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Le démocrate a l’hémorroïde fragile

Doudou, passe-moi la vaseline, j’ai eu une pénétration douloureuse…
Ah ! on est fleurs… Le voilà bien le bon choix… tout à fait grec, bien logique, bien conçu pour les cons, qu’ils s’enthousiasment, abandonnent le doute aux faux missionnaires, aux incultes, à ceux que les ulcères réveillent la nuit pour vomir, au nom d’horribles fantasmes, gnoséologies monstrueuses de tous les autres systèmes !
Oui, oui, hurlent les millions d’enfoirés qui dès qu’on en parle sont à la mouillette, oui, notre système, notre démocratie est la meilleure au monde.
Repos. L’arme au pied, sourire…
Notre rapport à ce qu’on croit être de plus fin, de plus évolué, de plus… enfin de plus, n’est pas un rapport normal, c’est le rapport du charbonnier à la foi.
Aha !... ben Laden, ce franc salaud qui veut de ses petits bras abîmer notre temple du beau ! Sait-il seulement qu’il porte atteinte à la plus grande morale du monde, ce jocrisse qui montre son cerveau chez l’orthopédiste d’Allah pour d’infamants durillons de l’âme ?
On est tous un peu dans le Vaudou. Nos responsables politiques vous le diront, ils incarnent la démocratie. Mieux, ils sont la Démocratie… téléologistes de l’admirable !
Il y a Dieu et eux, à l’amulette, aux rites, pour nous, troufions du rassis, si abominables que ce n’est que par faveur qu’on nous permet d’aimer la démocratie à l’entrée de son temple !...
Abasourdis, du fort en gueule à l’enfant de chœur, sur le tableau biblique on a le sourire éternel … réunion de joconds au syndrome de Down. Nous l’avons dans le baba notre petit chromosome en plus : le chromosome démos !
Pourtant les grands exemples, les Anciens grecs… de drôles de mirlitons, les esclaves faisaient tout le travail manuel, ce qui laissait à leurs maîtres beaucoup de temps pour réfléchir sur le mécanisme de la réflexion… Mais, minute, qui c’est l’esclave des temps modernes qu’a plus une minute à lui pour réfléchir : mes zigues, vous, chers lecteurs, la femme du gendarme et l’épicier pakistanais, tous ceux qu’on voit dans la rue, pas une minute à perdre, tous démocrates en confiance… résolument sans réflexion adorant ceux qui en ont !... perdus à un mètre de la machine-outil, désemparé dès qu’on touche plus la chaîne de montage, sanglotants dans les couloirs du FOREm à la recherche de notre élan démocratique absent !...
Comme nous sommes cons et que nous ne comprenons rien, il est inutile de nous apprendre autre chose, à savoir que nous vivons heureusement sous un régime doux, le meilleur au monde. Par conséquent, nous pouvons déléguer nos pouvoirs à ceux qui pensent pour nous, qui sont moins cons, parce qu’ils ne travaillent pas à des besognes absorbantes. Ils n’ont qu’un seul objectif nous faire bander, mais sans dépasser une certaine mesure, grande distinction du peuple à la crampe…
C’est promis, c’est juré, ils viendront nous sucer tous les quatre ans dans un élan d’altruisme et de civisme, thérapie de la démocratie avancée.
Superbe temps pour les canailles ? Hein, ma grande, en transit dans un bel avion blanc pour les retrouvailles avec la société démocratique de consommation…
L’agora c’est comme mon cul, s’il a vu 2 personnes sur toute sa carrière (des médecins, qu’alliez-vous croire ?) c’est beaucoup. De Popov à Harry, c’est pareil agoraphiles dix générations à l’avance, nous formons le groupe le plus uni de démocrates en confiance au monde.

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Ce qui nous bouleverse et nous tue à la fois : cette réflexion d’un hyper tendu du désir démocrate : « La démocratie c’est le moins mauvais des systèmes. »
Ça veut dire que la démocratie est quand même un mauvais système, s’il n’est pas le plus mauvais.
Autrement dit, nous adorons un système qui n’est pas bon !...
Paradigme, le député démocrate fonctionne dans le mauvais !... Comme nous, nous adorons du mauvais… Je me doutais aussi par notre petit côté faisandé, notre propension au coup tordu… notre amour des fines saloperies, envahissements, émeutes… pogroms… juste pour y mettre le bon ordre, turgescences de la matraque démocrate !...
Oui… se rattraperont les inconditionnels, mais la démocratie est douce et modérée. Ce qui est excessif n’est pas bon. L’excès nuit en tout…
Formidable, voilà une belle définition de l’immobilisme. La démocratie immobile ! Qu’est-ce qui ne bouge pas, qui craint l’excès de la révolution ? Mais les conservateurs, mon cochon… Alors voilà, nous ne bougeons nos fesses qu’au travail, pour la construction, l’énorme projet démocratique. Quel est-il ce mirobolant programme ?... l’immobilisme.
Comme je suis con, ce grand projet démocratique, que d’autres peaufinent pour moi, passent par des réussites économiques. Cela va sans dire. Je travaille parce que je suis un grand démocrate. Les sacrifices que je fais, n’en sont pas vraiment, puisque c’est pour la bonne cause.
Et voilà, le piège à cons s’est bien refermé sur nos gueules.
C’est logique dans le fond.
C’est quand même chouette de savoir que, lorsque je l’ouvre, je ne dis que des conneries et que lorsqu’on m’interprète, je suis sublime !
Alors, Doudou, la vaseline, c’est pour quand ?

Commentaires

Churchill disait de la démocratie que "c’est le pire des systèmes... excepté tous les autres !"

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