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Le manque de sang-froid des centres culturels d’Uccle et de Seraing.

Dieudonné depuis son sketch chez Fogiel, malgré ses mises au point, ses déclarations et ses regrets pour quelques gestes malheureux et des termes un peu vifs est vraiment la cible de milieux secrets et influents qui intimident les loueurs de salle et les centre culturels. Au point que certains ne veulent plus honorer les contrats d’engagement qui les lient à l’humoriste.
En Belgique, c’est le cas du centre culturel d’Uccle et du centre culturel de Seraing.
Le motif est identique : lettres de menaces, injures, promesses de mettre la salle à sac, de s’en prendre au personnel, etc… ont eu raison du courage de l’Administration.
Et ça marche !
Les jeunes de ces centres savent à présent que dans certains cas, c’est toujours la force et le militantisme extrême qui triomphent. Tout compte fait, de tous ceux qui accusent Dieudonné d’antisémitisme aucun ne dénonce les menaces dont lui et les loueurs de salle ont été victimes. A croire que même s’ils ne sont pas au courant de cette nouvelle forme de censure, cela ne les dérange pas trop, au contraire, qu’on puisse les imaginer complices de ce terrorisme intellectuel…
Sur RTL ce jeudi, le bavard de service a parlé longuement de la réunion de Bruxelles sur l’antisémitisme sous la présidence de Romano Prodi, puis a mis en scène le refus des deux centres culturels de recevoir Dieudonné. Il y avait comme une sorte de maladresse volontaire à rapprocher les deux événements. En tout cas, cette juxtaposition n’était pas fortuite. Dans l’audiovisuel on fait plus de cas d’une boutade mal interprétée d’un humoriste que des menaces d’énergumènes qui prouvent d’une bien mauvaise manière qu’ils luttent contre l’antisémitisme.
Quant aux « courageux » responsables des endroits désormais fermés à l’humoriste, on se demande comment ils peuvent encore parler de liberté d’expression auprès des jeunes qui fréquentent ces sortes d’établissement quand la censure y est si facile dès lors qu’on y montre le poing.
On aurait aimé moins de couardise et plus de sang-froid. La police locale n’est-elle pas, en principe, requise pour maintenir l’ordre ?
Ainsi, on aurait vu qui était là pour la troubler ?
Mais, peut-être, ne veut-on pas le savoir ?

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Il conviendrait que tous les permanents de maisons de jeunes et de centres culturels lisent « Le traité sur la tolérance à propos de l’affaire Calas » de Voltaire et interpellent les responsables à Uccle et à Seraing de la décision d’interdire Dieudonné de spectacle.
On aurait alors une meilleure idée des perversions qu’entraînent les excès de certains supporters d’Israël qui confondent politique et racisme, amalgamant à leur profit ceux qui critiquent Ariel Sharon et le racisme imbécile et meurtrier des nostalgiques d’Adolphe, essayant ainsi d’entraîner l’opinion européenne à cautionner la politique des bellicistes de Tel-Aviv.

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