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Ça avance !...

Eh bien voilà ! L’Olivier a progressé. Nos pépiniéristes ne l’ont pas encore planté, mais c’est tout comme.
Ils se réunissent afin de discuter de la composition du terreau le plus approprié pour que l’arbre fasse de belles et longues racines plongeant jusqu’à nos cœurs offerts.
Ce qui n’empêche nullement quelques conneries au passage.
Nos artistes du marché sur place (mieux que Jackson) « se sont ainsi accordés sur la création d’une autorité de contrôle indépendante, dépendant du parlement wallon. ». Quand on vous disait qu’il est tout à fait impossible d’être vraiment indépendant en Belgique. La preuve, voilà une autorité indépendante dépendante !
C’est tout à fait comme la Justice, indépendante dépendante depuis 1830.
Une procédure afin de régler les conflits d’intérêt est prioritaire. Avant un programme pour sortir la Wallonie des tréfonds, il faut pouvoir régler un conflit d’intérêt. Qu’est-ce qu’un conflit d’intérêts ? C’est l’histoire d’un mec qui porte des valises pour un autre à Genève et le jour du conflit d’intérêt, il s’achète une Rollex pour voir tourner les aiguilles de sa montre aux îles Caïmans, dans une premier temps. Dans le second, il revient, l’effronté, affronter la justice indépendante dépendante.
Quand le conflit d’intérêt est indiscutable et prouvé, l’homme à la valise est inéligible juste le temps de se reconstruire et redevenir bourgmestre. Il entre dans la catégorie des dépendants indépendants, une sorte de purgatoire, avant de reprendre la qualité d’indépendant dépendant. Si vous saisissez la nuance ?
A moins que le conflit d’intérêt soit autre chose, par exemple en éthologie, un chien qui aurait deux maîtres, mais aussi deux écuelles ?
Le règlement à l’amiable des conflits d’intérêt serait donc l’expression la plus élaborée de notre démocratie.
Madame Milquet, les yeux de plus en plus cernés, ne cesse de parler de règles. C’est étonnant pour une femme relativement discrète de nous faire savoir qu’elle aura changé d’époque, quand elle aura fini les siennes.
Il paraît que c’est une obligation au CDh. Tout le monde doit être réglé. Même Delpérée a droit à un cycle de 28 jours, nécessaire à son cerveau pour pondre une petite chose que madame Milquet féconde à la présidence du bureau suivant.
« On a adopté des règles que l’on prône depuis longtemps » annonce-t-elle. Di Rupo en a aussi, mais les siennes sont plutôt douloureuses, avec toutes les casseroles des indépendants dépendants qu’il trimballe !

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Quant à celles de Javaux, elles sont vertes comme Isabelle Durant. C’est un parti encore assez frais, les militants exigent la transparence. C’est du propre. Heureusement que c’est à huis clos.
La phase suivante de l’opération jardinage, les négociateurs ont abordé les trajectoires de l’olivier. Cela relève d’une balistique assez particulière. Les dossiers s’élèvent majestueusement jusqu’à toucher le plafond des bureaux des ministères. Puis, ils disparaissent. On pense placer des boîtes noires dans chaque dossier pour les retrouver en cas d’accident.
A Bruxelles, ça marche mieux que prévu. La réunion a commencé hier à 15 heures pour se terminer à 14 heures 45. il est vrai qu’on ne parlait que de sujets mineurs, l’économie, les relations entre ministres de sexes opposés, etc.
Du côté flamand, ça tourne rondement. Ils ont engagé plusieurs traducteurs pour des traductions simultanées, quand un député d’Anvers parle à un député de Hasselt, c’était nécessaire.
Chez eux, un texte global doit servir de base à un accord. Ils sont confiants sur le global et même peut-être sur l’accord, c’est sur le texte que ça coince. Personne n’est arrivé à traduire en flamand, le français dans lequel il était rédigé.
On espère franchir bientôt les derniers écueils.
Le gouvernement Peeters II peut être pour la fin de la semaine ?
De ce côté-ci du rideau de fer linguistique, on hésite entre Elio XV, Joëlle II ou Javaux Ier.
C’est que les nouvelles dotations ne seront plus qu’en faveur du roi et de son successeur. Dans le trio tête de gondole, il y en a un qui se fera baiser.
C’est un conflit d’intérêt. La Commission d’éthique n’est pas encore en place… Dilemme !...
Reste que les trois qui s’évertuent à planter l’olivier ont perdu de vue que la seule urgence est de refonder une nouvelle philosophie sociale.
La difficulté sera de le leur faire comprendre.

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