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Dominique nique nique…

A propos Dominique Strauss-Kahn n’a pas trop de souci à se faire en France. Des socialistes à l’UMP, tous soutiennent le french-lover.
Ce sont ces hypocrites d’anglo-saxons qui verraient bien un des leurs remplacer DSK en profitant de cette « sharp tussle ».
DSK reviendrait plus triomphant que jamais, faire un tabac en France. Et même, ce ne sont pas quelques anciennes élèves qui se sont ouvertes aux confidences sur les manières frôleuses de DSK, qui changeront l’engouement de la nomenklatura française.
Et quand bien même il aurait favorisé Piroska Nagy, ce serait plutôt une référence pour le public qui croit à la promotion par sympathie et plus si affinité.
Donc, tout baigne. Une carrière bien centriste et bien socialisante s’ouvre à lui.
Quant à savoir la sanction qu’Anne Sinclair lui appliquerait… On se souvient de celle qu'Hillary Rodham Clinton infligea à son Bill chéri : des réunions méthodistes sous la rubrique «Viens à Jésus» et des rendez-vous avec des pasteurs d’une extrême rigueur morale… à moins que DSK goûte aussi le cilice et la discipline ?
Il est vrai que cela se passait dans une société américaine puritaine, dans laquelle Dieu est partout et Strauss-Kahn nulle part.
Transposée à la France, un incrédule de la trempe de DSK n’aurait ni chaud, ni froid, à finir sur le grill éternel, mais par contre si Anne Sinclair le privait de Loge pendant un certain temps, cela le couperait pratiquement de tous ses amis socialistes et mondains.
Christine Lagarde, qu’on ne peut pas soupçonner de désirer DSK, croit que le faune poursuivra jusqu’à son terme, sa carrière au FMI.

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Mais voilà, quand on est un tracassé de la braguette, ce n’est pas un truisme de dire qu’une pulsion chasse l’autre. C’est ce qu’affirme les cafards du Wall Street Journal, à l'origine de la divulgation de la première « erreur ». Le canard scandaleusement pro-américain, a donné mardi 21 octobre des détails sur une deuxième montée d’adrénaline. Selon ses journalistes, le FMI enquêterait actuellement pour savoir si son directeur général a joué un rôle dans la nomination d'une jeune femme de 26 ans, Emilie Byhet, à un poste très convoité au sein du département « recherche » de l'institution.
Mais, comme l’enquête pour Emilie ne fait que commencer, le journal se garde de mettre les deux affaires dans le même cageot. Jusqu’à plus ample informé, Emilie n’est que "political protégée" du Gengis Khan de l’économie.
Ce tendron de 26 ans aurait fait en quelques mois des bonds prodigieux dans la carrière, racontent les gros envieux des services.
La demoiselle préparait son job de loin, puisqu’elle était de toutes les réunions socialistes au temps où le maître campait rue de Solferino. Elle l’applaudissait à tous ses meetings, soutenant bruyamment « the voice ». On la vit certains soirs au bord de l’hystérie.
On sait comme les hommes politiques sont sensibles à l’admiration des personnes de 26 ans.
On accuse aujourd’hui DSK d’avoir attribué à la charmante un poste pour lequel elle n’était pas particulièrement compétente.
Mais voilà que tout s’explique : un proche de Dominique Strauss-Kahn a juré au Wall Street Journal que Mlle Byhet et ses parents étaient amis du couple Strauss-Kahn-Sinclair.
Cela n’a pas arrêté les sceptiques – dont je ne fais pas partie – qui se demandent si DSK ne se tapait pas aussi la mère Byhet ! Pourquoi pas le père, tant qu’on y est ?
C’est la difficulté d’un homme en vue de réfuter pareille ignominie, parce qu’on ne prête qu’aux riches !..
Reste à savoir pourquoi je m’intéresse à ces histoires sordides ? Alors, qu’elles abondent dans tous les milieux et que je reste muet sur la plupart d’entre elles ?
Les gens ordinaires ne montrent pas leurs fesses sur des présentoirs. Ils ne prétendent pas résoudre les problèmes des autres et ne s’immiscent dans les ménages que lorsqu’ils sont concernés.
Ils ne vendent leur savoir-faire qu’au tarif syndical et ne se proposent pas en exemple. En un mot, ils ne font pas commerce du pouvoir.
Aussi, quand on tient sur la place publique un pseudo-vertueux que la malignité des magazines du cul décortique, c’est un plaisir – vulgaire et mauvais, certes – de ne pas le lâcher.
D‘autant qu’il s’agit d’un type qui a vécu jusqu’ici très bien de l’étiquette socialiste, ce qui est encore plus ignominieux, à mon sens, que tirer la couverture à soi sous l’étiquette libérale.
Au moins ces derniers ont le culot de se présenter sous leur vrai jour. Ils sont moins salauds que les autres. Ce sont des ennemis francs. On connaît leurs contours. On ne se sent pas piégés par leurs grimaces…
Ceci dit les fouilles merdes d’Amérique feraient mieux de s’inquiéter des banquiers et des banques.

Commentaires

En général les gens qui aiment le pouvoir aiment aussi le cul.
C'est sans doute les mêmes hormones qui gèrent cet attrait. Tant qu'ils ne s'érigent pas en père la vertu, il n'y a pas de mal.

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