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Moi, la Vierge Marie, Sophie Colignon et Béatrice Delvaux.

La Bourse en Israël toujours en baisse ainsi que celle du député Laurent Louis, ex-élu du Parti populaire (PP), harceleur avéré de la toute mignonne Sophie Colignon (1), les dessous de l’actualité portent aussi aujourd’hui sur la fabrication, en urgence-reportée, de la table des négociations prévues pour fin août, des huit lascars présidents des partis voués à la préparation d’un nouveau gouvernement.
On aurait tout dit en une phrase s’il n’avait pas été difficile d’y caser la demande d’Yves Leterme de hâter la rentrée des Chambres pour savoir qui, de lui ou des Huit, confectionnera le budget de l’année prochaine.
Là, on peut prendre position. Si c’est mon frère Yves, on n’aura pas de taxes nouvelles, juste quelques petites entourloupettes histoire de grappiller quelques millions, si c’est le citoyen d’honneur de San-Valentino qui s’en mêle aidé des sept autres, on va déguster.
Alors, oui, je prends fermement position en faveur d’Yves Leterme ! Je suis même d’accord de le nommer premier ministre intérimaire à vie !
Quoi, ce n’est plus de la démocratie, vous récrieriez-vous. Le roi est bien nommé à vie, alors pourquoi pas le premier ministre ?
Reste donc le gros problème de la table des négociations. L’ancienne table à allonges était bien pratique, mais elle n’était pas conforme puisqu’elle avait été construite entièrement en hêtre ardennais, même les vis étaient de chez Brico à Liège.
Avant de rencontrer Wouter Beke, notre Valentin national se verra déjà confronter à ce gros problème. Sans compter celui de Sophie Colignon ! En effet, comment peut-on laisser une aussi jolie femme se débattre entre les griffes d’un monstre ! N’y aurait-il pas moyen de l’intégrer dans le staff autour de la table ? Elle consolerait au moins les photographes qui n’ont pas été gâtés jusqu’à présent par la photogénie des dames faisant partie des Huit.
Elio va donc faire son apparition le 15 août, en même temps que la vierge Marie sur le territoire belgo-flamand. C’est un symbole. On espère de lui des miracles. C’est qu’il en est bien capable depuis qu’il a été sanctifié par les habitants de son village natal. Lui, le grand homme, ne pourra pas faire moins de demander à Marie d’intercéder auprès de Dieu pour un petit quelque chose, pour lui d’abord, afin d’asseoir sa réputation de grand diplomate, et pour les autres, la réalisation d’un miracle public : la présentation à son bon peuple d’une équipe autour du dernier formateur de l’Etat belge, avant la fermeture.

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Quant à l’avenir, ce serait plutôt à madame Irma qu’il faudra le demander. Sophie Colignon toute en voile des Indes agitant les bracelets de ses longs bras fins autour de la boule de cristal, cela ne serait pas mal non plus.
A part ça, l’avenir… Quel avenir ? Même les gens que nous payons grassement pour ça, s’en fichent complètement, alors pourquoi voulez-vous que nous nous en fassions aussi ?
Leterme fait ce qu’il faut.
Comme dirait Jean-Denis, paysan à Sainte-Cécile sur Semois, « du moment que j’en fais deux tous les matins… ».
Mon frère Yves n’a-t-il pas rassuré l’Amérique sur l’estime que nous lui portons ?
Voilà Obama ragaillardi à la pensée que tout le peuple belge conspue Standard & Poor’s, cette agence de notation installée à NY, qui a osé baisser la note des Etats-Unis de AAA à AA+ (C’est la première fois que j’aligne six A de suite sans qu’il y ait perte de sens !).
Comme l’Amérique peut compter sur nous, nous pouvons dire que nous ne pouvons compter sur elle. C’est sans importance. Leterme est un altruiste. Voilà qui fait notre force, dirait Didjé Reynders, fort discret ces temps-ci.
En effet, au plus fort de la tempête, nous ne pouvons qu’être des gens heureux puisque nos médias et nos hommes politiques ne nous informent que des choses propres à relever notre moral.
La première victoire d’Anderlecht de la saison est, parmi les principales, celle qui fit couler beaucoup d’encre à l’eau de rose ce lundi.
J’en remercie les rédactions. Faire quelque chose pour Bruxelles en ce moment méritait d’être souligné ! Un petit couac, je n’ai rien lu de ma préférée Béatrice Delvaux, sur le sujet. Serait-elle encore à San-Valentino à guetter les apparitions de qui vous savez ?
Mais pour le citoyen, la belgitude bien enfoncée dans les sabots du paysan est préférable à toute cette transhumance des mois d’été. De quoi avons-nous besoin, a-t-on demandé à Jean-Denis de Sainte-Cécile ?
« Une nuit avec Sophie Colignon serait un don du ciel », a-t-il répondu, lui qui n’a jamais connu que sa sœur avec qui il fait ménage depuis quarante-cinq ans ! « Mais, il ne faut pas trop l’espérer. », lui a-t-on répondu. Ce qui ne l’empêche pas de rêver.
Ainsi nous passerons les crises sans nous en apercevoir, comme nous ne nous apercevons pas que nous sommes depuis plus d’un an dirigés par les concierges du 16 de la rue de la Loi.
Nous sommes donc des gens merveilleux parce que tout baigne et que nous le valons bien.
J’espère après ce bel effort pour cerner l’actualité qu’Elio Di Rupo m’engagera dans son cabinet au bureau des informations apaisantes et réjouissantes.
Mon CV mentionne que je me parfume à Ultraviolette Men, de Paco Rabanne, mais s’il le faut, pour avoir l’emploi, je veux bien me mettre au ‘One Million’, plus sensuel… C’est dire si la Vierge Marie, moi et Sophie Colignon sont bons à tout pour séduire le grand homme !
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1. Ce qui devrait lui valoir de larges circonstances atténuantes.

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