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Que faire de la taularde ?

« Les manifestations seront pacifiques et non haineuses » (les journaux).
Quand la démarche l’est, au départ, il paraît difficile que les manifestations ne le soient pas. Cela m’étonnerait qu’on entende dans la foule des paroles d’apaisement, sans compter qu’un ou l’autre hurluberlu trouvera le moyen de s’exciter à propos de la dangerosité de la femme fatale, d’autant que la télévision sera le toutou de compagnie de la manif !
Ah ! on commence à nous les briser menus avec la môme Martin ! Qu’elle veuille aller voir ailleurs qu’en taule, on la comprend. Qu’elle soit en ordre pour son ticket de sortie, rien de plus correct par rapport à la loi.
Alors, de quoi on se plaint ? Elle aurait dû être condamnée à plus ? Alors, fallait s’en prendre au « laxisme » des membres du jury qui l’ont mise pour trente ans au placard. On sait bien qu’en Absurdie, les condamnés « normaux » font moins de la moitié de la peine.
Mais non, on est d’accord avec la justice, sauf qu’on ne veut la voir nulle part.
Alors, elle doit atterrir où, la dame à Dutroux ?
Qui c’est qui la veut ?
Si ça se trouve, parmi les grands moralistes qui ne veulent pas de ça chez eux, en groupe ils l’étendraient bien à coups de briques pour le compte : lapidée la bestiole… à la façon des intégristes musulmans… mais en solo, c’est autre chose, malgré ses cinquante deux balais, certains se la taperaient bien au pieu, sans l’oser pouvoir dire, rien que pour la punir diraient-ils avec un gros rire.
En voilà une population vengeresse ! bien sordide vicieuse, bouffeuse de ragots et assoiffée de bonne conduite à la façon des bourges.
Ça la morale ? Mon cul !
Moi pur laïc, 100 % contre les curés, je les trouve bien crânes et bien humaines, ces petites Clarisses de Malonne.
Vous pensez, suivies par une liste longue comme ça de surveillants, épiée jour et nuit par les zigotos des journaux, ce n’est pas à Malonne que la Michelle va se faire des petits raouts de messes noires, qu’elle va sortir à la nuit pour dealer dans les rues de Namur, qu’elle va lesbianiser tout le couvent, courir au bois derrière les petits chaperons rouges .
Elle, sa spécialité, c’est de consentir à l’abominable. Je sais, ça excite. Le Dutroux en est devenu maboule, accroc aux vices, avec la bien soumise à tout, pourvu qu’on lui fasse mal.
Comme elle a eu sa dose avec son artiste de mari, les matons, les visites à cru, les brimades et les regards indécents des populaces voyeuses, les rhumatismes venant, elle ne va pas se remettre à la délinquance, sauf si on ne lui laisse pas le choix, des fois que les populations à ballonnets blancs seraient trop déçues de ne pas la voir replonger tout de suite, alors pour faire plaisir… Sait-on jamais avec une femme pareille ?
Des loustics s’en sont pris au couvent des sœurs de Malonne, tags et autres marques de la bêtise en marche. Et justement, en parlant de la marche, on va en faire une avec ballonnets et discours vengeurs, ce dimanche.
Franchement, les rassemblements de plus de dix cons devraient être interdits sur le territoire, question de santé mentale nationale.

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Cette marche-ci n’a rien à voir avec la grande manif de l’émotion, quand les gens se sont réveillés groggy après les révélations sur l’horreur qui entourait l’affaire Dutroux.
Celle-ci sent la chasse à la femme coupable de n’être pas morte en taule.
Tout le ramdam épié par les flics, mais encore par les collègues de Hakima, courageusement en train d’exciter la foule et pas du tout chauds pour faire la couverture des événements en Syrie, la meute sera aux premières loges.
Si ça continue, la Martin va finir par me devenir sympathique !
Un peu comme l’était devenu petit à petit Dodo-la-saumure, avec ses affaires de dames en porte-jarretelles et à qui on cherchait des noises, à cause du gros partouzeurs de DSK qui en avait marre de souffler dans le trombone qu’il a à domicile.
Si encore il restait les colonies, Cayenne, Biribi, la solution rapide, on la débarque sans moustiquaire dans la zone la plus dégueulasse et on attend quinze jours pour dire qu’on s’est trompé, quand elle aura chopé la malaria ou une autre saloperie, genre béribéri, spécialité des pays chauds.
Mais non, les promeneurs du dimanche veulent l’Ebola à domicile, virus bien vengeur. Tous volontaires pour verser l’arsenic dans la soupe de la veuve Becker de la jeunesse.
Reste l’ultime manœuvre, la parachuter à poil chez les talibans, après que la troupe intégriste se soit régalée, une rafale et on n’en parlait plus.
La vendre à un émir ? Impossible, les plus belles femmes de Belgique sont sur une liste d’attente…
Décidément, la Martin, vous verrez qu’elle vous emmerdera jusqu’à plus. Vous savez, dans le monastère, il paraît que toutes les sœurs sont quasi centenaires. Alors, les marchands de ballonnets vont pouvoir se régaler quelques dizaines d’années encore. On vit vieux dans les couvents…

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