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L’esprit "puces Saint-Gilles" au marché de Bagdad.


Dès qu’il s’agit de marché, les plus vertueux ministres de l’Europe sont pris d’un tremblement nerveux. Si ces audacieux entrepreneurs de la chose publique loupaient le coche ?
Pendant six mois, ils nous ont fasciné en Europe de leur opposition à l’attaque de l’Irak par les Amerloques. Saddam pris par la barbichette et prisonnier de guerre, la stratégie du tocsin n’a plus la cote. La belle âme au service de l’ONU – entendez par là la reconstruction de l’Irak - paie plus !
Les Yankee passent les marchés en priorité à ceux qui ont bondi le premier jour dans la combine ! Ah ! les ingrats…
Du coup le carré d’as, France Allemagne Luxembourg Belgique, remet le cap sur l’allégeance. Louis Michel nous dit sa crainte que nos Alliés de toujours ne nous aient pas compris. Flahaut est repris de volée par Verhofstad sur son opinion du parti républicain de Bush.
On suggère à Loulou de relancer le slogan « je participe ».
On le verrait très bien en Lagardère faire signer des contrats à Washington.
- Sur ma bosse, monseigneur…
Nous sommes vendeurs de l’hôpital en toile clé sur porte… comme si on pouvait mettre une serrure à de la toile… En attendant, nous l’offrons en paquet-cadeau… Les douze suivants ce sera en cash.
D’autres en Europe, qui se sont abstenus d’envoyer leurs troupes aux casse-pipes, ne l’ont pas ramené avec nous autres les « négationnistes ». Ils l’ont jouée « grande absente »…
Moralité, les usines d’armements autrichiennes de Gaston Glock ont emporté une commande qui aurait fait du bien à l’armurerie liégeoise.
Ce n’est pas que l’on soit « chaud chaud » pour ce genre de commerce, mais tant qu’à faire puisque c’est une de nos très anciennes spécialités, ou l’on vend, ou l’on ferme boutique.
Gaston Glock va équiper la police de Bagdad des pistolets en matière plastique de sa conception. Des engins ultralégers mais qui tirent quand même des pruneaux de 9mm.
Avant cela, Glock avait inondé le marché US de ses joujoux. Du FBI à la police de NY, le slogan de l’Autrichien fait fureur : « Amusez-vous. Tirez. Croyez-le ou non : on peut faire les deux à la fois.
Le collège de Colombine qui a été le théâtre de la tuerie rapportée dans le film « Bowling of Colombine » s’il avait été pourvu des Glock 9 mm, aurait sans doute doublé ses morts. Ce qui aurait tout de même décuplé les ventes du film.
Le système Glock vaut deux Browning, ce revolver des années 20, que plus personne ne nous envie.
Il suffit de voir la courbe du ceinturon de nos agents équipés de notre engin modèle 1922, pour comprendre les tours de reins et les hernies dans la police liégeoise.
En paquet cadeau avec Browning, Mauser ou Beretta, la Région offrira bientôt les bandages herniaires et les ceintures latex dites d’accompagnement.

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« Glock export » compte 34 pièces par pistolet. Les nôtres une bonne dizaine de plus. Avantage léger pour Liège, eux il leur faut vraiment les 34 pièces pour remonter. Nous, on en perd une ou deux que ça va quand même !
Glock peut se porter différemment à la hanche, dans la poche ou dans le dos. Notre FN d’un kilo soixante, s’il se portait façon western en surplomb des bijoux de famille, réduirait de moitié la virilité dans la police. Le port de la coquille n’étant pas obligatoire dans les rangs de notre élite, on passerait directement du statut de flic à celui de chef de gare. Ce qui serait dangereux pour la paix des familles de notre vaillant Corps municipal.
Après cet échec, à la Région, on réfléchit sur ce qu’on pourrait reconstruire en Irak.
Si en douce, pour faire plaisir à cousin Bush, on renégociait la reconstruction d’une usine d’armement bactériologique ? On donnerait la clé au Président de la grande Nation, libre à lui de faire semblant de l’avoir trouvée dans la poche de son prisonnier Saddam !
On pourrait aussi envoyer Fourneaux retourner les troupes restées fidèles au parti Bass. Il fait cela très bien, Fourneaux, retourner…
Je l’ai toujours dit, puisque nous ne savons faire que de la tôle ondulée et des vieux pistolets, utilisons nos compétences humaines, nos valeurs sûres. Pourquoi pas un stand sur le marché de Bagdad pour y vendre nos Forces Vives avec leur savoir faire ?
Je suis sûr que Vande Putte et les patrons ont en réserve d’anciens projets Rosetta dans leurs cartons pour les cadres et PDG excédentaires. On appellerait cela le projet Davignon. En y ajoutant les ministres d’Etat pour éblouir ces idiots d’Irakiens, nul doute qu’on reviendrait sans la camelote.
Précaution élémentaire : les cadres, ministres et pdg ne seraient ni repris, ni échangés et aucune réclamation ne serait admise, la garantie étant fournie par le premier diplomate du royaume et sa façon de dire « top là », tenant lieu de garantie.

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