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AH1N1 globe-trotter.

On peut se demander si le fantasme de la nocivité supérieure d’AH1N1 par rapport au virus de la grippe classique n’est pas dû à sa composition qui offre une frappante analogie avec les produits toxiques des banques, faits d’éléments composites de créances pourries, d’hypothèques irrécupérables et de cote surfaite d’actions piégées ? En effet, notre hôte prédateur a un profil inédit de trader microscopique fait de virus aviaire, porcin et humain. De sorte qu’on finit par oublier les dizaines de milliers de morts de notre bon vieux virus saisonnier pour s’effrayer des trente morts du Mexique et du millier d’autres aux States !
La titrisation d’AH1N1 par les transports aériens n’y est pas étrangère.
Les habitants des pays riches ont la voyagite. C’est une maladie circulatoire qui fait que l’on n’est bien nulle part à commencer par son chez soi. Comment voulez que les pays pauvres ne se demandent pas avec quel argent, du petit employé au haut administrateur à pognon d’Europe, ces criquets tombent bien drus des ailes des Airbus et des Boeing sur leurs plus beaux sites ?
Etonnons-nous que tout le Sud voyage aussi par souci d’équilibrer les voyages du Nord avec, la restriction nécessaire des seuls billets « aller », le retour étant hors de prix.
Et qui se transporte à l’œil dans cette surabondance de voyages inutiles, bien au chaud dans les fonds de gorge des transhumances humaines ? Mais, AH1N1, pardi !
Cet ennemi multiforme n’a pas d’origine contrôlée. Les Asiatiques chez lesquels il a ses aises se sentent insultés par nous qui les avons désignés vivant avec leurs poules et leurs porcs dans des promiscuités insupportables. Ils trouvent que nous sommes gonflés de proférer pareille accusation, alors qu’un ministre de la France se vante d’avoir pris du plaisir à jouer dans leurs matières fécales !
Mieux, que la dangerosité effective d’AH1N1 est une métaphore des temps modernes, elle est le symbole de la connexion mondiale et de l’interdépendance des êtres.
Le sourire de la ministre de la santé Roseline Bachelot à la séance de vaccination, occasion pour laquelle elle avait sorti de sa garde-robe d’été une robe sans manche, et révélé pour la bonne cause ses beaux bras blancs sans muscle de la femme qui n’a jamais fait beaucoup d’efforts, ce sourire, disé-je, me faisait penser à celui que nous avions quand chez le médecin pour une protection similaire à propos de je ne sais quel virus, comme celui de la poliomyélite par exemple, nous nous efforcions de sourire afin de mériter une récompense à notre stoïcisme.

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Est-ce que le virus annoncé ne fait pas partie des grandes peurs qui traversent régulièrement notre ciel bourgeois ? L’Hitlérisme, la dictature, la bombe atomique et enfin AH1N1 qui est en passe de voler la vedette au terrorisme ? Demain, ce sera le début des grands cataclysmes annoncés. Pas encore pour tout de suite, comme on pouvait le comprendre à une séance de « 2012 » au Kinepolis, quand en plein tsunami devant l’écran, la jeunesse cinéphile engouffrait des seaux de pop-corn, ondoyés par des litres de coca, tandis qu’entre deux mastications, alors que sur la toile des milliards de personnes disparaissaient sous les vagues géantes, les adeptes des portables envoyaient des SMS afin de rassurer leurs proches de leur digestion.
Mais qui sait, la mondialisation aidant, tout s’accélère. Peut-être sera-ce bientôt le retour de la métaphysique, quand il apparaîtra désormais que l’humanité pourrait s’arrêter bien avant les cinq milliards d’années qu’il nous reste à contempler le soleil.
Comment vivre à une époque où se succèdent les catastrophes tout en restant serein ?
Ne plus oser penser à l’avenir ?... ou bien, être à la limite de la désinvolture en tenant le simple raisonnement que l’on s’angoisse ou que l’on s’en fiche, c’est à tout prendre la deuxième façon de voir qui est la moins perturbante donc la plus intelligente, puisque aussi bien nul ne peut rien à rien !
Nos hommes politiques portent une lourde responsabilité de l’ambiance délétère qui pousse à la peur primale. Ils prétendent que la plupart des gens ne sont pas en mesure d’entendre raison s’ils empruntaient la voie de la mesure et de la sagesse pour leur parler et qu’il est nécessaire de grossir les événements.
Cela s’appelle un mensonge d’Etat, mais c’est une façon de voir.
Les diplômes et la connaissance de l’histoire n’y font rien, nous sommes restés de grands enfants peureux…
Au moins nous mourons de peur en connaissance de cause que nous mourrons un jour.
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Commentaires

le pire dans tout ça est qu'il existe des moyens naturels de combattre la grippe, que ce soit la grippe saisonnière ou la grippe AH1N1.
Il y a les polyphénols de grenade qui inhibent la multiplications des cellules de la grippe, certains produits bio à base de grenade sont très efficaces.
Mais bon, c'est évidemment moins rentable qu'une vaccination collective de masse.
La dernière étude en date à été réalisée par l'institut Texas Health Science Center à Houston. Et prouve qu'il n'y a pas que pour la grippe que cela pourrait être intéressant.
Mais voila, combattre une "pandémie" avec des produits naturels ne fait pas sensation... ni de l'argent.
La preuve aucuns médias n'en a parlé.

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