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De la quantique à la tantrique...

On a eu les pompiers-tapissiers.
Voilà les femmes-flics masseuses pour messieurs seuls.
C’est dire qu’on a les polyvalentes adaptées aux normes commerciales d’une société de consommation en folie.
Ceux-là même qui leur reprochent de faire du fric après journée, améliorent leur standing aux heures nocturnes dans les mondanités politiques autrement mieux rémunérées !
L’Etat voyou qui est le nôtre peut toujours montrer du doigt, quant à montrer l’exemple…
Les faits se sont passés à l’étranger, si l’on considère le Luxembourg ainsi.
Petit pays, petit fleuve : la Pétrusse, modeste rigole sous le pont Adolphe, le quartier où l’on rigole est en aval, du côté de la gare.
C’est toujours autour des gares que cela se passe. Quand ça chauffe, on monte ou on se jette en-dessous du premier train. L’honnête homme est ainsi, dans le remord soudain.
Le voyageur sans bobonne est un homme enivré de liberté. Dès qu’il a un pied sur le quai, l’autre est déjà chez Suzette. La main sur le bouton de porte – si je puis dire - le voyageur saisit la carte des plaisirs, comme on saisit le péplum de Messaline.
Dans ce coin propice aux rencontres une belle policière dépose les armes de 20 heures à l’aube, pour sa passion le massage tantrique.
Elles ne savent qu’inventer pour mettre les nerfs des badauds à fleur de peau !
Le massage hardiment exécuté débloque les tensions et les nœuds émotionnels. Il révèle la force vitale qui est en nous, libère le mâle, Jupiter fécondant la fille de Thestos, engendrant la belle Hélène, en toute discrétion.
Le massage pour qu’il fasse de l’effet se doit d’être discret.
Les touchers les plus réussis se font à l’ancienne, à l’ombre des jeunes filles en fleur.
Le voyageur de commerce qui rumine le dernier PV d’une policière du Brabant wallon, a peut-être été l’heureux patient de la verbalisante, reconvertie la nuit en vamp tantrique.
Aura-t-il découvert ce que vainement les vieux philosophes recherchent parmi leurs consoeurs en élucubrations nietzschéennes ? La subtilité du toucher dans le massage nous apprend à donner et à recevoir, « au-delà des croyances, au-delà des tabous et des pensées limitantes dans le ressenti profond du toucher, l'écoute du corps et l'intuition » (le texte entre guillemets est de la main même de ces luronnes métaphysiciennes du soir).
A Liège, le philosophe pogonophore manque de touchers tantriques.
C’est une lacune profonde. Les artistes en extase du pyrrhonisme vous le diront.
Ah ! si nous avions une jeune policière de 29 ans développant le jeudi soir dans sa naïveté primitive son art dans sa nudité ! C’en serait fini du lourd discours des auteurs sans pétéchies annonciatrices du prodrome des sens tumescents.
Terminées les envolées hystériques - d’irascibles vieillards passeraient des lourdeurs d’ulcère d’estomac, à des légèretés spinoziennes.
Les présidents mornes, taciturnes et désabusés, retrouveraient la dextérité de leurs doigts gourds bloqués depuis des lustres aux portiques des trésors tantriques.
La mise à pied du vice rend de l’espoir à la vertu (thème de séance).
Au lieu d’une sanction pour cette policière en flagrant délit de tantrique, il faudrait une madame Houart pour pétitionner le Brabant wallon d’une demande de réinsertion dans le corps des inspecteurs. Et si les juges restent inflexibles, que cette gardienne de la paix des sens vienne répandre dans nos cafés psychos de la principauté l’usage du massage Tantra avec des huiles chaudes, à la lueur de nos chandelles. Et qu’il soit fait, le massage Tantra, successivement avec les mains, les pieds, la poitrine et les fesses ou de tout autre organe. Nous serons tous des volontaires et des raisonneurs adoucis.
Et si la chose ne suffit pas à l’usucapion de la jeune policière, les élèves de Kant, unanimes, sont prêts aux assauts extrêmes avec le matériel de la police, matraques et menottes, sans oublier les gros revolvers, pour les émotions fortes, dans les cellules de l’Amigo aménagées en alcôves.

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Aux dernières nouvelles des cafards de bénitier ont fait fermer le club privé tantrique - du body body jusqu'à la joie finale vantait la publicité - le prétexte en a été la morale. Des méchantes langues prétendent que certains hauts personnages au plaisir trop réduit, n’y consommaient pas pour leur argent !

Commentaires

http://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/204558/policiere-masseuse-la-suite.html

Oui, mais on pourrait payer
les amendes en liquide !!!!

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