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Nouvelles des paroisses

-Monsieur l'abbé Zénon Liclôt vous êtes un prêtre vivant avec une femme depuis vingt ans, pourquoi sortir du bois aujourd’hui ?
-Mon évêque qui est le père de ma femme fermait les yeux. Il est aujourd’hui retraité. Le nouveau, Monseigneur P. Machère est gay. Il ne comprend pas la situation de nous autres prêtres dévorés par les démons de la chair.
-Que vous reproche-t-il ?
-Il nous reproche de vouloir légaliser notre union.
-Quoi, vous allez vous mariés ?
-Nous avons demandé à Gustave Champignolle, le maire du village, de nous marier civilement. Ça n’a pas plu à Monseigneur P. Machère.
-Pourquoi vouloir convoler ?
-Sœur Dominique est enceinte !
-Sœur Dominique ?
-Oui, ma femme est religieuse au couvent de Moncuq qui est de l’autre côté de la vallée. Son père, l’ancien évêque, l’avait détachée à ma cure pour la mettre hors d’atteinte de l’ALDM.
-L’ALDM ?
-Oui, l’Association Lesbien de Moncuq dont la mère supérieure est présidente. Alors, vous comprenez, la chair est faible… nous avons résisté, mais l’amour était le plus fort.
-Vos paroissiens que disent-ils ?
-Nous étions bien intégrés dans le village. Ils ne comprennent pas l’acharnement de Monseigneur P. Machère… Nous formions un petit couple sans histoire…
-Comment cela s’est-il passé ?
-C’est le maire communiste de Moncuq qui apprenant ma liaison avec Dominique m’avait donné un bon truc pour faire accepter notre situation aux paroissiens.
-Ah ! vous pouvez nous en dire plus ?
-Il y a vingt ans Dominique était encore toute jeunette, et comme elle était religieuse, elle a pris la direction de la troupe scoute de la paroisse.
-Je ne vois pas le rapport !
-Dans le Béarn, il y a une tradition. Toutes les cheftaines deviennent naturellement les maîtresses de nos aumôniers. Je l’étais puisque seul à gérer l’église de Mondésir.
-Et monseigneur P. Machère, comment a-t-il échappé à la règle ?
-Dans son bourg, le chef de la patrouille des castors était un homme…
-Quand vous serez marié, comment allez-vous exercer votre sacerdoce ?
-Je ne pourrai plus dire la messe. De toute manière je ne la disais plus qu’une fois sur deux.
-Vous aviez déjà un remplaçant à mi-temps ?
-Oui. C’est Dominique qui la disait.
-Une femme prêtre !
-Et alors ? C’est son père qui l’avait ordonnée en secret.
-Et les paroissiens ?
-Ils étaient bien contents. Avant, je devais desservir sept églises dans six communes. Je faisais cent à deux cents kilomètres tous les dimanches. Un dimanche sur deux, c’était Dominique.
-Toute la Région le savait !
-Parfaitement. Mais cette période de travail intense se termine. Dominique va avoir un enfant et c’est son avenir qui compte.
-Il sera prêtre ?
-S’il le souhaite pourquoi pas. Je veillerai que la cheftaine de sa paroisse soit présentable.
-En attendant qu’allez-vous faire ?
-Les paroissiens font de la résistance. Monseigneur P. Machère n’est pas le bienvenu, ni ici, ni à Moncuq où les villageois souhaitent changer l’ALDM en ALDM.
-Mais c’est la même chose !
-Non. L’Association Lesbien de Moncuq deviendrait l’Amour Libre de Moncuq.
-C’est différent.
-Tout à fait.

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-Si vous ne pouvez pas élever votre enfant dans la cure de Mondésir, vous avez peut-être la possibilité de réintégrer le couvent de Moncuq avec votre petite famille ?
-La mère supérieure, sœur Bénédicte, ne serait pas contre à condition que Dominique… enfin, vous comprenez… un partage honteux afin que tout rentre dans l’ordre…
-Vous avez reçu votre notification d’expulsion de la cure de Mondésir par Monseigneur P. Machère ?
-Nous partons demain.
-Vous savez où aller ?
-Les gens du village afin de protester, vont ouvrir un temple protestant en face …
-C’est logique.
-Ils m’ont demandé de devenir leur pasteur.
-Vous allez accepter ?
-A condition d’avoir un véhicule à disposition.
-Pourquoi ?
-Dominique a repris un sex-shop à Bayonne.

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