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Louis Michel, le dernier des Médicis !

Pour une fois, on est d’accord avec Louis Michel "Le FDF en Wallonie, sincèrement, c'est un non-événement". D’autant que l’ex-Commissaire européen est devenu lui-même un non-événement, ce qui minimise celui du FDF, quand il en parle, au point de le rendre tellement invisible qu’il fallait « La Dernière Heure » pour le découvrir.
C’est dans le minuscule quantique que s’établit dorénavant la relation du Jodognois avec le reste du pays, puisqu’il n’a pas saisi l’occasion de la fronde postélectorale pour reprendre son sceptre du MR. Aussi la cohabitation avec son chef s’inscrit naturellement dans le non-événement.
C’est quand le grand public se rend compte que Louis Michel n’est plus rien, qu’il s’avise de vouloir « être » malgré tout… lui, le non-être qu’il est devenu après avoir raté la présidence de la 65ème assemblée générale, de l’ONU qui débute en septembre prochain. Encore un coup de Reynders qui lui avait fait miroiter le prestige que ce serait et tout ça pour se débarrasser de lui !
Et voilà que ses amis libéraux européens votent pour Joseph Deiss, un ancien président d’un paradis fiscal : la Suisse !...
Quant à sa qualité de membre du club Renaissance, qui cela intéresse-t-il vraiment ? Ce n’est pourtant pas dans sa nature d’affirmer qu’il n’est pas président de quelque chose, même symboliquement ! Et s’il se vante presque de n’être qu’un non-événement au Club Renaissance, fallait-il avoir besoin de cohabiter en paix avec son président !
Parce que ce n’est un secret pour personne, Didjé n’aime que le quattrocento, sa Renaissance n’est qu’italienne. Christine Defraigne qui est la Pythie du club Renaissance aurait dû le savoir.
On reconnaît cependant la patte de l’artiste de Jodoigne lorsqu’il parle de « cohabitation » plutôt que « d’amitié » en évoquant à la radio ses relations avec Didjé. C’était plus fort que lui, son inimitié pour Reynders transparut sous les propos amènes.
Louis en oubliant le mot « amitié », Reynders, qui s’y connaît en homme et en sémantique, aura reconnu par là son « ennemi » de trente ans. Diplomatiquement, ce n’était pas adroit de parler de cohabitation. Mensonge pour mensonge, il aurait mieux valu choisir une « estime réciproque». Ainsi, il aurait gratifié l’autre d’une vertu, sachant qu’ils en sont incapables l’un et l’autre.
Reste que Louis est bel et bien « renaissant » avec ses compères, le florentin Gérard Deprez et le Dinantais, Richard Fournaux. Le quatuor qu’ils forment avec Christine Defraigne, doit rouler de sombres pensées. Le chef, dont on voudrait jeter les projets dans la Meuse, comme le malheureux Grégory dans la Vologne, doit avoir l’oreille bourdonnante au soir des réunions renaissantes !

Richard Fournaux, renvoyé devant le tribunal correctionnel pour suspicion de trafic d'influence, faux et usage de faux, condamné à l’avance par le principicule, prépare sa défense côté palais de justice et rase les murailles côté avenue de la Toison d’Or. Gérard Deprez n’a pas digéré la décision, heureusement stoppée par les renaissants, de Reynders qui avait choisi de le remplacer à l’Europe par Rudy Aernoudt. Quant à Christine Defraigne, elle boude son compatriote liégeois pour ne lui avoir jamais proposé un emploi ministériel. Qu’est-ce que Reynders trouve à Sabine Laruelle ? La voit-on faire la quatrième à un club de bridge libéral ? Au Fédéral, ma’me Christine aurait été la Blanche-Neige de Laurette qui aurait cassé son miroir de dépit.
Au MR la rancune est souvent plus tenace que les projets. On croit que ce sont les combats d’idées à la base des grandes brouilles, le plus souvent c’est l’ego et le portefeuille.
Il paraît que les renaissants participent « à la remise en marche du parti ». On se doutait bien que le MR était en panne, mais qu’il se soit remis en « marche » ? Ce serait plutôt en « marge » !
Quoique, il a fallu l’être pour passer de la rue de Naples à la Toison d’Or…
Reynders a vu grand. Qui va payer le nouveau local ? Le cohabitant n’en parle pas, ce n’est pas lui qui va mettre la main à la poche.
Quand on demande à Louis Michel à quel projet son groupe Renaissance travaille, il précise que c’est à la modification des statuts du parti.
Ce n’est pas en tout cas pour permettre à Reynders de rempiler un troisième mandat !

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