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On est foutus, les mecs....

On n’en peut plus ! C’est trop… nous les machistes, les grandes gueules et les va-de-la-queue-que-j’-me-présente, nous voilà beaux !... Nous sommes au temps des veuves…
La veuve n’a plus la main du mâle en poupe, mais le vent.
Hilary Clinton, par exemple, pas encore veuve, mais presque, du Président brushing… et bien le petit Billy pourra repasser dans l’histoire avec sa Monica, c’est bel et bien sa future veuve qui va postuler la présidence pour effacer tout de suite le Texan gaffeur trop vu. Et qu’est-ce qui pourrait barrer la route aux Démocrates ? La veuve de Dobeliou : Condoleezza-les-gambettes !...
Condi contre Hillary !... Et nous les obsédés de la muscu, qu’est-ce qu’on fait ? Y aura plus qu’à se branler sur Eros-Magazine… belle déchéance.
Les Totor de l’estrade, les Patagons de la vocalise – si on excepte le Pagny – nous n’aurons plus qu’à nous Dirupottiser : promenade deux par deux dans les fourrés et ramassage des châtaignes dans les parcs solitaires et glacés montois. Entre hommes, c’est l’orgueil du macho qui en prend pour dix ans d’humiliation !....
Et pas qu’en Amérique que les veuves passent à l’offensive.
La veuve de Hollande François pas encore dégommé, mais presque au prochain Congrès socialeux, la toute charmante Ségolène la Royale, on la voit bien en noir entourée de ses enfants jeter une rose sur l’ancienne Underwood du bureau de François et se lancer avec sa copine Aubry la Lilloise à la conquête d’une France Jeanned’arcquisée.
Toutes en crêpe noire, ces dames se crêperont le chignon avec les matamores femelles d’en face : une Marine Le Pen en Walkyrie, son petit Siegfried de père sous le bras.
Jusqu’aux belles du Sri Lanka pourtant réputées voilées et silencieuses, la révolte des burkas et des tchadors : le voile met les adjas… Les gros cons derrière les moucharabiehs n’ont plus qu’à se fouetter la guiguite au nom du Seigneur… l’autorité musclée fout le camp.
En principe, les bougresses musulmanes, attendant d’un fakir de mari le coup de la corde raide qui se tient seule bien droite et qui monte, qui monte… c’est foutu. Même aux îles Fidji, je vous demande un peu, la magistrature suprême est exercée par une femme.
Elles laissent faire le ménage par les anciens julots, d’ici à ce qu’elles les maquent dans les poses aux trois huit, y a qu’un pas.
Les veuves d’un jour ou de demain montent aux créneaux. Nous, on les aurait préférées en Amazone, les nibards au vent, pour une dernière vision de rêve avant d’entrer en cuisine pour faire toutes les vaisselles de retard que nous n’avons jamais faites… même pas. Le rêve, l’amour, c’est fini. La position du missionnaire était trop humiliante. Râpés les quatre fers en l’air en attendant le saut de l’ange du Gustave à la carpette, ce sera pour plus tard quand elles voudront bien en sortir de temps en temps un du placard, un beau qui fait pas semblant sur Internet, un de ces athlètes seulement doué pour le tamponnage des wagons, de ces gros gardes-barrière à la belle trompette de veille toute en cuivre et recourbée… intellectuels malingres aux trois poils sur la blanquette s’abstenir.

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Est-ce que le machiste franchouillards bavassant et son collègue friteux belge ne seraient pas en train de remiser leurs boules de pétanque de la prétention trouducustik ?
C’est qu’elles en ont comme nous, les gueuses et pas que d’artifice, de prothèse, de toc.
Je l’ai toujours dit, c’est la Margaret Thatcher qu’a tout foutu en l’air.
Avec son genre mutante et sa batterie de stylo-bille dans le slip, on aurait dû se méfier. Cette tonitruante nous a truandé. Alors, forcément les belles du genre Bénazir Bhutto et les voluptueuses façon Tansu Ciller, même si elles ont vidé les lieux, ont laissé comme un petit parfum que nous ne reconnaissons pas entre nous, les mâles déchus, mais qui appelait à nos meurtres entre amies, des armées de petites nouvelles.
Ah ! nos viandes sont prises de court. On en devient gêné de nos appendices. Certains ont déjà franchi le pas On devine chez nous à des regards et accents déchirants que quelques-uns de nos hommes politiques sont passés à l’acte et sont déjà transsexuels. Les Frères Happart y pensent, tout le Conseil communal de Charleroi, c’est presque fait… Le prix du rognon est à la baisse dans les charcuteries. C’est la débâcle !
On en est à se remémorer certaines panthères qu’ont pas pu sauter les grillages. Isabelita, la troisième épouse de Peron, dont elle a pris la place, veuve authentique, à la mort du Chef, n’a jamais pu reprendre le rôle d’Evita.
Le coup d’Etat des casqués-bottés du coin a eu raison de la veuve !
Les machistes y pensent : un coup d’Etat… mais comme les couilles ont changé de camp, on se prend à douter de l’ancienne force virile.
Et si on bandait plus ?
Qu’elles nous auraient tout pris, jusqu’à nos choses, qu’on finirait chapons à la veille de la grippe aviaire ?
Faut croire qu’elles nous ont jeté un sort !...
J’ai même la trouille de flanquer une beigne en rentrant à celle qui veut encore bien m’héberger, histoire de tâter le terrain.
On peut pas descendre plus bas…

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