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Dehaene volcanologue total.

C’est tout de même ahurissant ce qui se passe à propos de BHV !
Les nuages islandais à particules magmatiques n’ont pas réfréné l’ardeur de nos ministres en retour « studieux » des vacances « bien méritées » avec notre pognon « bien mérité » aussi !
Les revoilà à la parade derrière Leterme buvant de la bouche de leur héros, les mille et une manières de foutre la merde dans ce pays sans en avoir l’air.
Au fond, de BHV, ils n’étaient pas en manque, nos industriels du fromage politique.
Ils n’en voulaient pas de la braderie sur la grand’place, à l’étalage de nos misères !
Ils n’étaient pas demandeurs, et si ça se trouve, ils vont en redemander de la bonne trique flamande, comme les pénitents se flagellant. A force d’impatienter les taurillons, nos picadors vont l’avoir dans le cul, la belle corne de vachette… et ce ne sera pas pour un jeu sans frontière.
Au contraire, on ne va parler que de ça : des frontières et au millimètre encore, de la bien serrée, de la bien flamande.
Dehaene un mètre à la main et les autres qui le suivent, ravis que le banquier les prennent par derrière à la hussarde.
Ah ! ils aiment être brusqués par lui, ses manières, ses façons de fendre la foule des photographes !
Il n’est pas du Loir et Cher, le bougre, il est d’Alost, les sabots dans la belle terre flamande et l’imposant postérieur dans un fauteuil de banquier, indifférent aux sollicitudes dont le pays l’entoure. Ce gracieux ne s’est fabriqué seul que grâce à tout le monde.
Le coup réussit, le voilà au moins baron, foi d’Albert !
Pour un peu s’il était gay, nos Machiavel se laisseraient tâter avec le sourire. Homme à femme ? Milquet dirait : oui !
Dehaene n’a qu’à demander, les vingt du gouvernement se précipitent pour le torcher.
Di Rupo et Milquet aux soins du corps, Javaux aux soins de l’âme et Didjé au port de la serviette, avec Gol il a obtenu son CAP de meilleur porteur… quand on sait comme l’autre se méfiait de tout le monde..
Peut-être bien, à l’heure où vous lirez ces lignes, le public sera au courant. Mais en attendant, qu’est-ce que ce black-out signifie ? Sinon que nous ne serons avertis de ce que ces Messieurs vont faire en notre nom, quand ils se seront mis d’accord !
Ça s’appelle comment ce genre de démocratie ?
- Tu montes Arthur, t’as vu l’heure qu’il est ?
- Dis, Anderlecht est champion, sais-tu ?

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On peut évidemment comprendre la gêne des élites après leurs rodomontades à propos des bourgmestres non-nommés, les plans des non-demandeurs qui demandaient quand même le désenclavement de Bruxelles, Picqué qui jure qu’à moins de 500 millions d’euros de dotation supplémentaires Bruxelles sera en faillite, Maingain qui a dû revenir à la nage de Casablanca, etc.
Et ils iront nos braves couillons à Canossa-Vilvoorde, quitte à réserver leurs effets de manchette à nous convaincre qu’ils ne pouvaient pas faire autrement.
C’était couru d’avance à voir la manière dont ils encensent le banquier-démineur, ce Jean-Luc Dehaene si fin négociateur, si admirable ancien premier ministre (le seul qui nous ait saignés à blanc comme nul autre avant lui n’avait osé).
Fin négociateur ce charlatan de village ? Ce bonimenteur de foire ? Ce Flamand assidu aux grand-messes flamingantes ? Fallait-il que nos « élites » fussent aux abois dans leur dernier retranchement avant l’explosion du magma Belgique pour baptiser les petits trucs et ficelles de l’autre, des admirables leçons politiques !
Probablement que nos artistes vont signer sans lire, tout content de signer sur quelque chose, puisqu’aussi bien les Flamands n’ont plus besoin de nous pour rien, vu qu’ils sont majoritaires et que des sonnettes d’alarme, des majorités composites, ils s’en foutent comme jamais, comme ils se fichent des recommandations européennes.
Pour les jours qui vont suivre, on connaît la dramaturgie.
Leterme va réunir sa bande. Ils vont discuter le bout de gras avec Jean-Luc. Les Flamands vont peut-être faire un petit numéro, attendu que c’est un des leurs qui a goupillé le projet, il ne peut donc pas être défavorable aux pointus. Cependant, se doutant que les Fransquillons vont faire des manières avec un Maingain et ses fantasmagories nord-africaines, ils vont rouscailler, ne serait-ce que pour clouer le bec aux séparatistes de la droite et de l’extrême droite.
En compensation, ils nous donneront du pognon. On ramassera l’enveloppe, pas fiers. Ce sera tout.
Plus emmerdant sera le quart d’heure de nos flèches médiatiques aux infos. Comment vont-ils nous faire passer le bout de gras du bon gros et ses petites fumerolles du braisé d’Aubel qui sortent de son falzar ?
Ce n’est pas pour rien que nous les avons élus. Ils sont ficelles comme pas un.
La seule question qui reste : « comment leur faire un triomphe » ?
C’est toujours fâcheux d’élire des eunuques.

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