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En marge de la Convention républicaine.

Entrer en religion pour un ancien pochetron qui ne bande plus et qui se repent, c’est logique. Bush en serait-il là ?
Durant sa campagne, des journalistes complaisants lui trouvent de l’humour. Il n’y a que les gens qui en soient dépourvus pour oser le lui dire. A moins qu’on n’imagine que la campagne d’Irak soit un énorme gag. Mais alors, c’est de l’humour noir comme le pétrole.
On n’aurait jamais crû que la fonction allait faire un patriote de Bush junior, davantage spécialiste de la santiag mexicaine et du stetson par temps de pluie que des rapports entre les Etats-Unis et les Arabes. C’est chez papa Bush que le fiston apprit à connaître ceux qu’allait exécrer l’Amérique. La famille Ben Laden, avant, était très bien. Puis Oussama a viré intégriste. Ils ne sont devenus infréquentables qu’en toute dernière minute. Quand on s’est aperçu que les Tours ne tiendraient pas sous l’impact des avions, on leur a retiré leur badge du golf Augusta … C’est dire si on a été patient.
Le contact, rien de tel pour les grandes consécrations.
A la commémo du 11 dans le parc de la Maison Blanche, on voyait la famille Bush frappé par la foudre. C’était étrange comme une photo sous-verre. Elle ne paraît pas son âge, symbole de la femme américaine, la main sur le cœur. Moins on a de poitrine, plus près du cœur est la main, plus est-on patriote. Lui, de plus en plus renfrogné, l’image d’un vieux singe pour orgue de barbarie. Une cure de Botox rajeunirait son image. Les conseillers devraient le lui dire.
D’après la méchante langue d’une journaliste américaine, cette belle famille, lorsqu’elle n’était pas encore réunie dans l’Eglise méthodiste, se droguait dans des « parties », prétendant même que l’institutrice modèle a dealé des fumettes et que lui a coupé au flanc à la garde territoriale sur le temps que Kerry en bavait au Vietnam !
Quand on se met en vedette, voilà ce qu’il arrive…
Ce passé « trouble » ne regarde personne après tout. Il est vrai, qu’il ne prédisposait pas à la vertu. En les voyant, à l’extase, recueillis au souvenir du drame du 11, si le couple n’a pas pris des leçons à « Actors studio », c’est un miracle de l’Eglise américaine !
L’image du président sortant de l’hélico avec son chien en laisse et, une autre fois, lançant un morceau de bois à l’animal, fait de la bête un membre de la famille, certainement mieux nourri que la plupart des enfants où l’industrie US va chercher son bois, son manganèse, son cuivre, son cacao, etc…

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En raison de la campagne pour un deuxième mandat, on voit souvent Bush serrer la mémé américaine suralimentée sur son cœur. Dans ces moments-là, il est rarement en chemise, toujours bien mis, veston et cravate, comme si ces suppléments vestimentaires agrandissaient l’espace entre les seins volumineux de l’obèse et son évangélique personne. « Good looking » crie la foule qui apprécie les fringues. Le Président quand il monte à la tribune fait aussi intellectuel que possible. Ce n’est que lorsqu’il commence à parler que ça se gâte.
Puisque un ordinateur ordinaire a la capacité de réflexion d’un siècle de Présidents US, on devrait pouvoir élire une machine de Bill Gates présidente des Etats-Unis. Elle ferait moins de bêtises. Il y aurait plusieurs solutions proposées à chaque problème. A charge du public d’apprécier la solution qui lui convient le mieux : humanitaire, économique, guerrière, sociale, etc. Le tout est de savoir si la machine peut faire confiance à un peuple qui a élu Georges W. Bush ?

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Rien ne peut donner une meilleure idée de la fermeté de doctrine d’un type comme lui, lorsqu’à une tribune, les naseaux si resserrés qu’on croirait un dauphin en apnée, il déclare que jamais l’Amérique ne s’est sentie si protégée, si comprise. Cela a un effet foudroyant sur la foule. Les femmes brandissent leurs cocardes, les étudiantes, les infirmières, les institutrices qui se reconnaissent en Laura Bush, on se croirait à un cours de Breuer sur l’hystérie…
On s’effraie. On se dit : « On ne va pas pourtant le réélire ! »
Eh si ! c’est dans le domaine du possible.
Et le reste du monde s’attend à une troisième guerre mondiale…

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