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Nature plus qu’humaine....

-Professeur Krimedeguèrnazi où en sont vos études sur l’homo-homo-homo, etc sapiens ?
-J’ai eu l’occasion lors d’un symposium avec la professeure Lucie de Fastlovikaoh, section Plat du Jour (la Sorbonne du Net), d’exposer les caractéristiques de l’humain-humain.
-C’est-à-dire ?
-C’est un humain plus humain qu’un humain.
-Un surhumain en quelque sorte ?
-Pas en quelque sorte, Monsieur Pité-Mèpatrokantropp, la seule espèce vivante qui émerge du lot d’ébauches.
-Les Romains ?
-Ebauches.
-Les Nazis ?
-Débris.
-Les Amazones ?
-Débauche.
-Par débauche vous pensez à qui, Monsieur Krimedeguèrnazi ?
-A cri d’Amour mon ancienne compagne, une Amazone de type gouino-régressif... Mais nous dérivons. Parlons des caractères de l’humain-humain.
-Admettons les caractères physiques.
-Mon surhomme qui émerge est un bel esprit bourgeois qui sent des pieds.
-C’est de famille ?
-Oui. Il sent de famille. On n’y peut rien. Mais, cette odeur pour les humains est, au contraire, pour l’humain-humain un signe de reconnaissance et une marque de sa supériorité physique.
-Ah ! bon.
-Son phéromone, c’est le label… tout dans les pieds.
- Un exemple pour mes lecteurs ?
-Cher Pité-Mèpatrokantropp, puisque vous avez assisté à l’émission télé Chirac du « Oui » franc et massif pour l’Europe, n’avez-vous rien senti ?
-Oui, une vague odeur de formol masquant difficilement une forte odeur…
-..des pieds, cher ami… des pieds ! Fogiel, d’Arvor, Chirac, tous des humains-humains, car ils sentent tous des pieds. Par contre, lors de l’intervention de Fabius à Marseille pour le « non », nous avons envoyé une équipe pour mesurer l’odeur, ça sentait certes, quasiment irrespirable, mais pas des pieds.
- Si je vous sens bien… une odeur d’estomac retourné.
-Les partisans du « Oui » sont des humains-humains et les partisans du « non » des humains, de type régressif, comme mon Amazone…
-C’est-à-dire des hommes d’une race inférieure.
-Vous avez tout compris.
-Mais où se développe les humains-humains puant des pieds ?
-Des statistiques ont été établies. Les Bourgeois par les pieds sont les porteurs d’avenir. Certains endroits sont plus imprégnés que d’autres : les tapis du festival de la Croisette, les sièges d’avion pour les Seychelles, et près de chez nous, les green de Knock-le-Zout, surtout… Chaque brin d’herbe dégage terrible…
-Oui, mais c’est vague, cela. Qui sont-ils politiquement parlant les plus qu’humain du pied ?
- Surtout les actionnaires, les notaires, quelques généraux, les dirigeants en général… Les libéraux imprègnent les égouts par les eaux de leurs lessives. Une fragrance de violette surnage et pimente l’odeur de base où leurs chaussettes sèchent : la fameuse odeur Kubla. Les socialistes aussi ont une imprégnation humaine-humaine reconnaissable : le piquant Herve. C’est sans élégance, mais c’est humain-humain.
-Les odeurs des pieds cohabitent ?
-Ils ne font que cela. Les pieds s’attirent. Les odeurs se mélangent. Nous avons beaucoup de socialistes qui présentent aussi la fragrance violette signe des chefs.
-Joëlle Milquet ?
-Humaine-humaine, odeur de sacristie, d’orange et de fraises des bois.
-C’est agréable ?...
-Non, l’odeur de sacristie domine.
-Et les Ecolos, Vous n’allez pas me dire, les Ecolos ?
- Evelyne Huytebroeck est entre les deux. Elle sent des pieds, évidemment, mais à force d’arpenter les sentiers de grande randonnée pieds nus, les fraises sauvages et les myrtilles dénaturent le côté prononcé… C’est un cas de camouflage plantaire naturel.

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-Le classement est difficile ?
- Nous nous y attelons depuis la fin de la dernière guerre mondiale.
-Vous vous êtes servis des travaux d’Adolphe ?
-Non. Bien entendu. Théorie fumeuse… raisonnement frustre et non scientifique.
-A peine des précurseurs ?
- Oui. La classification y était impossible. On sait à présent que Hitler, aussi étrange que cela paraisse, s’aspergeait les pieds. Sa forte odeur réelle était le cadavre décomposé.
-Il n’était pas humain du tout ?
- A ce qu’il paraît. Comme quoi notre science doit faire des progrès et notamment dans le dépistage des contrefaçons.

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