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0,9 % % reste svelte à 60 ans !

Qu’est-ce encore ces problèmes de dos, « obligeant » Di Rupo à voyager en classe « affaire » sur un avion commercial ? Alors que tout le bataclan des ministres et des experts empruntent l’avion gouvernemental, pour atteindre Chicago, au sommet de l’OTAN !
Si son éminence est trop fragile pour s’asseoir comme tout le monde, il existe des compléments de dossier que l’on peut facilement adapter sur n’importe quel siège. Comme c’est l’avion gouvernemental, il était facile de l’équiper.
Diriger, c’est prévoir, non ?
Mais non, il fallait que le plus humble de Belgique se distinguât d’une manière ou d’une autre !
Au départ, c’était grâce à une facture supplémentaire de l’Etat belge que son éminence faisait bande à part. On raconte que ce sont les ragots de Didier Reynders, son ennemi de trente ans, qui ont fait que son éminence se soit fendu d’un communiqué stipulant que le billet d’avion serait payé de sa cassette personnelle. Voilà qui a dû lui tomber dur, lui, le radin absolu !... On peut lui faire confiance, Eloi le Roublard trouvera bien une astuce pour se faire rembourser.
Ça n’inquiète pas les gazettes, l’état de santé de celui qui doit « sauver » la Belgique des méchantes griffes du très aminci Bart De Wever ? Et s’il ne tenait pas la forme, le bougre, qu’il nous ferait le coup de Pompidou ? Onze millions de personnes ne se conduisent pas comme un troupeau de bestiaux !
L’année dernière, c’étaient les acouphènes et la surdité de son éminence. Le voilà à Chicago avec des problèmes de dos ! Il n’y a pas six mois, Elio plongeait dans la piscine de Mons, devant un public admiratif de son corps d’éphèbe !
A quand la prostate ?
Question : un ministre a-t-il droit aux indemnités de la mutuelle ?

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Depuis qu’il a amputé son traitement de 0,9 %, on dirait que ça ne va plus ! Cette perte aurait-elle occasionné un traumatisme qui l’aurait transformé en un écorché vif ?
En réalité, un autre bruit persistant ferait état de l’inimitié entre Elio et Didjé. Il est vrai que Reynders ne s’entend avec personne. C’est un rancunier à l’ambition contrariée – il n’est plus président du MR, ni ministre des finances. Quand deux egos de cette importance se rencontrent, c’est couru d’avance, ils vont à l’affrontement.
L’image répandue dans le public et à l’usage des gogos, d’un Elio Di Rupo, avenant, prévenant, allant au devant des gens, est à moitié fausse. Le premier ministre peut être charmant dans des inaugurations, à la Gay-Pride, à la City-Parade, dans des soirées « jeunes » où il serre des mains, rit volontiers ; mais dans des réunions politiques, il n’est pas à prendre avec des pincettes, jaloux de son autorité, tatillon sur sa prééminence, l’emplacement de son siège, furieux contre ceux qui le coupent quand il parle, bref un sacré personnage. Ses proches doivent en savoir quelque chose !
Le sommet de Chicago étale au grand jour la difficulté de ce gouvernement de parler d’une seule voix. On a cru à tort que libéraux de gauche et libéraux de droite étaient faits pour s’entendre !
Reynders, aux finances, c’était Stieglitz en personne. Aux affaires étrangères, c’est Talleyrand et Metternich. Quand un type au melon peu commun tombe sur un autre, ce n’est pas un champ de melons, c’est un champ de ruines !
Cela devrait réveiller le monde journalistique ! Evidemment, si comme au Soir tout le monde se lève à 11 h 02… personne ne voit pas que ce pays est dirigé par un rhumatisant et un atrabilaire !
Ainsi donc à Chicago, son éminence poursuit un cavalier seul. Il préfère séjourner dans un hôtel situé à 3 km de celui de la délégation belge. Là encore, Monsieur de Mons dépense. Un prix de groupe, quand on sait y faire, est bien meilleur, qu’une pension seule. Tous les tour-operators vous le diront.
Il est vrai que la Belgique n’en a plus pour longtemps. Ce ne sera pas la crise qui va mettre le pays par terre, ça viendra après, au dessert. Les élections prochaines feront la NV-A et le Vlaams Belang majoritaires… alors, la belgitude de ces beaux messieurs de Bois-Doré...
Elio Di Rupo à Chicago, pourrait assurer ses arrières dans la coulisse, pour un éventuel asile politique aux USA.
En tous cas, que nos militaires en Afghanistan ne comptent pas trop sur une visite du premier ministre. Les véhicules blindés ne sont pas équipés de chaise longue !

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