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L’excessif et l’insignifiant.

On le sent bien dans les propositions des candidats à la présidence de la France, « ça ne peut plus continuer comme ça » ! Même Sarkozy l’admet, alors qu’il a participé aux dernières péripéties du chiraquisme en qualité de dirigeant et que, dire cela, c’est quand même se décrier dans ses attributions de ministre aux Finances et à l’Intérieur.
La situation belge étant à peu près celle de la France, on est surpris ici que ce cri des gens, repris par les candidats français, n’ait pas le même écho à Bruxelles qu’à Paris.
Pourtant en Wallonie le « ça ne peut plus continuer comme ça » est devenu courant dans les conversations qu’elles soient du café du commerce, aux alentours des stades ou en famille, si perceptible qu’on se demande pourquoi nul ne s’en fait l’écho dans les sphères dirigeantes. Croit-on que les antagonismes linguistiques, les sempiternels effrois de la violence orchestrée par nos maîtres, et les lamentations dues aux pertes d’emplois, seront suffisants pour masquer le phénomène majeur de société condensé dans le « ça ne peut plus continuer comme ça » ?
C’est un défaut de la politique belge de croire que « tout ce qui est excessif est insignifiant » au point de penser que ce que dit l’adversaire est excessif, donc insignifiant, y compris, évidemment l’avis populaire.
Aujourd’hui, tout ce qui n’est pas excessif est devenu insignifiant, tant l’opinion est excédée des propos lénifiants de la gauche au pouvoir qui a l’âme viscéralement centriste chevillée au corps et n’est plus capable de comprendre les gens de la rue, c’est-à-dire le plus clair de la clientèle de Di Rupo.
En d’autres temps, le ras le bol désignait par à peu près les mêmes mots, la fin du monde.
Il y a mille ans déjà, les chrétiens se préparaient à cette fin du monde annoncée. Certains avaient vendu leurs biens, d’autres tombaient dans la macération et le repentir. Trait commun avec ces temps reculés, il y avait une montée significative de la violence, une violence gratuite, aussi bête que celle d’aujourd’hui.
Comme cette époque préparait la Renaissance, il est possible que la nôtre assiste à la mort du capitalisme libéral, sans l’oser encore pouvoir dire, pour entrer dans une ère moins injuste et plus humaniste, une sorte de Renaissance du troisième millénaire qui préconiserait une visitation laïque de l’amour du prochain ?

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Et si cela se vérifie, quel manque d’intelligence, quel gâchis des partis collaborateurs à ce système capitaliste qui entrerait dans sa phase terminale !
Parodiant l’historien Georges Duby, on pourrait en substituant à l’image d’un Dieu sévère, la vision d’un capitalisme libéral destructeur, ouvrir ses parenthèses : L’humanité se trouve encore aux pieds d’un Dieu terrible, magique et vengeur, qui le domine et l’oppresse. Mais elle est en train de créer l’image d’un Dieu qui lui ressemble davantage, et elle osera bientôt le regarder droit dans les yeux. Elle entame ainsi le long chemin de la libération…
Le tout, c’est d’y croire.
Il semble qu’en France, certains candidats en soient convaincus, d’autres persistent dans les errements politiciens.
On ne sait que penser des socialistes en Belgique. Sont-ils aveugles et sourds ? Aiment-ils à ce point pour quelques euros poursuivre avec les libéraux une collaboration honteuse ?
Cette génération serait-elle perdue ?
La suite aux prochaines élections… Mais personne n’est rassuré.

Commentaires

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