi pour Bush à Washington, quand on voit les sondages.
Il se pourrait bien que le pote aux libéraux de « cheu » nous retourne chez papa, avec un seul petit mandat. Les bush auraient ainsi une sorte de record : celui du désenchantement à mi parcours. Une pareille alternative plomberait l’avenir du parti républicain et ouvrirait dans deux législatures, la présidence à Madame Clinton qui deviendrait la première femme présidente.
Bush junior est, comme son satellite socialiste Tony Blair, victime de ses efforts à faire prendre des bonbonnes de butane pour des armes bactériologiques.
A force d’en remettre, c’est arrivé. Saddam Hussein a été la victime d’une affaire de famille. Après l’aventure au Koweït du père, le fils devait faire tomber Bagdad.
A présent que c’est fait, les voilà embarrassés de la victoire.
Comment justifier une action préventive qui a coûté en vies humaines et en dollars quand on n’a pas trouvé le moindre stock d’une saloperie bactériologique qui n’existe que dans les laboratoires de l’armée américaine, « au cas où »?
Le prisonnier n° 1 de la guerre d’Irak devient même encombrant. S’il s’était dénoncé lui-même pour toucher la prime ? Dans son trou à rat, il aurait été de toute façon repéré par des intégristes maffieux, comme il en court à tous le coins de rue à Bagdad, qui lui auraient fait son affaire.... Et alors, il aurait passé un sale quart d’heure aux noms des Chiites massacrés, sans compter le grisbi qu’il aurait dû abandonner sous la torture.
On a peine à croire au vu de l’état de la planque du Raïs, que c’était de là que partait la résistance à l’envahisseur US. On a vu mieux comme PC de campagne.
Sous la protection des Lois de Genève sur les prisonniers de guerre, il est peinard.
L’autre, son ravisseur victorieux, ne l’est plus.
Non seulement, il va falloir juger pour crime de guerre quelqu’un qui est coupable de crimes intérieurs, mais en plus, le vrai pourfendeur des tours du 11 septembre, Ben Ladden est insaisissable dans ses montagnes des confins d’Afghanistan. Le mollah Omar en prime, c’est toute la CIA qui est ridicule.

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L’opinion a été abusée. Bush ne s’en remettra pas.
On peut dire que les primaires des démocrates mentionnent déjà que les « caucus » seront dans le camp républicain.
Quant à Tony Blair, l’autre aventurier, on se demande comment il est encore debout sous l’avalanche des questions parlementaires.
Le comparer à Churchill n’est peut-être pas lui rendre service, quand ce type à tout de Chamberlain…
Il pourrait finir carrière vite fait avec le titre de Lord pour amuser la galerie. Il ne lui resterait plus qu’une place de quatrième à une table de bridge chez Thatcher…
Les héros, en ces temps difficiles, sont de plus en plus vite fatigués !

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