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…Enrichissez-vous !

Mahmoud Ahmadinejad président iranien est bien d’accord avec Bush sur au moins un point : son pays ne renoncera pas à son programme d’enrichissement. Sauf que tonton USA parle de fric et lui d'uranium.
Alors, ils poussent leurs peuples à s’enrichir ce qu’ils faisaient déjà bien tout seuls.
A part ça, les propos du président de la plus grande démocratie au monde sont plus nuancés. Ce qui fait dire à l’éditorialiste du Monde qu’il est affaibli et pour qui veut enrichir les autres et donc s’enrichir soi-même, c’est plutôt moche.
Autant Mahmoud est sûr de lui, autant Dobeliou bat le beurre. Avec une cote de popularité qui passe de 57 % à 40 %, notre grand démocrate est en train de faire perdre son parti au scrutin législatif de mi-mandat en novembre. Les Démocrates pourront propulser Hilary Clinton à la charge suprême d’ici deux ans. C’est comme si c’était fait.
Comment Bush en est-il arrivé là ?
A voir tomber en Irak leurs soldats comme les quilles d’un bowling de Vegas, les populations américaines ont retourné leur opinion sur le président. Si c’est ça gagner la guerre, il valait mieux la perdre ou, meilleur encore, ne pas y aller du tout. Car, l’hécatombe en plus des pertes humaines se double d’une hémorragie financière qui met à mal l’économie et empêche le redressement financier d’un pays qui en a bien besoin.
Bush qui comptait sur les populations du Sud avant le cyclone Katrina qui dévasta la Louisiane, n’a plus guère de chance de rameuter sa clientèle pour le « bon » vote, après les inondations.
La dette extérieure fait le reste.
L‘Europe avait vu en lui le président catastrophe du siècle. C’est fait. Dobeliou, digne fils de l’autre finit le travail. Il n’y a plus guère que la droite dure et pure façon MR qui le croit champion du libéralisme, capable d’étonner le monde.
Décidément ces fils de riches, planteurs ou pétroliers, avec leur intégrisme et leur patriotisme à la noix sont les pires présidents d’un pays pourtant généreux en grandes gueules sans projet.
Pendant ce temps, M. Ahmadinejad critique le directeur de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie nucléaire), Mohamed ElBaradei, alors que l'agence devait décider vendredi d'informer le Conseil de sécurité des Nations unies sur le dossier nucléaire iranien. Il poursuit calmement son programme nucléaire sans que Bush puisse faire autre chose que gesticuler.
Saddam Hussein qui n’avait pas d’arme de destruction massive s’est fait envahir pour moins que cela.

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Saddam Hussein, bouclier humain de l’Iran, c’est drôle quand même !
"Ils sont vraiment culottés. Ils veulent nous priver de notre droit à la technologie nucléaire, et ensuite nous vendre l'énergie nucléaire à un prix très élevé" se marre aux tribunes de Téhéran Ahmadinejad, dopé par le feu vert des ayatollahs qui font parler les morts puisqu’ils sont inspirés par Khomeiny dont l’esprit souffle sur les mosquées chiites, comme chacun sait.
Les Américains sont humiliés. Les Européens décident de ne rien décider, afin de peaufiner les termes d'un projet de résolution qui notifierait le Conseil de sécurité des activités nucléaires iraniennes. Et au Conseil de sécurité la Russie et la Chine pensent aux réserves de brut de l’Iran, et semblent compter les coups, sans vraiment choisir leur camp.
Les américanolâtres qui sont nombreux en Belgique espèrent que la haute estime dans laquelle ils tiennent les Etats-Unis se trouvera corroborée par un « sursaut » de la grande Nation. Mais le temps passe et le camp des « anti » gagne du terrain. D’ici à ce que la politique de Bush fasse tort au MR…
C’est bien la première fois qu’Israël qui se trouverait en première ligne si l’Iran avait le feu nucléaire, n’est pas soutenu à fond par l’Amérique.
Les temps changent. D’autant qu’avec Sharon hors circuit, les va-t-en-guerre de Tel-Aviv ne sont plus si chauds, eux qui ont gagné toutes leurs guerres grâce aux dollars et à l’appui technologique des USA.
De défi pour la démocratie, le Moyen-Orient devient le problème de l’Amérique.
Voilà un des plus grands gaffeurs de l’après guerre installé à Washington, bien mal en point.
Il ne reste plus à la Maison Blanche qu’à reconnaître que la Chine et l’Inde font plus d’efforts qu’elle pour la recherche scientifique. Ce qui pour l’Administration Bush serait une manière de faire part au monde qu’elle a touché le fond.

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