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Le nationalisme, la RTBF et le ridicule !

Pascal, le supporter de Marcel Sel, doit être déçu au soir de ce dimanche cathodique. Il avait gentiment attiré mon attention sous le blog précédent qu’on allait voir ce qu’on allait voir avec le gars Marcel, invité pédezouille de l’émission « Mise au point » de ce midi !
Eh ! bien : on n’a rien vu.
Maroy et Gadisseux sont des mariolles, ils ont bien trop peur de perdre leur place pour faire du vrai journalisme !
C’est le coup classique, quand on est en trop grand décalage avec les professionnels de la langue de bois, on détone. On passe pour un loustic. Plus on est en pointe, plus on a l’air con. Et Marcel Sel en avait vraiment l’air. Je lui déconseille de remettre le couvert dans des conditions où il n’a que 2 x 2 minutes pour balancer la gomme.
C’est que ce débat n’a jamais été une tribune pour le citoyen, même si le sieur Gadisseux sélectionne les messages des auditeurs qui réagissent aux propos des élites.
Le débat était une fois de plus une déclaration d’amour des francophones aux Flamands compréhensifs qui étaient sur le plateau, tout le plateau plus ou moins en détestation des propos assez vifs prononcés cette semaine par l’avocat Van Aelst.
Ce n’était pas le moment d’afficher une opinion contradictoire, aussi, nous n’eûmes que des protestations de bonne foi et même des mea culpa de la part des francophones regroupés sous le bonhomme Hasquin, du mouvement réformateur MR, compatissant au sort des Flamands menacés par la langue française, comme les Québécois le sont par la langue anglaise.
Toute l’astuce de Maroy fut d’empêcher José Happart de répliquer immédiatement à Jan Peumans sur le sentiment flamand d’être occupé par des francophones, quand les Fouronnais avant d’être accablés par le nombre de Néerlandais venus faire l’appoint des voix se sont senti occupés eux aussi par les Flamands.
Heureusement le bon ton et les belles manières veillaient au grain et c’est finalement Hasquin qui sauva la mise en sortant son couplet sur le Québec.
A part ça, RAS, rien à signaler.
Même la vanne de Sel sur Van Aelst, traitant l’avocat de raciste de proximité, a fait pétard mouillé dans un regroupement unanime devant la millième représentation de l’ancien malheur des Flamands, humiliés par les élites flamandes francophones. Cette pensée pieuse sur le passé regroupait à l’unanimité les ouailles de « Mise au point » dans la conviction « moderne » qu’il faut oublier le passé. Les francophones d’aujourd’hui ne sont-ils pas d’une bonne volonté extrême, prêts à tout pour satisfaire aux plaintes flamandes, déjà profondément heureux que les Flamands occupent tous les postes « intéressants » dans la Belgique bientôt confédéraliste.

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On a même entendu un certain Reynebeau, journaliste du Standaard, abonder dans les conditionnels malencontreux, jusqu’au fameux « s’il aurait voulu » cher à Peumans et quelques autres, à la seule différence qu’eux au moins ne se faisaient aucune illusion sur la langue de Molière qu’ils pratiquaient comme… Reynebeau, malgré les appels des genoux et des pieds des politiciens francophones sur le plateau pour trouver que les efforts des Flamands présents étaient admirables.
C’est qu’il va en falloir de la gomme arabique pour lisser les cheveux de tout le monde, en attendant que l’aphone montois fasse des vocalises !
Tout cela devient franchement inquiétant !
Nous allons tomber de haut quand le chef incontesté de la Wallonie croupion va sortir sa note finale pour la réconciliation des braves. On voit d’ici la tête des réconciliés wallons qui ne sont pas du cercle montois de la culture et du déculottage devant l’adversaire.
A Liège, on bout depuis si longtemps que ça va être beau ! Personne ne voudra monter au gouvernement de la honte, enfin parmi les socialistes qui ont déjà dit non à la réélection du sphinx de Mons à la tête du PS, à moins d’un frustré de pouvoir bon à tout…
Je parie cent contre rien, que Di Rupo pour s’adjoindre les opinions des deux communautés ne pourra pas faire autrement que de sacrifier l’avenir de Bruxelles !
Voilà qui serait le seul argument pour que l’inintelligible momentané réussisse à former un gouvernement et éviter de justesse des élections anticipées… débat que Maroy et Gadisseux auront loupé, une fois de plus !

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