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Les Cent jours.

Ce n’est pas un remake de l’épopée napoléonienne, quoique cela se passe non loin de Waterloo. C’est de BHV qu’il s’agit, reprise des débats ce dimanche sur RTL, avec les mêmes de l’année passée, plus en forme que jamais.
C’était plutôt tristounet, de l’autre côté, boulevard Reyers, « Faut-il, ou faut-il pas piquer la femme enceinte à l’occasion de AH1N1 ? », pour une fois que nos primesautiers des ondes ne faisaient pas bouffer le même plat de fayots aux spectateurs !…
Ils auraient dû mixer leurs deux ours. Ainsi on aurait piqué à la seringue controversée ceux que Vrebos avait rassemblés sur BHV, cobayes donc utiles. Ils n’étaient pas « enceintes » ? Qu’importe, comme d’habitude, ils étaient gonflés.
Il faudra bien se faire une raison. Mon choix est vite fait : j’abandonne la seringue pour le chorus flamand.
Dès qu’ils s’agit de terre flamande, ces gens souffrent d’un trouble obsessionnel compulsif aggravé. Que des Wallons emportent le sol natal sous leurs semelles, c’est insoutenable !
Les invités :
Ce n’est pas demain la veille qu’on ne verra plus un Van Rompuy, cette fois c’était pas le Hermann, mais l’autre, du tandem le plus célèbre après celui des Michel ; l’incontournable Delpérée, déguisé en Lucky Luke entrant dans le saloon où des cow-boys flamingants viennent d’abattre un paysan wallon qui ne veut pas vendre sa terre ; Marcel Cheron, politologue écologiste, qui s’était fait la tête de Lénine filmé par Sergueï Eisenstein ; un Kir, pas le chanoine, non, Emile, un ketje de Bruxelles et qui y a réussi – c’est plus rare – qui entend bien rester ministre les années à venir ; une certaine Ariane Calmeyn, belle femme, sur laquelle on n’a pas eu assez de gros plan et ce n’était pas faute qu’elle essaya d’attirer l’attention de Vrebos, mais sans réussir, jusqu’à n’avoir eu la parole qu’une seule fois, au début de l’échauffement, pendant que les ténors se raclaient la gorge ; Van Engel, plus Bruxellois que lui tu meurs, mais qui ne peut oublier ce qu’il doit à la Flandre, ce qui le place d’office coéquipier de Van Rompuy ; et enfin celui sur lequel tout le monde compte pour plomber une émission, le Harold Lloyd des ondes, Pascal Delwit, l’homme qui ne rit jamais, en appui stratégique et que Vrebos interroge chaque fois qu’il a envie de se curer le nez sans que la Belgique le sache.
Avec ça faire une émission intéressante, c’était impossible.
Aussi, Vrebos n’y est pas arrivé. On se demande s’il n’est pas payé afin de dégoûter les gens de s’intéresser à la politique ?
Du concert des palabres, j’ai eu juste le temps d’entendre avant de sombrer dans le coma que 100 jours, c’est court, trop court. Le délais mis à part, on ne sait plus au juste ce que les Flamands revendiquent, à part voir dix millions de Belges se mettre à jaspiner à l’anversoise ou à la gantoise, à moins que le gouvernement flamand ne nous reconduise tous à sa frontière linguistique ?
Alors qu’il y a mille solutions d’en finir avec BHV.
Alphonse Allais voulait installer les villes à la campagne, pourquoi ne pas déménager Bruxelles ?
On a bien coupé l’université de Louvain en deux et fondé une ville nouvelle : Louvain-la-neuve. Pourquoi pas Bruxelles-la-Neuve ?
Louis Michel qui rêve d’un grand destin dans une ville trop étriquée pour lui : Jodoigne, aurait un grand projet propre à éclipser son ami de 30 ans, Reynders : Bruxelles à Jodoigne !
Pour certains immeubles, trop prestigieux, on les couperait en deux. Une demi cathédrale Sainte-Gudule, c’est cent fois mieux que l’église Saint-Médard, Ainsi on verrait le palais royal en coupe et la partie des WC montrerait aux citoyens ébaubis le roi sur le trône, au moins on serait sûr qu’il est encore à son bureau.
La grand Place se tirerait à pile ou face, côté Hôtel de Ville ou côté maison du roi. Resterait plus qu’à démonter et reconstruire en lieu et place des champs de betteraves de Jodoigne.

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Pour l’Europe, c’est clair. L’Europe de droite irait à la Flandre, puisqu’elle vote à droite ; l’Europe de gauche irait à la Wallonie, puisqu’il faut bien loger la gauche quelque part. Ce qui n’est pas aussi évident que pour la Flandre, attendu que les socialistes ne sont plus socialistes depuis longtemps.
Ce serait même une aubaine pour les Européens des autres pays. A l’Europe de droite s’adjoindrait naturellement le parlement de Strasbourg, le plus grand repaire conservateur d’Europe. Il ne resterait plus qu’à recréer un Parlement européen de gauche et pourquoi pas à Mons, histoire de tenter un dernier effort ?
Peut-être bien que cela obligerait Di Rupo à adapter sa politique. Ne dit-on pas qu’il s’est mis aux romans policiers depuis que sa ville est devenue la capitale de la culture ?
On voit, les solutions ne manquent pas.
Reste à traiter les résidents francophones de Flandre.
Rien de plus facile. On les couperait en deux aussi. Ainsi, ils n’emmerderaient plus personne.

Commentaires

Merci pour le compliment.Mais mon message est le plus important !
On ne joue pas avec l'enseignement !!!!!

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