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L’Ami Fritz et l’ami Barak !

On pourra encore tenir un jour ou deux sur le « miracle » Obama, revoir la photo d’Elio entre Michèle et Barak, l’Europe en pâmoison devant la réélection… et pratiquement plus rien sur nos merdes roulées sous le tapis comme des Romney bien spongieuses, tous démocrates américains qu’on est !... Faut dire que l’artiste en met une couche, son centrisme extra-centre avec une lichette à droite, ça plaît à tout le monde. Nos socialistes en sont bleus et les Bleus en sont roses ! Après son mandat, il pourrait faire carrière président de l’Europe. Il plairait même à Deborsu, c’est dire le phénomène.
Quand le soufflé sera retombé, nous avons un paquet de tuiles en magasin qu’on va devoir négocier. François Hollande dévisse dans le bac social-démocrate, pour avoir une idée de ce que notre Pulchinella va nous en faire voir, au nom du redressement de l’économie.
Chastel - en témoigne le nouveau plan d'austérité budgétaire - avec un probable relèvement de la TVA, se lâche... et ça sent pas la rose.
Ah ! Barak, encore un peu. Ne nous quitte pas si vite… Les petits cons de Washington attendront quelques jours, avec la dette qu’ils ont, c’est pas urgent.
Charles-le-chauve en dogmatise déjà les arguments. Laurette à Elio fait mine d’y perdre la santé. Depuis le temps qu’elle a fait de son métier un théâtre, le numéro est bien rodé.
On dirait que ces vicieux frétillent d’impatience pour nous étriller.
Et dire que l’Hollande avait reproché à Nicolas Sarkozy son hold-up sur la TVA une « mystification économique » et une « faute sociale », terminant par un premptoire « Je ne laisserai pas faire ». Et que son sigisbée belge (sicisbeo à San Valentino) s’apprête à en faire autant !
Hélas ! nous n’avons pas un Mélenchon pour fustiger notre drôle. Il faudra bien que nous nous contentions de transposer la mélenchonite en parler belge.
Pour Giet et ses Palotins du PS, le tour de force consiste à faire croire aux troupes défaitistes que pour réussir, un homme de gauche doit mener une politique de droite !
C’est à peu près ce que Charles-le-chauve et Didjé d’Uccle préconisent : la rigueur des comptes publics et la «compétitivité».
Autrement dit, moins d’Etat protecteur et moins de protections chômeur, malade et pensionné réunis, bas salaires et saut d’index.
Economiquement, Di Roublardo doit renoncer à son keynésianisme à la Mario Monti. Il s’attelle à présent à une politique de l’offre, favorable aux entreprises. Ce type est mûr pour faire président, après mandat, du cercle Lorraine.
Il rejoint le club très couru des socialistes défroqués, fondé par Gerhard Fritz Kurt Schröder et qui compte outre Tony Blair, comme membre à vie, Gordon Brown, ex-chef du Labour et François Hollande, le mystificateur.
Qu’est-ce qui différencie ces illustres des Sarkozy, Michel et autres De Wever ? L’étiquette, rien que l’étiquette… la soupe à la grimace sous l’emballage est la même pour tous.
On voit bien aux mines défaites des lampistes des Maisons du peuple, que le désarroi touche à l’hystérie. Les socialistes étaient complètement impréparés à servir la soupe à Reuter et Timmermans.
Anne Demelenne et Thierry Bodson, tout pleins de reconnaissance qu’ils sont pour le PS qui les a poussés aux bons fauteuils de la FGTB, sont obligés de suivre la grogne des gens de la rue, de peur de se faire larguer par des inconnus du trombinoscope, épinglé par le prédécesseur de Giet au mur de son bureau.

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Et si le rapport Gallois qu’anime le soldat Hérault en France, donnait de la ficelle en Belgique pour agiter Pulchinella, rue de la Loi ?
Comme Louis Gallois l'a écrit, l’allègement du coût du travail est «incontournable». En Belgique aussi, quand on est valet de pied de la droite et porte-cierge de la dynastie.
On en revient aux marges insuffisantes. On oublie qu’elles sont surtout insuffisantes suite aux prélèvements des actionnaires !
Vu ainsi, on a de la marge à trouver sur l’avidité des coupeurs de coupons.
Di Rupo a choisi la collaboration avec la droite pour dégager des marges, c’est-à-dire faire bouffer de l’austérité aux gens.
Quant à trouver la rigueur juste, ces faux derches en sont bien incapables.
Le chant des sirènes, c’est Gallois qui le murmure à notre Ulysse : la consommation est résiliente. Notre Malaparte de Kaput le pense aussi. Rupo croit que les bas de laine vont dégraisser et que la consommation restera stable, malgré le purgatif administré par l’apothicaire Chastel.
C’est lui qui le dit.
Sauf que celui qui a du pognon planqué sous son lit, est presque toujours un type qui n’entre dans les statistiques que parce qu’il en a aussi dans les îles Caïmans et que celui-là, en principe, n’est guère touché par la TVA et d’autres petites conneries qui font tant de mal aux petites gens.
Et si la partie de manivelle qui commence n’était qu’une des multiples dégringolades d’un capitalisme fini qui entend bien entraîner tout le monde dans sa chute ?
Reste avec nous Barak ! T’es l’seul à faire bander l’élite…

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