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Avec les plus humbles excuses…

Tandis que nos élites poursuivent dans la voie de l’économie libérale, qu’une propagande de tous les instants y pousse une population déboussolée, la machine à faire des pauvres poursuit implacablement son travail et broie de plus en plus de Belges.
Quand 15 % de la population vit avec des revenus inférieurs au seuil de pauvreté fixé à 973 euros, on n’en a plus rien à foutre des nouveautés en électronique et des bagnoles à 100.000 euros, ni même à 5.000 !
Il serait temps de concentrer ses énergies ailleurs que pour élever le niveau de vie des plus riches et cesser de faire croire aux enfants des écoles que c’est le travail et l’honnêteté qui font la dignité de l’homme, puisqu’une personne sur cinq, vivant sous le seuil de pauvreté, travaille en Belgique !
Les emplois précaires, les salaires de base dérisoires, le temps partiel et l’intérim, par nature situation aléatoire entre deux chômages, sont responsables de cette catégorie de pauvres.
Dans ce tout beau bordel social, on ne parle pas des plus pauvres : les enfants et les vieux. Les enfants parce qu’ils vivent des miettes de leurs parents pauvres et les vieux, parce qu’aujourd’hui la chaîne de solidarité enfants-parents est rompue et qu’à moins de deux mille euros par mois, il devient difficile de trouver une maison de retraire convenable pour y recevoir des soins adaptés et y finir des jours paisibles.
Si c’est ça le progrès qu’on nous avait promis à condition d’être bien sages et respectueux de la liberté d’entreprendre, on peut dire qu’il y a eu quelque part tromperie. Il serait facile de débusquer les escrocs et les abuseurs de la bonne parole, le temps presse et on n’en est plus là.
Laissons nos charlatans vanter l’article des élections et passons à autre chose.
Les effets de la crise se sont fait sentir massivement.
Les décisions qualifiées de courageuses en 2010 et 2011 ne l’ont été que sur des projets et des paroles en l’air.
La volonté politique n’y est pas. N’y a jamais été.
Les reprises économiques tant annoncées ne sont jamais survenues. Par contre, l’épuisement des richesses minérales de la planète, l’augmentation déraisonnable des naissances, la dépréciation des terres arabes et la pollution généralisée se sont accélérées, tout cela évidemment au-dessus de la tête des élus locaux, laissant de façon visible l’incapacité du niveau supérieur à une entente au niveau mondial.
Mais, nous ne sommes pas devenus pauvres à cause des Chinois, des Indiens ou des Brésiliens, nous sommes devenus pauvres à cause de notre système économique et de notre système politique, les deux s’étant arrangés comme larrons en foire. La situation internationale dégradée sert de prétexte à l’acceptation de la pauvreté comme inéluctable.
Dans une démocratie qui ne cesse de prêcher l’égalité des citoyens devant la loi et devant l’impôt, il serait temps de faire le constat que ce ne sont que des paroles en l’air qui détruisent dans la population, l’amour de cette démocratie-là.
La crise, évidemment, n’est pas pour tout le monde. Il y a même une règle d’or : plus il y a de pauvres, plus il y a de riches. Les inégalités se creusent aussi par le haut. Les plus aisés se tirent d’affaire avec un niveau de vie toujours en progrès.
En Belgique, une personne pauvre sur deux vit avec moins de 720 euros par mois !
N’en jetons plus, la cour est pleine des immondices d’une société qu’un Di Rupo continue d’appeler de tous ses vœux !
Tout ce qui précède est noir sur blanc dans des statistiques. Il suffirait que les journalistes fassent leur boulot pour que ceux qui vivent la tête dans les étoiles du foot s’en aperçoivent.
Avant-guerre, des socialistes – des vrais ceux-là – se posaient la question de savoir à partir de quelle restriction, il y aurait une émeute ?

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L’augmentation du pain ? Des loyers ? Des salaires trop bas ?
Aujourd’hui on a les trois et rien ne se passe.
On descend dans l’abjection aussi facilement que dans la gloire !
Les coups de pieds aux culs nous étaient destinés. Assez curieusement, on aime ça !
Je suggère que nos gugusses, juste après les élections, nous crachent à la gueule, pour juger en toute quiétude de notre réaction. Probablement celle des vaincus de la vie : nous essuyer avec notre mouchoir de poche en nous excusant de salir par terre.
La démocratie vu sous cet angle, c’est génial… mais pas pour tout le monde.

Commentaires

Je suis inquiet,rassurez-moi.Bonne nuit, bonne soirée ..portez-vous bien...mon cher ami.

Je suis inquiet,rassurez-moi.Bonne nuit, bonne soirée ..portez-vous bien...mon cher ami.

Je suis inquiet,rassurez-moi.Bonne nuit, bonne soirée ..portez-vous bien...mon cher ami.

Je suis inquiet,rassurez-moi.Bonne nuit, bonne soirée ..portez-vous bien...mon cher ami.

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